La participation de l'Algérie aux derniers Jeux africains de Maputo et arabes de Doha, où elle a occupé une peu reluisante 5e place accompagnée de prestations globalement décevantes, a confirmé la régression du sport algérien en 2011, mis à part quelques lueurs venues des sports individuels.Grosso modo, le sport collectif n'a pas été à la hauteur durant cette année 2011, riche en compétitions internationales. Si le football a pu renaître de ses cendres en 2010 avec une qualification de la sélection algérienne à la Coupe du Monde en Afrique du Sud après 24 ans d'absence et une place de demi-finaliste en Coupe d'Afrique en Angola, ce n'est pas le cas pour l'année 2011, où le sport roi en Algérie a calé. La zone de turbulences qu'ont traversée les "Verts" après le Mondial-2010 leur a coûté la qualification à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations 2012, tandis que la sélection olympique a échoué à prendre son billet pour les jeux Olympiques 2012 de Londres. La sélection algérienne militaire a, de son côté, réussi l'exploit de décrocher la médaille d'or aux Jeux mondiaux à Rio de Janeiro (Brésil) aux dépens de l'Egypte, entrant par la grande porte dans l'histoire du football militaire. Quant au football féminin, il alterné le bon et le moins bon. Lors du championnat d'Afrique des nations 2010 en Afrique du Sud, la sélection algérienne a terminé à la dernière place de son groupe avec un zéro pointé, avant de décrocher la médaille de bronze aux Jeux africains. La sélection masculine, sous la houlette de Vahid Halilhodzic, a bouclé l'année 2011 à la 30e place du classement FIFA, tandis que son homologue féminine figure au 79e rang. Bilan très mitigé pour les sports collectifs La sélection masculine de basket-ball, entraînée depuis juillet dernier par l'Américain Sean Whalen et son adjoint Patrick Fitz Patrick, est en pleine reconstruction, enregistrant un léger mieux par rapport à ses sorties internationales précédentes, selon les spécialistes, alors que son homologue féminine n'a pas vraiment brillé. En volley-ball, les dames, entraînées par Ahmed Boukacem, ont perdu leur titre africain remporté en 2009 au profit du Kenya à Nairobi même. Les coéquipières de Faïza Tsabet se sont rattrapées quelque peu en décrochant la médaille d'or aux 10es Jeux africains de Maputo. Elles ont pris part par la suite, pour la première fois de l'histoire de l'Algérie, à la Coupe du Monde féminine au Japon (4-18 novembre), ponctuée par une 11e place sur 12 équipes participantes. Lors de la 12e édition des Jeux arabes de Doha, les joueuses algériennes, largement favorites pour l'or, n'ont récolté que l'argent, le vermeil étant revenu aux Egyptiennes face à qui elles ont perdu (3-1). Leurs homologues masculins ont fortement déçu, ne remportant que l'argent à Maputo et le bronze à Doha, des résultats loin d'être satisfaisants. Le handball algérien a terminé l'année 2011 sur une fausse note : le championnat masculin a été gelé en raison d'un différend entre, d'un côté, le GS Pétroliers, le HBC El-Biar et le MC Saïda, et de l'autre côté la fédération portant sur le nouveau système de compétition. Quant aux sélections masculine et féminine, médaillée d'or aux Jeux arabes, elles s'apprêtent à disputer le championnat d'Afrique des nations, prévu du 10 au 21 janvier 2012 à Rabat et Salé (Maroc). Guerni et Benchabla créent la sensation C'est dans les disciplines individuelles que le sport algérien a réalisé quelques résultats qui méritent tous les applaudissements, à commencer par le titre de champion du monde décroché par le jeune karatéka cadet Amar Guerni, en kumité (-63 kg), lors des 7es Mondiaux de jeunes qui se sont déroulés au mois d'octobre en Malaise. La boxe algérienne a également eu son champion du monde au cours de l'année, en la personne d'Abdelhafid Benchabla, dans la catégorie de poids 80-85 kg de la WSB (World boxing series) aux dépens du Français Ludovic Groguhe. Une consécration qui permet au nouveau pugiliste de la franchise kazakhe d'Astana Arlans de composter son billet pour les Jeux Olympiques 2012 de Londres. En judo, la numéro 8 mondiale, Soraya Haddad, s'est illustrée en décrochant la médaille de bronze de sa catégorie (-52kg) lors de la Coupe du monde, disputée les 25 et 26 juin à Sao Paulo au Brésil, avant d'enlever l'or aux Jeux africains et au tournoi international de Rotterdam (Pays-Bas) de novembre dernier. Sa prestation durant l'année reste cependant entachée par sa sortie ratée lors du rendez-vous de Doha, où elle était donnée archi-favorite pour remporter le vermeil, avant de déchanter face à une jeune inconnue tunisienne qui n'est que junior. Sa coéquipière en équipe nationale, Meriem Moussa (-52 kg), l'a imité avec cette médaille de bronze aux 26es Universiades d'été qui ont eu lieu au mois d'août à Shenzhen (Chine). Les jeux d'échecs ont également été à l'honneur, avec deux médailles d'or aux Jeux africains et deux autres aux Jeux arabes. En athlétisme, Baya Rahouli (triple saut) est restée égale à elle-même malgré le poids des années avec une médaille d'or à Maputo, une autre à Doha, et une honorable prestation lors des Mondiaux de Daegu (Corée du Sud) qui lui a permis de se classer au 8e rang mondial. Des résultats qui confirment la nécessité pour les responsables du sport national d'investir davantage dans les disciplines individuelles, pourvoyeuses pérennes de médailles. La