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Le bateau le Labici-B voué au sabordage
Il encombrait le port de Béjaïa
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 01 - 2012

Le port de Béjaïa va se débarrasser du Labici-B, un général cargo battant pavillon "St-Vincent", qui y est abandonné depuis 2001. Le PDG de l'Entreprise portuaire de Béjaïa a pris la décision de le couler avant le 25 janvier en cours faute d'avoir pu lui trouver un autre sort. "Le bâtiment en question sera envoyé par le fond", a indiqué M. Djelloul Achour, se réjouissant de pouvoir enfin se débarrasser d'un "corps mort" encombrant, du fait qu'il occupe inutilement un poste à quai et charriant de surcroît, moult soucis, pour sa maintenance et sa sécurité.
"La décision d'ordre gouvernemental s'est imposée après les échecs répétés de sa mise en vente et l'impossibilité de lui trouver un autre destin", a-t-il expliqué, soulignant que "l'idée de son démantèlement a été entretenue pendant plusieurs mois, mais sans aboutir, les candidats à l'opération se ravisant à chaque fois, faute de moyens techniques".
Le Labici-B a défrayé la chronique, après la fuite de son armateur, qui, en raison du cumul de ses dettes, a préféré prendre la clé des champs, en abandonnant et le bateau et son équipage, composé de 11 membres.
Le cargo a appareillé au port de Calais, avec à son bord une cargaison de sucre, avant d'accoster à Bejaïa, où il n'a depuis jamais largué ses amarres. Immobilisé, dès son arrivée à Bejaïa, il a été officiellement saisi sur arrêt de justice en 2003, puis soumis à une déchéance de propriété, a-t-il rappelé.
L'APS rapporte que les services des Domaines qui s'en sont saisi, l'ont proposé à la vente aux enchères par trois fois, sans toutefois trouver acquéreur, en raison de la faiblesse des offres, dont le niveau n'est jamais allé au-delà de 800.000 dollars. Si bien qu'en raison de ses avaries, de ses conséquences sur la sécurité du port, il ne restait qu'une décision à prendre, en l'occurrence, son sabordage.
Son immersion se fera sous l'autorité du ministère de l'Environnement, sollicité pour déterminer la zone de destruction, a souligné M. Achour précisant qu'avant le sabordage "il sera procédé à la totale dépollution du bâtiment, notamment en l'expurgeant de toutes ses charges de graisses et d'hydrocarbures".
Sa destruction, outre l'opportunité qu'elle offre de récupérer le poste à quai occupé, va permettre à l'entreprise Cosider, d'intervenir rapidement sur les lieux pour procéder au confortement et aux réalignements des quais environnants.
Le port de Béjaïa va se débarrasser du Labici-B, un général cargo battant pavillon "St-Vincent", qui y est abandonné depuis 2001. Le PDG de l'Entreprise portuaire de Béjaïa a pris la décision de le couler avant le 25 janvier en cours faute d'avoir pu lui trouver un autre sort. "Le bâtiment en question sera envoyé par le fond", a indiqué M. Djelloul Achour, se réjouissant de pouvoir enfin se débarrasser d'un "corps mort" encombrant, du fait qu'il occupe inutilement un poste à quai et charriant de surcroît, moult soucis, pour sa maintenance et sa sécurité.
"La décision d'ordre gouvernemental s'est imposée après les échecs répétés de sa mise en vente et l'impossibilité de lui trouver un autre destin", a-t-il expliqué, soulignant que "l'idée de son démantèlement a été entretenue pendant plusieurs mois, mais sans aboutir, les candidats à l'opération se ravisant à chaque fois, faute de moyens techniques".
Le Labici-B a défrayé la chronique, après la fuite de son armateur, qui, en raison du cumul de ses dettes, a préféré prendre la clé des champs, en abandonnant et le bateau et son équipage, composé de 11 membres.
Le cargo a appareillé au port de Calais, avec à son bord une cargaison de sucre, avant d'accoster à Bejaïa, où il n'a depuis jamais largué ses amarres. Immobilisé, dès son arrivée à Bejaïa, il a été officiellement saisi sur arrêt de justice en 2003, puis soumis à une déchéance de propriété, a-t-il rappelé.
L'APS rapporte que les services des Domaines qui s'en sont saisi, l'ont proposé à la vente aux enchères par trois fois, sans toutefois trouver acquéreur, en raison de la faiblesse des offres, dont le niveau n'est jamais allé au-delà de 800.000 dollars. Si bien qu'en raison de ses avaries, de ses conséquences sur la sécurité du port, il ne restait qu'une décision à prendre, en l'occurrence, son sabordage.
Son immersion se fera sous l'autorité du ministère de l'Environnement, sollicité pour déterminer la zone de destruction, a souligné M. Achour précisant qu'avant le sabordage "il sera procédé à la totale dépollution du bâtiment, notamment en l'expurgeant de toutes ses charges de graisses et d'hydrocarbures".
Sa destruction, outre l'opportunité qu'elle offre de récupérer le poste à quai occupé, va permettre à l'entreprise Cosider, d'intervenir rapidement sur les lieux pour procéder au confortement et aux réalignements des quais environnants.


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