La crise économique mondiale est en train de favoriser un retour au protectionnisme un peu partout dans le monde, ce qui pourrait coûter à l'économie mondiale des centaines de milliards de dollars ont averti, jeudi à Genève, les ministres du commerce, à l'ouverture de la 8e conférence ministérielle de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). "Il y a des signes de protectionnisme un peu partout dans le monde aujourd'hui (...) mais ce serait la pire des réponses à la situation économique actuelle", a déclaré le président de cette conférence, le ministre nigérian du Commerce Olusegun Aganga. Il a exhorté, à l'occasion, les 153 ministres présents à Genève à ne pas perdre de vue le fait que les règles de l'OMC ont pour but d'empêcher que les pays ne retombent dans une dépression comme dans les années 30, provoquée précisément par des mesures protectionnistes. "Ce qui est le plus important, c'est que vous, ministres du commerce, envoient un message clair selon lequel l'ouverture (des marchés) est particulièrement importante dans une situation économique comme nous la connaissons aujourd'hui", a déclaré M. Aganga. Pour sa part, le directeur général de l'OMC, M. Pascal Lamy, a indiqué que le coût "de mesures protectionnistes importantes" pourrait s'élever à environ 800 milliards de dollars, tout en avertissant que la "tempête" que traverse l'économie mondiale risquait de s'aggraver. Confrontés à un afflux d'importations bon marché, certains pays comme le Brésil ou la Chine ont relevé leurs tarifs douaniers, afin de protéger leur production locale. La crise économique mondiale est en train de favoriser un retour au protectionnisme un peu partout dans le monde, ce qui pourrait coûter à l'économie mondiale des centaines de milliards de dollars ont averti, jeudi à Genève, les ministres du commerce, à l'ouverture de la 8e conférence ministérielle de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). "Il y a des signes de protectionnisme un peu partout dans le monde aujourd'hui (...) mais ce serait la pire des réponses à la situation économique actuelle", a déclaré le président de cette conférence, le ministre nigérian du Commerce Olusegun Aganga. Il a exhorté, à l'occasion, les 153 ministres présents à Genève à ne pas perdre de vue le fait que les règles de l'OMC ont pour but d'empêcher que les pays ne retombent dans une dépression comme dans les années 30, provoquée précisément par des mesures protectionnistes. "Ce qui est le plus important, c'est que vous, ministres du commerce, envoient un message clair selon lequel l'ouverture (des marchés) est particulièrement importante dans une situation économique comme nous la connaissons aujourd'hui", a déclaré M. Aganga. Pour sa part, le directeur général de l'OMC, M. Pascal Lamy, a indiqué que le coût "de mesures protectionnistes importantes" pourrait s'élever à environ 800 milliards de dollars, tout en avertissant que la "tempête" que traverse l'économie mondiale risquait de s'aggraver. Confrontés à un afflux d'importations bon marché, certains pays comme le Brésil ou la Chine ont relevé leurs tarifs douaniers, afin de protéger leur production locale.