Le Conseil des ministres a réparé, hier, «l'injustice» commise envers les retraités. Mis en veilleuse lors des travaux de la dernière tripartite de septembre dernier, le dossier relatif aux retraites a été à l'ordre du jour des travaux du Conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat. Une revalorisation des pensions des retraites des salariés et non salariés a été décidée au titre de la solidarité nationale pour faire bénéficier les retraités d'une amélioration de leur pouvoir d'achat Le Conseil des ministres a réparé, hier, «l'injustice» commise envers les retraités. Mis en veilleuse lors des travaux de la dernière tripartite de septembre dernier, le dossier relatif aux retraites a été à l'ordre du jour des travaux du Conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat. Une revalorisation des pensions des retraites des salariés et non salariés a été décidée au titre de la solidarité nationale pour faire bénéficier les retraités d'une amélioration de leur pouvoir d'achat Ainsi, le Conseil des ministres a décidé, de revaloriser les pensions de retraites des salariés et non salariés, selon un barème rigoureusement fixé. Il s'agit du relèvement à 15.000 DA de toutes les pensions et allocations de retraites inférieures à ce montant, l'augmentation de 30% des pensions de retraite dont le montant est égal à 15.000 DA et une augmentation variant, par paliers, de 28% à 24% pour les pensions et allocations de retraite dont le montant est supérieur à 15.000 DA et inférieur à 30.000 DA. Il est également question d'une augmentation variant par paliers de 22% à 20% pour les pensions et allocations de retraite dont le montant est supérieur à 30.000 et inférieur à 40.000 DA, et une augmentation de 15% pour celles dont le montant est égal ou supérieur à 40.000 DA. Ces mesures bénéficieront à près de 2.400.000 retraités salariés et non salariés et entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2012. Elles seront financées sur le budget de l'Etat avec un impact annuel de plus de 63 milliards DA. Ainsi, « les oubliés » de la tripartite qui n'ont cessé de dénoncer cette « injustice », vont bénéficier des mêmes avantages accordés, revalorisation du SNMG, aux travailleurs de la Fonction publique et du secteur économique. C'est pour la troisième fois que le gouvernement sollicite le budget de l'Etat, sur décision du président Abdelaziz Bouteflika, en faveur des travailleurs retraités. Celles de 2006 et 2009 ont notamment permis de relever successivement es plus faibles pensions de retraite à un minimum de 10.000 DA puis de 11.000 DA et d'instituer un fonds national de réserve des retraites financé par 3% de la fiscalité pétrolière. Tout autant, le président de la République, lors de son intervention pour commenter ces décisions, prises dans le cadre de la solidarité nationale, n'a pas manqué de souligner que celles-ci ne doivent pas occulter la nécessité de conforter le dispositif national de retraite pour en assurer la pérennité et le niveau des prestations, qu'il sert, à ses bénéficiaires, chargeant le gouvernement de veiller à l'amélioration de la lutte contre la fraude dans les déclarations d'emplois qui prive le système de protection sociale de recettes appréciables, et de prévoir, dans les révisions futures de la législation du régime des retraites en concertation avec les opérateurs et les représentants de travailleurs, des mesures à même de poursuivre la sauvegarde de l'avenir de la Caisse nationale de retraites. Ainsi, le Conseil des ministres a décidé, de revaloriser les pensions de retraites des salariés et non salariés, selon un barème rigoureusement fixé. Il s'agit du relèvement à 15.000 DA de toutes les pensions et allocations de retraites inférieures à ce montant, l'augmentation de 30% des pensions de retraite dont le montant est égal à 15.000 DA et une augmentation variant, par paliers, de 28% à 24% pour les pensions et allocations de retraite dont le montant est supérieur à 15.000 DA et inférieur à 30.000 DA. Il est également question d'une augmentation variant par paliers de 22% à 20% pour les pensions et allocations de retraite dont le montant est supérieur à 30.000 et inférieur à 40.000 DA, et une augmentation de 15% pour celles dont le montant est égal ou supérieur à 40.000 DA. Ces mesures bénéficieront à près de 2.400.000 retraités salariés et non salariés et entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2012. Elles seront financées sur le budget de l'Etat avec un impact annuel de plus de 63 milliards DA. Ainsi, « les oubliés » de la tripartite qui n'ont cessé de dénoncer cette « injustice », vont bénéficier des mêmes avantages accordés, revalorisation du SNMG, aux travailleurs de la Fonction publique et du secteur économique. C'est pour la troisième fois que le gouvernement sollicite le budget de l'Etat, sur décision du président Abdelaziz Bouteflika, en faveur des travailleurs retraités. Celles de 2006 et 2009 ont notamment permis de relever successivement es plus faibles pensions de retraite à un minimum de 10.000 DA puis de 11.000 DA et d'instituer un fonds national de réserve des retraites financé par 3% de la fiscalité pétrolière. Tout autant, le président de la République, lors de son intervention pour commenter ces décisions, prises dans le cadre de la solidarité nationale, n'a pas manqué de souligner que celles-ci ne doivent pas occulter la nécessité de conforter le dispositif national de retraite pour en assurer la pérennité et le niveau des prestations, qu'il sert, à ses bénéficiaires, chargeant le gouvernement de veiller à l'amélioration de la lutte contre la fraude dans les déclarations d'emplois qui prive le système de protection sociale de recettes appréciables, et de prévoir, dans les révisions futures de la législation du régime des retraites en concertation avec les opérateurs et les représentants de travailleurs, des mesures à même de poursuivre la sauvegarde de l'avenir de la Caisse nationale de retraites.