Le porte-parole du mouvement islamiste Ennahdha, Noureddine Bhiri, a annoncé mardi après-midi des "concessions" pour dépasser les divergences apparues au sein de l'assemblée constituante avec les représentants de l'opposition et même parmi ses alliés, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol. Prévu initialement comme relevant de lois ordinaires, le Code du statut personnel (CSP) en vigueur en Tunisie, et qui donne à la femme des droits uniques dans le monde arabo-musulman, sera inscrit dans le cadre d'une loi fondamentale dont le vote exige une majorité des deux tiers, a-t-il précisé lors du débat de la Constituante sur le projet de loi sur "l'organisation provisoire des pouvoirs publics". Comme pour dissiper les craintes de certaines organisations de voir les droits de la femme remis en cause, il a plaidé pour la préservation de "cet acquis essentiel" en le mettant à l'abri d'un vote à la majorité simple. Deuxième "surprise", comme l'ont qualifié des membres d'Ennahdha, le porte-parole du parti islamiste a fait part de la disposition de son mouvement d'accéder au mode scrutin relatif au vote à la majorité absolue des voix pour la motion de censure du gouvernement tel que réclamé par l'opposition et ses alliés au sein de la Troïka. La première mouture du projet de loi prévoyait un vote de la motion de censure à la majorité qualifiée des deux tiers, contre une majorité simple pour l'obtention de la confiance des élus. Elle a suscité des réactions hostiles de l'opposition qui a dénoncé un projet qui protégeait le futur gouvernement devant revenir au numéro 2 d'Ennahdha, Hamadi Jebali, contre tout risque de vote de défiance, le mouvement islamiste disposant d'une marge confortable de sièges (89 sur 217) à l'assemblée. Les députés doivent examiner mercredi le projet article par article. Son adoption permettra ensuite l'élection du futur président de la République poste auquel est pressenti le chef du CPR, Moncef Marzouki, puis à la formation d'un nouveau gouvernement. Le porte-parole du mouvement islamiste Ennahdha, Noureddine Bhiri, a annoncé mardi après-midi des "concessions" pour dépasser les divergences apparues au sein de l'assemblée constituante avec les représentants de l'opposition et même parmi ses alliés, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol. Prévu initialement comme relevant de lois ordinaires, le Code du statut personnel (CSP) en vigueur en Tunisie, et qui donne à la femme des droits uniques dans le monde arabo-musulman, sera inscrit dans le cadre d'une loi fondamentale dont le vote exige une majorité des deux tiers, a-t-il précisé lors du débat de la Constituante sur le projet de loi sur "l'organisation provisoire des pouvoirs publics". Comme pour dissiper les craintes de certaines organisations de voir les droits de la femme remis en cause, il a plaidé pour la préservation de "cet acquis essentiel" en le mettant à l'abri d'un vote à la majorité simple. Deuxième "surprise", comme l'ont qualifié des membres d'Ennahdha, le porte-parole du parti islamiste a fait part de la disposition de son mouvement d'accéder au mode scrutin relatif au vote à la majorité absolue des voix pour la motion de censure du gouvernement tel que réclamé par l'opposition et ses alliés au sein de la Troïka. La première mouture du projet de loi prévoyait un vote de la motion de censure à la majorité qualifiée des deux tiers, contre une majorité simple pour l'obtention de la confiance des élus. Elle a suscité des réactions hostiles de l'opposition qui a dénoncé un projet qui protégeait le futur gouvernement devant revenir au numéro 2 d'Ennahdha, Hamadi Jebali, contre tout risque de vote de défiance, le mouvement islamiste disposant d'une marge confortable de sièges (89 sur 217) à l'assemblée. Les députés doivent examiner mercredi le projet article par article. Son adoption permettra ensuite l'élection du futur président de la République poste auquel est pressenti le chef du CPR, Moncef Marzouki, puis à la formation d'un nouveau gouvernement.