Au lendemain de l'adoption par l'Assemblée nationale française d'une loi pénalisant la contestation du "génocide arménien", le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est monté au créneau accusant à son tour la France d'avoir perpétré un génocide en Algérie lors des massacres de 1945. Au lendemain de l'adoption par l'Assemblée nationale française d'une loi pénalisant la contestation du "génocide arménien", le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est monté au créneau accusant à son tour la France d'avoir perpétré un génocide en Algérie lors des massacres de 1945. Pour le Premier ministre turc , la France avant de criminaliser « le génocide arménien » devrait d‘abord « assumer son propre passé ». Un passé colonial qui fait grincer des dents les Algériens quand ils apprennent que le président français demande à la Turquie de reconnaître le génocide arménien. « La Turquie, qui est un grand pays, s‘honorerait à revisiter son histoire comme d‘autres grands pays dans le monde l‘ont fait, l‘Allemagne, la France. On est toujours plus fort quand on regarde son histoire et le négationnisme n‘est pas acceptable » dit-il. Il ne manque pas d‘air le président Sarkozy fils d‘immigré hongrois dont le père a fait ses classes de la Légion étrangère en 1945 en Algérie et rentrer en France pour demander la naturalisation. Il est bien mal placé pour donner des leçons aux Turcs. Et comme pour enfoncer le clou, il s‘est même permis le luxe de rendre hommage aux harkis. La cerise sur le gâteau, sera l‘hommage rendu aux anciens membres de l‘organisation secrète de l‘armée, la sinistre OAS. La France a nié ses massacres de civils, considérés à juste titre par les Algériens comme des crimes contre l‘humanité, la France fait preuve d‘aveuglement plus que de raison. Ce n‘est qu‘en 1999, soit 45 ans après son déclenchement, que le terme « Guerre d‘Algérie » a été reconnu par la France et son histoire officielle, qui se servait encore de l‘euphémisme « événements d‘Algérie » pour qualifier un conflit qui a duré sept ans et fait un million et demi de martyrs. C‘est de cette façon-là que le président français revisite l‘histoire en glorifiant la période coloniale. Un bel exemple de négationnisme que n‘a pas manqué de relever le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui a suspendu les visites bilatérales, l‘annulation des exercices militaires conjoints et le rejet de tout projet d‘escale en Turquie de la Marine française. La France, surprise de la « suréaction de la Turquie, regrette ces décisions voulant garder des relations d‘amitié et de confiance ». Pour l‘heure c‘est raté. La Turquie a très bien compris que l‘enjeu sont les élections présidentielles et que l‘UMP ne crachera pas sur les cinq cent mille voix d‘Arméniens vivant en France car qui veut la fin justifie les moyens et la loi pénalisant le « génocide de un million et demi d‘Arméniens» , un chiffre contesté par la Turquie qui parle de 500.000 morts pendant les combats. Toujours est-il que le vote de cette loi, a averti Erdogan « ouvrira des plaies irréparables et très graves dans les relations bilatérales ». Il est bon de noter que la presse algérienne a largement salué l‘initiative turque. Il serait bien mieux que les autorités algériennes soutiennent la position turque sur la question. Pour le Premier ministre turc , la France avant de criminaliser « le génocide arménien » devrait d‘abord « assumer son propre passé ». Un passé colonial qui fait grincer des dents les Algériens quand ils apprennent que le président français demande à la Turquie de reconnaître le génocide arménien. « La Turquie, qui est un grand pays, s‘honorerait à revisiter son histoire comme d‘autres grands pays dans le monde l‘ont fait, l‘Allemagne, la France. On est toujours plus fort quand on regarde son histoire et le négationnisme n‘est pas acceptable » dit-il. Il ne manque pas d‘air le président Sarkozy fils d‘immigré hongrois dont le père a fait ses classes de la Légion étrangère en 1945 en Algérie et rentrer en France pour demander la naturalisation. Il est bien mal placé pour donner des leçons aux Turcs. Et comme pour enfoncer le clou, il s‘est même permis le luxe de rendre hommage aux harkis. La cerise sur le gâteau, sera l‘hommage rendu aux anciens membres de l‘organisation secrète de l‘armée, la sinistre OAS. La France a nié ses massacres de civils, considérés à juste titre par les Algériens comme des crimes contre l‘humanité, la France fait preuve d‘aveuglement plus que de raison. Ce n‘est qu‘en 1999, soit 45 ans après son déclenchement, que le terme « Guerre d‘Algérie » a été reconnu par la France et son histoire officielle, qui se servait encore de l‘euphémisme « événements d‘Algérie » pour qualifier un conflit qui a duré sept ans et fait un million et demi de martyrs. C‘est de cette façon-là que le président français revisite l‘histoire en glorifiant la période coloniale. Un bel exemple de négationnisme que n‘a pas manqué de relever le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui a suspendu les visites bilatérales, l‘annulation des exercices militaires conjoints et le rejet de tout projet d‘escale en Turquie de la Marine française. La France, surprise de la « suréaction de la Turquie, regrette ces décisions voulant garder des relations d‘amitié et de confiance ». Pour l‘heure c‘est raté. La Turquie a très bien compris que l‘enjeu sont les élections présidentielles et que l‘UMP ne crachera pas sur les cinq cent mille voix d‘Arméniens vivant en France car qui veut la fin justifie les moyens et la loi pénalisant le « génocide de un million et demi d‘Arméniens» , un chiffre contesté par la Turquie qui parle de 500.000 morts pendant les combats. Toujours est-il que le vote de cette loi, a averti Erdogan « ouvrira des plaies irréparables et très graves dans les relations bilatérales ». Il est bon de noter que la presse algérienne a largement salué l‘initiative turque. Il serait bien mieux que les autorités algériennes soutiennent la position turque sur la question.