Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière s'est exprimé depuis la wilaya de Laghouat, sur le lourd dossier des médicaments sur le marché national, en guise de réponse aux récents propos du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui l'a sommé, rappelons-le, de rendre des comptes. « Je n'ai aucun problème avec Ouyahia, et nous sommes tous deux nommés par décrets », a souligné Djamel Ould Abbès, en marge de l'inauguration d'une polyclinique dans la commune de Bellil dans la wilaya de Laghouat, où il est en visite d'inspection, à la veille de la venue du chef de l'Etat. « On veut que je sois indifférent face à toutes ces anomalies, mais moi j'ai choisi la confrontation », a-t-il ajouté, en guise de détermination pour contrecarrer les contraintes sur le marché national des médicaments. Indiquant par ailleurs, que les enquêtes se poursuivent toujours dans ce sens, Djamel Ould Abbès a évalué la surfacturation dans le secteur du médicament à 94 millions de dollars. Un chiffre pour le moins hallucinant qui renseigne sur l'étendue des dysfonctionnements et l'ampleur des carences qui s'ajoutent au manque criard dans certains produits pharmaceutiques importants. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière s'est exprimé depuis la wilaya de Laghouat, sur le lourd dossier des médicaments sur le marché national, en guise de réponse aux récents propos du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui l'a sommé, rappelons-le, de rendre des comptes. « Je n'ai aucun problème avec Ouyahia, et nous sommes tous deux nommés par décrets », a souligné Djamel Ould Abbès, en marge de l'inauguration d'une polyclinique dans la commune de Bellil dans la wilaya de Laghouat, où il est en visite d'inspection, à la veille de la venue du chef de l'Etat. « On veut que je sois indifférent face à toutes ces anomalies, mais moi j'ai choisi la confrontation », a-t-il ajouté, en guise de détermination pour contrecarrer les contraintes sur le marché national des médicaments. Indiquant par ailleurs, que les enquêtes se poursuivent toujours dans ce sens, Djamel Ould Abbès a évalué la surfacturation dans le secteur du médicament à 94 millions de dollars. Un chiffre pour le moins hallucinant qui renseigne sur l'étendue des dysfonctionnements et l'ampleur des carences qui s'ajoutent au manque criard dans certains produits pharmaceutiques importants.