Les habitants du site des chalets des Issers sont en colère. Hier, plusieurs dizaines d'entre eux sont descendus dans la rue pour réclamer leur relogement dans des habitations décentes. Pour faire entendre leurs voix, ils ont bloqué la RN 68, reliant les wilayas de Boumerdès et Tizi-Ouzou via Chabet El-Ameur, cela durant plus de cinq heures à l'aide de troncs d'arbres et de pierres et ont même brûlé des pneus. Ce qui a poussé ces habitants à sortir dans la rue c'est, selon certains d'entre eux, la grave dégradation du cadre de vie au niveau du site dans lequel ils habitent depuis plusieurs années. Ces habitations censées être provisoires et destinées aux sinistrés du séisme de 2003 sont devenues, au fil du temps, inhabitables. Pis encore, elles sont devenus sources de plusieurs désagréments notamment en cette période hivernale où l'eau s'infiltre à l'intérieur des chalets. L'eau de pluie coule à l'intérieur et les habitants ne peuvent plus supporter cette situation. Une enquête sociale de wilaya avait rendue, récemment, un constat peu reluisant de la situation des sites de chalets implantés à travers plusieurs localités de Boumerdès. Pour revenir à ce site, il est quasiment dégradé, il n'est pas viabilisé, pas de ruelles bitumées et les eaux usées s'y répandent à ciel ouvert en plusieurs endroits. A l'heure où nous mettons sous presse, la route était encore fermée et aucun responsable, d'après des protestataires, n'est venu s'inquiéter de la situation. Les voyageurs étaient hier bloqués et plusieurs ont fait le détour par la localité de Touzaline via Chabet El Ameur pour rejoindre les Issers. D'autres ont préféré carrément rebroussé chemin. La gestion des dossiers du logement dans cette localité est loin d'être résolu, du fait que plusieurs logements ne sont toujours pas attribués. 144 logements sont en attente d'attribution et les mal logés attendent toujours l'affichage de la liste des bénéficiaires qui n'est toujours pas rendue publique même si plusieurs listes l'ont été à travers d'autres localités et pourtant les instructions du président de la République étaient d'attribuer les logements «prêts» avant le mois de juin dernier. Les habitants du site des chalets des Issers sont en colère. Hier, plusieurs dizaines d'entre eux sont descendus dans la rue pour réclamer leur relogement dans des habitations décentes. Pour faire entendre leurs voix, ils ont bloqué la RN 68, reliant les wilayas de Boumerdès et Tizi-Ouzou via Chabet El-Ameur, cela durant plus de cinq heures à l'aide de troncs d'arbres et de pierres et ont même brûlé des pneus. Ce qui a poussé ces habitants à sortir dans la rue c'est, selon certains d'entre eux, la grave dégradation du cadre de vie au niveau du site dans lequel ils habitent depuis plusieurs années. Ces habitations censées être provisoires et destinées aux sinistrés du séisme de 2003 sont devenues, au fil du temps, inhabitables. Pis encore, elles sont devenus sources de plusieurs désagréments notamment en cette période hivernale où l'eau s'infiltre à l'intérieur des chalets. L'eau de pluie coule à l'intérieur et les habitants ne peuvent plus supporter cette situation. Une enquête sociale de wilaya avait rendue, récemment, un constat peu reluisant de la situation des sites de chalets implantés à travers plusieurs localités de Boumerdès. Pour revenir à ce site, il est quasiment dégradé, il n'est pas viabilisé, pas de ruelles bitumées et les eaux usées s'y répandent à ciel ouvert en plusieurs endroits. A l'heure où nous mettons sous presse, la route était encore fermée et aucun responsable, d'après des protestataires, n'est venu s'inquiéter de la situation. Les voyageurs étaient hier bloqués et plusieurs ont fait le détour par la localité de Touzaline via Chabet El Ameur pour rejoindre les Issers. D'autres ont préféré carrément rebroussé chemin. La gestion des dossiers du logement dans cette localité est loin d'être résolu, du fait que plusieurs logements ne sont toujours pas attribués. 144 logements sont en attente d'attribution et les mal logés attendent toujours l'affichage de la liste des bénéficiaires qui n'est toujours pas rendue publique même si plusieurs listes l'ont été à travers d'autres localités et pourtant les instructions du président de la République étaient d'attribuer les logements «prêts» avant le mois de juin dernier.