La justice iranienne a annoncé à la surprise générale la condamnation à mort d'un citoyen américano-iranien pour "espionnage". La justice iranienne a annoncé à la surprise générale la condamnation à mort d'un citoyen américano-iranien pour "espionnage". Les rapports entre l'Iran et les Etats-Unis, déjà suffisamment fragiles et conflictuels, connaissent un nouveau choc. La justice iranienne, contrôlée par les conservateurs du régime islamique, a jeté un pavé dans la mare en annonçant lundi la condamnation à mort d'un ressortissant américain, d'origine iranienne, arrêté en Iran et jugé pour espionnage en faveur des Etats-Unis. Cette condamnation inattendue, délivrée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran et confirmée ce matin par le bureau du procureur général iranien, risque indubitablement d'alourdir les contentieux entre les deux pays, rapporte Le Point. Âgé de 28 ans, Amir Mirzaï Hekmati, né aux Etats-Unis de parents iraniens, est un ancien Marine. Repéré en Afghanistan puis arrêté en Iran, il a été accusé d'espionnage et de coopération avec la CIA. Pour la justice iranienne, basée sur la charia depuis la révolution islamique de 1979, ces deux délits, assimilés à une accusation de "moharebeh" (guerre contre Dieu) et de "Mmofssed fel-arz" (corruption sur terre), sont passibles de la peine capitale. Cette lourde sentence, rendue malgré les appels incessants de Washington en faveur de son ressortissant, intervient dans un climat d'extrême tension entre les deux pays, mais également entre l'Iran et la communauté internationale. Provocations iraniennes Soupçonnant le régime iranien de mener un programme nucléaire militaire et accusant Téhéran de violer les droits de l'Homme en réprimant l'opposition ainsi que de soutenir le terrorisme, les Etats-Unis mais aussi l'Europe ont d'ailleurs récemment renforcé les sanctions économiques, pétrolières et financières contre la République islamique. Ce nouvel incident ne va pas aider à apaiser les relations entre Téhéran et Washington. Depuis plusieurs semaines, le régime islamique ne cesse, en effet, de multiplier les menaces et les provocations. Dernière en date, la campagne médiatique et militaire de Téhéran autour d'une hypothétique fermeture du détroit stratégique d'Ormuz, à l'entrée du Golfe, en cas de boycott des exportations pétrolières iraniennes. En agissant ainsi, la République islamique trahit son anxiété grandissante. Déjà, le mois dernier, les forces armées iraniennes avaient annoncé en grande pompe la capture d'un drone américain, avant de se lancer dans d'importantes manœuvres militaires dans la zone ultrasensible du détroit d'Ormuz, par où transitent chaque jour environ 16 millions de barils de brut. Espoir infime Pourtant, le bras de fer entre les deux pays a connu la semaine dernière une courte trêve. La marine américaine a, en effet, sauvé treize marins iraniens dans les eaux du Golfe, un geste applaudi par Téhéran qui semblait pouvoir apaiser les tensions bilatérales. Mais la condamnation à mort de l'Irano-Américain devrait a fortiori dégrader encore ce climat. D'autant plus que les services secrets iraniens, dont le rôle gagne sensiblement en importance au sein du régime islamique, ont accusé l'Américain d'avoir reçu "formation et entraînement dans des bases américaines en Afghanistan et en Irak", deux pays voisins de l'Iran. Condamné à mort à l'issue d'un procès rapide, court et très médiatisé assorti d'aveux télévisés fin décembre à Téhéran, le prévenu possède encore une infime lueur d'espoir, sa peine capitale devant être approuvée par la Cour suprême iranienne, plus haute instance judiciaire du régime. Les rapports entre l'Iran et les Etats-Unis, déjà suffisamment fragiles et conflictuels, connaissent un nouveau choc. La justice iranienne, contrôlée par les conservateurs du régime islamique, a jeté un pavé dans la mare en annonçant lundi la condamnation à mort d'un ressortissant américain, d'origine iranienne, arrêté en Iran et jugé pour espionnage en faveur des Etats-Unis. Cette condamnation inattendue, délivrée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran et confirmée ce matin par le bureau du procureur général iranien, risque indubitablement d'alourdir les contentieux entre les deux pays, rapporte Le Point. Âgé de 28 ans, Amir Mirzaï Hekmati, né aux Etats-Unis de parents iraniens, est un ancien Marine. Repéré en Afghanistan puis arrêté en Iran, il a été accusé d'espionnage et de coopération avec la CIA. Pour la justice iranienne, basée sur la charia depuis la révolution islamique de 1979, ces deux délits, assimilés à une accusation de "moharebeh" (guerre contre Dieu) et de "Mmofssed fel-arz" (corruption sur terre), sont passibles de la peine capitale. Cette lourde sentence, rendue malgré les appels incessants de Washington en faveur de son ressortissant, intervient dans un climat d'extrême tension entre les deux pays, mais également entre l'Iran et la communauté internationale. Provocations iraniennes Soupçonnant le régime iranien de mener un programme nucléaire militaire et accusant Téhéran de violer les droits de l'Homme en réprimant l'opposition ainsi que de soutenir le terrorisme, les Etats-Unis mais aussi l'Europe ont d'ailleurs récemment renforcé les sanctions économiques, pétrolières et financières contre la République islamique. Ce nouvel incident ne va pas aider à apaiser les relations entre Téhéran et Washington. Depuis plusieurs semaines, le régime islamique ne cesse, en effet, de multiplier les menaces et les provocations. Dernière en date, la campagne médiatique et militaire de Téhéran autour d'une hypothétique fermeture du détroit stratégique d'Ormuz, à l'entrée du Golfe, en cas de boycott des exportations pétrolières iraniennes. En agissant ainsi, la République islamique trahit son anxiété grandissante. Déjà, le mois dernier, les forces armées iraniennes avaient annoncé en grande pompe la capture d'un drone américain, avant de se lancer dans d'importantes manœuvres militaires dans la zone ultrasensible du détroit d'Ormuz, par où transitent chaque jour environ 16 millions de barils de brut. Espoir infime Pourtant, le bras de fer entre les deux pays a connu la semaine dernière une courte trêve. La marine américaine a, en effet, sauvé treize marins iraniens dans les eaux du Golfe, un geste applaudi par Téhéran qui semblait pouvoir apaiser les tensions bilatérales. Mais la condamnation à mort de l'Irano-Américain devrait a fortiori dégrader encore ce climat. D'autant plus que les services secrets iraniens, dont le rôle gagne sensiblement en importance au sein du régime islamique, ont accusé l'Américain d'avoir reçu "formation et entraînement dans des bases américaines en Afghanistan et en Irak", deux pays voisins de l'Iran. Condamné à mort à l'issue d'un procès rapide, court et très médiatisé assorti d'aveux télévisés fin décembre à Téhéran, le prévenu possède encore une infime lueur d'espoir, sa peine capitale devant être approuvée par la Cour suprême iranienne, plus haute instance judiciaire du régime.