Le Président tunisien, Moncef Marzouki, tient sa promesse : il effectue son premier voyage officiel en Libye voisine. Un voyage qui a valeur de symbole, des retrouvailles entre deux pays entrés dans une nouvelle ère. Le chef de l'Etat tunisien a entamé une visite de deux jours, les 2 et 3 janvier, accompagné d'une forte délégation notamment des milieux des affaires. Le Président tunisien, Moncef Marzouki, tient sa promesse : il effectue son premier voyage officiel en Libye voisine. Un voyage qui a valeur de symbole, des retrouvailles entre deux pays entrés dans une nouvelle ère. Le chef de l'Etat tunisien a entamé une visite de deux jours, les 2 et 3 janvier, accompagné d'une forte délégation notamment des milieux des affaires. Des entretiens avec le président du Conseil national libyen de Transition (CNT), Mustapha Abdel Jalil, le Premier ministre, Abderahim el-Kib, et les membres du gouvernement, ainsi que des représentants de la société civile libyenne sont inscrits au programme avec le passage respectivement à Tripoli, Misrata et Benghazi. Le site tunisien Leaders.com.tn livre le commentaire d'une source tunisienne sur le déplacement en Libye.« La symbolique de cette visite est forte. Elle est essentiellement une visite d'amitié et de coopération à caractère politique qui trouve toute sa signification à travers des liens séculaires entre les deux peuples et une volonté partagée pour un avenir commun. » Minute Buzz Maghreb observe qu'en réalisant sa promesse, Marzouki rompt une tradition de la diplomatie tunisienne qui veut que « la première destination du chef de l'Etat s'effectue en Algérie ». Un choix novateur qui s'explique, selon ce site, en raison des « conditions similaires dans lesquelles vivent la Tunisie et son voisin du Sud depuis le début de l'année 2011, situation chaotique à laquelle les deux pays doivent remédier, notamment en établissant une meilleure coordination entre eux ». Au-delà du symbole, la visite a une forte connotation économique. D'ailleurs à la tête de la délégation d'hommes d'affaires tunisiens se trouvent Wided Bouchammoui, qui dirige le syndicat patronal tunisien Utica, et Tarek Cherif, président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect). Les besoins en termes de reconstruction sont énormes. Mais n'est-il pas trop tôt pour envoyer des cadres et techniciens tunisiens en Libye, s'interroge Leaders ? Les milieux d'affaires tunisiens ne le pensent pas. Au contraire, ils veulent « structurer la démarche des opérateurs tunisiens ». Selon cette même source, il existe déjà des initiatives «pour constituer des groupements tuniso-tunisiens et tuniso-libyens » notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) et « des sociétés mixtes s'apprêtent à voir le jour ». La visite du Président tunisien en Libye aurait pu être entachée par un incident frontalier qui a précédé le voyage. Un gendarme tunisien avait été enlevé le 31 décembre par un groupe armé libyen avant d'être libéré le lendemain. Mais selon le ministère de l'Intérieur tunisien cité par RFI, « des actions de cette nature ne réussiront pas à porter atteinte aux bonnes relations » entre les deux pays. Des entretiens avec le président du Conseil national libyen de Transition (CNT), Mustapha Abdel Jalil, le Premier ministre, Abderahim el-Kib, et les membres du gouvernement, ainsi que des représentants de la société civile libyenne sont inscrits au programme avec le passage respectivement à Tripoli, Misrata et Benghazi. Le site tunisien Leaders.com.tn livre le commentaire d'une source tunisienne sur le déplacement en Libye.« La symbolique de cette visite est forte. Elle est essentiellement une visite d'amitié et de coopération à caractère politique qui trouve toute sa signification à travers des liens séculaires entre les deux peuples et une volonté partagée pour un avenir commun. » Minute Buzz Maghreb observe qu'en réalisant sa promesse, Marzouki rompt une tradition de la diplomatie tunisienne qui veut que « la première destination du chef de l'Etat s'effectue en Algérie ». Un choix novateur qui s'explique, selon ce site, en raison des « conditions similaires dans lesquelles vivent la Tunisie et son voisin du Sud depuis le début de l'année 2011, situation chaotique à laquelle les deux pays doivent remédier, notamment en établissant une meilleure coordination entre eux ». Au-delà du symbole, la visite a une forte connotation économique. D'ailleurs à la tête de la délégation d'hommes d'affaires tunisiens se trouvent Wided Bouchammoui, qui dirige le syndicat patronal tunisien Utica, et Tarek Cherif, président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect). Les besoins en termes de reconstruction sont énormes. Mais n'est-il pas trop tôt pour envoyer des cadres et techniciens tunisiens en Libye, s'interroge Leaders ? Les milieux d'affaires tunisiens ne le pensent pas. Au contraire, ils veulent « structurer la démarche des opérateurs tunisiens ». Selon cette même source, il existe déjà des initiatives «pour constituer des groupements tuniso-tunisiens et tuniso-libyens » notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) et « des sociétés mixtes s'apprêtent à voir le jour ». La visite du Président tunisien en Libye aurait pu être entachée par un incident frontalier qui a précédé le voyage. Un gendarme tunisien avait été enlevé le 31 décembre par un groupe armé libyen avant d'être libéré le lendemain. Mais selon le ministère de l'Intérieur tunisien cité par RFI, « des actions de cette nature ne réussiront pas à porter atteinte aux bonnes relations » entre les deux pays.