Le ministre des P/TIC, Moussa Benhamadi, a reconnu que la demande était encore supérieure à l'offre tant pour le téléphone que pour l'Internet, relevant un "déficit" notamment dans les nouvelles agglomérations urbaines qui ne sont pas encore reliées au réseau téléphonique et donc à Internet, de même qu'à l'intérieur du pays, dans le Sud et au niveau des régions frontalières. "Des décisions ont été prises pour couvrir ces agglomérations", a-t-il précisé, rappelant qu'"environ 80% du territoire national est déjà connecté à la fibre optique". Le processus de "démocratisation" de l'Internet s'est vu aussi booster par la décision de généraliser le système MSAN ou nœud d'accès multiservice (téléphonie, Internet et vidéo) en 2012 après son lancement "réussi" dans cinq wilayas pilotes (Alger, Oran, Constantine, Sétif et Chlef). La connexion à ce réseau permet de réduire la déperdition et les perturbations en matière de débit d'Internet, causés par l'éloignement des équipements. Le processus d'introduction du MSAN vise à moderniser tous les équipements d'accès à Internet d'ici 2014. Il s'agit de remplacer les anciens équipements ADSL par des équipements MSAN utilisant la fibre optique. L'installation de ces nouveaux équipements permettra de créer 2 millions d'accès Next Generation Network. Parallèlement à ces efforts et dans un souci de permettre aux usagers, là où ils se trouvent, d'accéder à Internet sans passer par le réseau filaire, les pouvoirs publics ont décidé d'introduire la téléphonie mobile de troisième génération. La technologie 3G permettra de se connecter à l'Internet via une clé USB spéciale ou un téléphone portable, pratiquement sur tout le territoire national. Outre l'enthousiasme des abonnés potentiels, l'ouverture de l'Algérie sur la 3G a suscité l'intérêt des grandes multinationales activant dans le domaine de l'équipement technologique et de la fabrication des téléphones mobiles. Des milliers de téléphones portables de différentes marques et autres clés USB utilisant la norme 3G inondent actuellement le marché algérien de la téléphonie mobile, qui comptait quelque 33 millions d'abonnés en 2010, en forte augmentation par rapport aux années précédentes. Trois opérateurs de la téléphonie mobile, à savoir Mobilis, Djezzy et Nedjma, potentiels acquéreurs de la 3G, se préparent activement pour mettre à niveau leurs équipements et basculer vers cette technologie. Concernant la bande passante, l'opérateur historique Algérie Télécom s'attelle à l'augmenter de manière "régulière", précise-on auprès d'AT, qui avait annoncé, au début de l'année 2011, l'élévation de sa bande passante à l'international de 10 gigas afin d'améliorer la qualité des services Internet. Cette opération permet à l'opérateur historique de porter les capacités de son offre à 46 gigas, soit une augmentation de l'ordre de 30% de la capacité globale. En mai dernier, le ministre avait indiqué que le nombre d'internautes au niveau national représentait "25 % de la population, soit 8 millions d'utilisateurs d'Internet en Algérie". Il avait estimé le nombre d'abonnés aux différents réseaux ADSL à plus de 900.000 en mai 2011, soit une augmentation de près de 70.000 abonnés par rapport à février de la même année où il s'était fixé à 830.000. Le ministre des P/TIC, Moussa Benhamadi, a reconnu que la demande était encore supérieure à l'offre tant pour le téléphone que pour l'Internet, relevant un "déficit" notamment dans les nouvelles agglomérations urbaines qui ne sont pas encore reliées au réseau téléphonique et donc à Internet, de même qu'à l'intérieur du pays, dans le Sud et au niveau des régions frontalières. "Des décisions ont été prises pour couvrir ces agglomérations", a-t-il précisé, rappelant qu'"environ 80% du territoire national est déjà connecté à la fibre optique". Le processus de "démocratisation" de l'Internet s'est vu aussi booster par la décision de généraliser le système MSAN ou nœud d'accès multiservice (téléphonie, Internet et vidéo) en 2012 après son lancement "réussi" dans cinq wilayas pilotes (Alger, Oran, Constantine, Sétif et Chlef). La connexion à ce réseau permet de réduire la déperdition et les perturbations en matière de débit d'Internet, causés par l'éloignement des équipements. Le processus d'introduction du MSAN vise à moderniser tous les équipements d'accès à Internet d'ici 2014. Il s'agit de remplacer les anciens équipements ADSL par des équipements MSAN utilisant la fibre optique. L'installation de ces nouveaux équipements permettra de créer 2 millions d'accès Next Generation Network. Parallèlement à ces efforts et dans un souci de permettre aux usagers, là où ils se trouvent, d'accéder à Internet sans passer par le réseau filaire, les pouvoirs publics ont décidé d'introduire la téléphonie mobile de troisième génération. La technologie 3G permettra de se connecter à l'Internet via une clé USB spéciale ou un téléphone portable, pratiquement sur tout le territoire national. Outre l'enthousiasme des abonnés potentiels, l'ouverture de l'Algérie sur la 3G a suscité l'intérêt des grandes multinationales activant dans le domaine de l'équipement technologique et de la fabrication des téléphones mobiles. Des milliers de téléphones portables de différentes marques et autres clés USB utilisant la norme 3G inondent actuellement le marché algérien de la téléphonie mobile, qui comptait quelque 33 millions d'abonnés en 2010, en forte augmentation par rapport aux années précédentes. Trois opérateurs de la téléphonie mobile, à savoir Mobilis, Djezzy et Nedjma, potentiels acquéreurs de la 3G, se préparent activement pour mettre à niveau leurs équipements et basculer vers cette technologie. Concernant la bande passante, l'opérateur historique Algérie Télécom s'attelle à l'augmenter de manière "régulière", précise-on auprès d'AT, qui avait annoncé, au début de l'année 2011, l'élévation de sa bande passante à l'international de 10 gigas afin d'améliorer la qualité des services Internet. Cette opération permet à l'opérateur historique de porter les capacités de son offre à 46 gigas, soit une augmentation de l'ordre de 30% de la capacité globale. En mai dernier, le ministre avait indiqué que le nombre d'internautes au niveau national représentait "25 % de la population, soit 8 millions d'utilisateurs d'Internet en Algérie". Il avait estimé le nombre d'abonnés aux différents réseaux ADSL à plus de 900.000 en mai 2011, soit une augmentation de près de 70.000 abonnés par rapport à février de la même année où il s'était fixé à 830.000.