participation de l'Algérie aux derniers Jeux africains de Maputo et arabes de Doha, où elle a occupé une peu reluisante 5e place accompagnée de prestations globalement décevantes, a confirmé la régression du sport algérien en 2011, mis à part quelques lueurs venues des sports individuels.Grosso modo, le sport collectif n'a pas été à la hauteur durant cette année 2011, riche en compétitions internationales. Si le football a pu renaître de ses cendres en 2010 avec une qualification de la sélection algérienne à la Coupe du Monde en Afrique du Sud après 24 ans d'absence et une place de demi-finaliste en Coupe d'Afrique en Angola, ce n'est pas le cas pour l'année 2011, où le sport roi en Algérie a calé. La zone de turbulences qu'ont traversée les "Verts" après le Mondial-2010 leur a coûté la qualification à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations 2012, tandis que la sélection olympique a échoué à prendre son billet pour les jeux Olympiques 2012 de Londres. La sélection algérienne militaire a, de son côté, réussi l'exploit de décrocher la médaille d'or aux Jeux mondiaux à Rio de Janeiro (Brésil) aux dépens de l'Egypte, entrant par la grande porte dans l'histoire du football militaire. Quant au football féminin, il alterné le bon et le moins bon. Lors du championnat d'Afrique des nations 2010 en Afrique du Sud, la sélection algérienne a terminé à la dernière place de son groupe avec un zéro pointé, avant de décrocher la médaille de bronze aux Jeux africains. La sélection masculine, sous la houlette de Vahid Halilhodzic, a bouclé l'année 2011 à la 30e place du classement FIFA, tandis que son homologue féminine figure au 79e rang. Bilan très mitigé pour les sports collectifs La sélection masculine de basket-ball, entraînée depuis juillet dernier par l'Américain Sean Whalen et son adjoint Patrick Fitz Patrick, est en pleine reconstruction, enregistrant un léger mieux par rapport à ses sorties internationales précédentes, selon les spécialistes, alors que son homologue féminine n'a pas vraiment brillé. En volley-ball, les dames, entraînées par Ahmed Boukacem, ont perdu leur titre africain remporté en 2009 au profit du Kenya à Nairobi même. Les coéquipières de Faïza Tsabet se sont rattrapées quelque peu en décrochant la médaille d'or aux 10es Jeux africains de Maputo. Elles ont pris part par la suite, pour la première fois de l'histoire de l'Algérie, à la Coupe du Monde féminine au Japon (4-18 novembre), ponctuée par une 11e place sur 12 équipes participantes. Lors de la 12e édition des Jeux arabes de Doha, les joueuses algériennes, largement favorites pour l'or, n'ont récolté que l'argent, le vermeil étant revenu aux Egyptiennes face à qui elles ont perdu (3-1). Leurs homologues masculins ont fortement déçu, ne remportant que l'argent à Maputo et le bronze à Doha, des résultats loin d'être satisfaisants. Le handball algérien a terminé l'année 2011 sur une fausse note : le championnat masculin a été gelé en raison d'un différend entre, d'un côté, le GS Pétroliers, le HBC El-Biar et le MC Saïda, et de l'autre côté la fédération portant sur le nouveau système de compétition. Quant aux sélections masculine et féminine, médaillée d'or aux Jeux arabes, elles s'apprêtent à disputer le championnat d'Afrique des nations, prévu du 10 au 21 janvier 2012 à Rabat et Salé (Maroc). Guerni et Benchabla créent la sensation C'est dans les disciplines individuelles que le sport algérien a réalisé quelques résultats qui méritent tous les applaudissements, à commencer par le titre de champion du monde décroché par le jeune karatéka cadet Amar Guerni, en kumité (-63 kg), lors des 7es Mondiaux de jeunes qui se sont déroulés au mois d'octobre en Malaise. La boxe algérienne a également eu son champion du monde au cours de l'année, en la personne d'Abdelhafid Benchabla, dans la catégorie de poids 80-85 kg de la WSB (World boxing series) aux dépens du Français Ludovic Groguhe. Une consécration qui permet au nouveau pugiliste de la franchise kazakhe d'Astana Arlans de composter son billet pour les Jeux Olympiques 2012 de Londres. En judo, la numéro 8 mondiale, Soraya Haddad, s'est illustrée en décrochant la médaille de bronze de sa catégorie (-52kg) lors de la Coupe du monde, disputée les 25 et 26 juin à Sao Paulo au Brésil, avant d'enlever l'or aux Jeux africains et au tournoi international de Rotterdam (Pays-Bas) de novembre dernier. Sa prestation durant l'année reste cependant entachée par sa sortie ratée lors du rendez-vous de Doha, où elle était donnée archi-favorite pour remporter le vermeil, avant de déchanter face à une jeune inconnue tunisienne qui n'est que junior. Sa coéquipière en équipe nationale, Meriem Moussa (-52 kg), l'a imité avec cette médaille de bronze aux 26es Universiades d'été qui ont eu lieu au mois d'août à Shenzhen (Chine). Les jeux d'échecs ont également été à l'honneur, avec deux médailles d'or aux Jeux africains et deux autres aux Jeux arabes. En athlétisme, Baya Rahouli (triple saut) est restée égale à elle-même malgré le poids des années avec une médaille d'or à Maputo, une autre à Doha, et une honorable prestation lors des Mondiaux de Daegu (Corée du Sud) qui lui a permis de se classer au 8e rang mondial. Des résultats qui confirment la nécessité pour les responsables du sport national d'investir davantage dans les disciplines individuelles, pourvoyeuses pérennes de médailles.