Des représentants palestiniens, israéliens et du Quartette international tiennent depuis lundi une nouvelle réunion à Amman, sous l'égide de la Jordanie, pour explorer les possibilités de relancer les négociations de paix suspendues depuis plus d'un an en raison de la colonisation juive. Cette réunion, la seconde en une semaine après celle de mardi dernier, constitue une nouvelle chance pour le Quartette international pour convaincre Israël de présenter ses réponses sur les questions des frontières et de la sécurité, toujours en suspens. La délégation palestinienne est dirigée par le négociateur Saëb Arekat, membre de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), alors que les Israéliens sont représentés à cette réunion par Ishak Mulkho, conseiller du gouvernement de l'occupation israélienne. La partie palestinienne avait remis ses propositions sur ces deux points au Quartette lors de la précédente réunion mardi dernier à Amman sous la médiation du ministre Jordanie des Affaires étrangères Nacer Jawdah. "La tenue d'une série de réunions à Amman est décidée sur la base des efforts diplomatiques consentis en ce sens ces derniers temps par le roi de Jordanie Abdellah II pour surmonter l'impasse qui freine l'avancement du processus de paix", avait déclaré dernièrement le chef de la diplomatie jordanienne. Les efforts positifs de la Jordanie "ont liens avec l'intérêt du pays et avec les questions du statut final qui touchent directement aussi aux intérêts jordaniens", avait-ils souligné. Lors de la première réunion d'Amman, Palestiniens et Israéliens avaient exprimé leur attachement à la relance des négociations de paix, mais aucune mesure n'est entreprise en ce sens par Israël, responsable de l'impasse actuelle, née de la poursuite des activités de colonisation illégales dans les territoires palestiniens occupés. Depuis l'arrêt du processus de paix fin septembre dernier, les autorités d'occupation israéliennes n'ont pas cessé d'approuver des projets de construction de milliers de nouvelles colonies sur les terres palestiniennes, notamment à El-Qods et en Cisjordanie occupée. Fin décembre dernier, les autorités israéliennes avaient autorisé la construction d'un complexe touristique dans le quartier de Silwan, dans la partie orientale d'El-Qods, où quelques jours auparavant elles avaient donné leur feu vert à la construction de 130 nouveaux logements dans un quartier de colonisation dans la ville. Les projets de colonisation israéliens illégaux, vivement condamnés par la communauté internationale, prouvent une fois de plus l'intention du gouvernement israélien de judaïser les territoires palestiniens occupés. Sous l'immunité internationale, Israël refuse de geler ses activités de colonisation ainsi que ces graves et incessantes violations des droits de l'homme dans les territoires occupés, une attitude qui rend difficile la mission du Quartette international. Appelé à résoudre les questions de colonisation, des frontières et de la sécurité avant le 26 janvier, le Quartette a suggéré un dialogue de proximité entre Israéliens et Palestiniens, qui se tiendrait sur plusieurs mois en vue de préparer la reprise des pourparlers directes. Pour toute reprise du dialogue, la partie palestinienne exige toujours un arrêt total de la colonisation et la reconnaissance par Israël de l'Etat de Palestine établi sur les frontières de 1967. "Si le Quartette ne parvient pas à réunir Israéliens et Palestiniens autour de la table des négociations d'ici le 26 janvier, cela signifiera qu'il aura échoué dans sa mission et que la direction palestinienne devra réviser sa position", avait averti récemment le président palestinien Mahmoud Abbas. En cas d'échec, "toutes les options nous seront ouvertes", avait-t-il mis en garde. Début janvier, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe chargé des affaires des territoires arabes occupés, Mohamed Sobeih, avait appelé le Quartette à prendre une décision "ferme" face à cette politique de colonisation israélienne, qui a poussé en septembre dernier les Palestiniens à recourir aux Nations unies pour demander la reconnaissance de leur Etat et son adhésion à l'Organisation. "Le Quartette (Onu-UE-Russie-EtatsUnis) doit adopter une position ferme sur la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés", avait-il insisté. Un projet arabo-palestinien condamnant la colonisation juive avait, rappelle-t-on, été présenté en 2011 à l'Onu, mais il avait été bloqué par les Etats-Unis, qui ont, pourtant, appelé plusieurs fois leur allié à cesser ses activités illégales. En outre, les Etats-Unis, qui ont parrainé pour de longues années le processus de paix israélo-palestinien, étaient le premier pays à avoir brandi la menace d'utiliser son veto contre la candidature palestinienne à l'Onu. Des