Trois semaines après avoir été élu président de la République à l'issue d'un scrutin émaillé de nombreuses irrégularités, Joseph Kabila , 40 ans, a prêté serment mardi dans une capitale congolaise maintenue sous haute surveillance, après les violences de ces dernières semaines. «Devant Dieu», le chef de l'Etat a promis de «sauvegarder l'unité nationale», alors que plusieurs milliers de Kinois s'étaient réunis sur l'esplanade de la Cité de l'Union africaine, où avait lieu la cérémonie d'investiture. Parmi les chefs d'Etat invités, seul le sulfureux président zimbabwéen, Robert Mugabe, avait fait le déplacement jusqu'à Kinshasa. Les membres de la Cour suprême de justice étaient également présents, et ils ont confirmé en audience publique leur arrêt du 16 décembre proclamant la victoire de Kabila avec 48,95 % des suffrages, devant dix autres candidats, dont l'opposant Etienne Tshisekedi (32,33 %), 79 ans, arrivé deuxième. Rejetant les résultats du scrutin du 28 novembre, Tshisekedi s'est depuis proclamé «président élu». Il a prévu de prêter serment «devant le peuple» vendredi au stade des Martyrs de Kinshasa, autour duquel plusieurs chars de la garde républicaine sont déjà déployés. Un véritable défi lancé à Kabila, qui fait craindre de nouvelles violences entre les deux camps. Des heurts survenus en fin de campagne et pendant le scrutin ont fait au moins 18 morts, principalement à Kinshasa, selon l'ONG Human Rights Watch, qui accuse la garde républicaine Trois semaines après avoir été élu président de la République à l'issue d'un scrutin émaillé de nombreuses irrégularités, Joseph Kabila , 40 ans, a prêté serment mardi dans une capitale congolaise maintenue sous haute surveillance, après les violences de ces dernières semaines. «Devant Dieu», le chef de l'Etat a promis de «sauvegarder l'unité nationale», alors que plusieurs milliers de Kinois s'étaient réunis sur l'esplanade de la Cité de l'Union africaine, où avait lieu la cérémonie d'investiture. Parmi les chefs d'Etat invités, seul le sulfureux président zimbabwéen, Robert Mugabe, avait fait le déplacement jusqu'à Kinshasa. Les membres de la Cour suprême de justice étaient également présents, et ils ont confirmé en audience publique leur arrêt du 16 décembre proclamant la victoire de Kabila avec 48,95 % des suffrages, devant dix autres candidats, dont l'opposant Etienne Tshisekedi (32,33 %), 79 ans, arrivé deuxième. Rejetant les résultats du scrutin du 28 novembre, Tshisekedi s'est depuis proclamé «président élu». Il a prévu de prêter serment «devant le peuple» vendredi au stade des Martyrs de Kinshasa, autour duquel plusieurs chars de la garde républicaine sont déjà déployés. Un véritable défi lancé à Kabila, qui fait craindre de nouvelles violences entre les deux camps. Des heurts survenus en fin de campagne et pendant le scrutin ont fait au moins 18 morts, principalement à Kinshasa, selon l'ONG Human Rights Watch, qui accuse la garde républicaine