représentants palestiniens, israéliens et du Quartette international tiennent depuis lundi une nouvelle réunion à Amman, sous l'égide de la Jordanie, pour explorer les possibilités de relancer les négociations de paix suspendues depuis plus d'un an en raison de la colonisation juive. Cette réunion, la seconde en une semaine après celle de mardi dernier, constitue une nouvelle chance pour le Quartette international pour convaincre Israël de présenter ses réponses sur les questions des frontières et de la sécurité, toujours en suspens. La délégation palestinienne est dirigée par le négociateur Saëb Arekat, membre de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), alors que les Israéliens sont représentés à cette réunion par Ishak Mulkho, conseiller du gouvernement de l'occupation israélienne. La partie palestinienne avait remis ses propositions sur ces deux points au Quartette lors de la précédente réunion mardi dernier à Amman sous la médiation du ministre Jordanie des Affaires étrangères Nacer Jawdah. "La tenue d'une série de réunions à Amman est décidée sur la base des efforts diplomatiques consentis en ce sens ces derniers temps par le roi de Jordanie Abdellah II pour surmonter l'impasse qui freine l'avancement du processus de paix", avait déclaré dernièrement le chef de la diplomatie jordanienne. Les efforts positifs de la Jordanie "ont liens avec l'intérêt du pays et avec les questions du statut final qui touchent directement aussi aux intérêts jordaniens", avait-ils souligné. Lors de la première réunion d'Amman, Palestiniens et Israéliens avaient exprimé leur attachement à la relance des négociations de paix, mais aucune mesure n'est entreprise en ce sens par Israël, responsable de l'impasse actuelle, née de la poursuite des activités de colonisation illégales dans les territoires palestiniens occupés. Depuis l'arrêt du processus de paix fin septembre dernier, les autorités d'occupation israéliennes n'ont pas cessé d'approuver des projets de construction de milliers de nouvelles colonies sur les terres palestiniennes, notamment à El-Qods et en Cisjordanie occupée. Fin décembre dernier, les autorités israéliennes avaient autorisé la construction d'un complexe touristique dans le quartier de Silwan, dans la partie orientale d'El-Qods, où quelques jours auparavant elles avaient donné leur feu vert à la construction de 130 nouveaux logements dans un quartier de colonisation dans la ville. Les projets de colonisation israéliens illégaux, vivement condamnés par la communauté internationale, prouvent une fois de plus l'intention du gouvernement israélien de judaïser les territoires palestiniens occupés. Sous l'immunité internationale, Israël refuse de geler ses activités de colonisation ainsi que ces graves et incessantes violations des droits de l'homme dans les territoires occupés, une attitude qui rend difficile la mission du Quartette international. Appelé à résoudre les questions de colonisation, des frontières et de la sécurité avant le 26 janvier, le Quartette a suggéré un dialogue de proximité entre Israéliens et Palestiniens, qui se tiendrait sur plusieurs mois en vue de préparer la reprise des pourparlers directes. Pour toute reprise du dialogue, la partie palestinienne exige toujours un arrêt total de la colonisation et la reconnaissance par Israël de l'Etat de Palestine établi sur les frontières de 1967. "Si le Quartette ne parvient pas à réunir Israéliens et Palestiniens autour de la table des négociations d'ici le 26 janvier, cela signifiera qu'il aura échoué dans sa mission et que la direction palestinienne devra réviser sa position", avait averti récemment le président palestinien Mahmoud Abbas. En cas d'échec, "toutes les options nous seront ouvertes", avait-t-il mis en garde. Début janvier, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe chargé des affaires des territoires arabes occupés, Mohamed Sobeih, avait appelé le Quartette à prendre une décision "ferme" face à cette politique de colonisation israélienne, qui a poussé en septembre dernier les Palestiniens à recourir aux Nations unies pour demander la reconnaissance de leur Etat et son adhésion à l'Organisation. "Le Quartette (Onu-UE-Russie-EtatsUnis) doit adopter une position ferme sur la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés", avait-il insisté. Un projet arabo-palestinien condamnant la colonisation juive avait, rappelle-t-on, été présenté en 2011 à l'Onu, mais il avait été bloqué par les Etats-Unis, qui ont, pourtant, appelé plusieurs fois leur allié à cesser ses activités illégales. En outre, les Etats-Unis, qui ont parrainé pour de longues années le processus de paix israélo-palestinien, étaient le premier pays à avoir brandi la menace d'utiliser son veto contre la candidature palestinienne à l'Onu.