Nouara a, grâce à sa voix cristalline, réussi à briser le joug d'une société où la femme reste opprimée autant par l'Homme que par des traditions la reléguant au second ordre. Elle a ainsi rompu ses chaînes et porté avec courage la lutte de toute femme pour le droit d'exister... Nouara a, grâce à sa voix cristalline, réussi à briser le joug d'une société où la femme reste opprimée autant par l'Homme que par des traditions la reléguant au second ordre. Elle a ainsi rompu ses chaînes et porté avec courage la lutte de toute femme pour le droit d'exister... Les chanteurs d'expression kabyle ne manquent aucune occasion pour se produire sur les scènes artistiques afin de célébrer, commémorer, remercier et rendre hommage à telle ou telle personnalité du monde artistique ou autres évènements… Aujourd'hui les Algériens fêtent Yennayer (Nouvel An berbère), en cette occasion plusieurs galas ont été organisés pour célébrer comme il se doit cette date symbole pour les peuples d'Afrique du Nord. En cette occasion la diva de la chanson kabyle Nouara animera aujourd'hui 12 janvier à partir de 20h, une soirée spécial Yennayer au centre culturel Aïssa-Messaoudi de la Radio algérienne, un gala organisé par la Chaîne II. La diva de la chanson kabyle Nouara n'est plus à présenter puisqu'elle s'est imposée sur la scène artistique depuis les années 60. La première apparition de l'artiste a été dans l'émission déstinée aux enfants d'Abdelmadjid Bali où elle avait interprété plusieurs chansonnettes à l'instar d'Afus a lênber. Sa voix a été une véritable révélation et elle n'a pas tardé à se produire dans une autre émission, musicale cette fois-ci, Music Hall de Radio de Taleb Rabah. Sa carrière dès lors était bien lancée et même le grand Chérif Kheddam l'a prise sous son aile persuadé du grand talent artistique de Nouara. Elle est ainsi devenue l'ambassadrice de la chanson d'expression kabyle en interprétant les beaux textes et mélodies composées par le maestro Chérif Kheddam. Sa voix mélodieuse a fait le reste et c'est un véritable engouement pour les chants de la jeune artiste de l'époque. Depuis cet engouement ne s'est jamais démenti et Nouara n'a nullement cédé à la facilité et au chant des sirènes puisqu'elle a travaillé avec les plus grands. En effet, vers la fin des années 60, Nouara a été courtisée- musicalement parlant- par les plus grands artistes de l'époque : Medjahed Hamid, Ben Mohammed, Hassene Abassi, Lhacène Ziani, Idir... Nouara a, grâce à sa voix cristalline et son talent, réussi à briser le joug d'une société où la femme est opprimée autant par l'Homme que par des traditions la reléguant au second ordre et lui interdisant même de s'exprimer. Elle a ainsi rompu ses chaînes et porté avec courage la lutte de toute femme pour le droit d'exister en tant qu'être humain à part entière. En parallèle de ses talents lyriques, Nouara était également comédienne, interprétant plusieurs rôles dans des pièces produites pour la Chaîne II. Elle a aussi animé l'émission féminine Urar Lxalat. Le chanteur assassiné Matoub Lounès l'avait surnommé « la diva de la chanson kabyle », le défunt Matoub avait interprété avec elle l'un de ses meilleurs albums Hymne à Boudiaf, le président algérien assassiné en 1992. Nouara, de son vrai nom Hamizi Zahia, est originaire de Kabylie où elle est née le 15 août 1945 à Azazga, sa famille s'est installée à La Casbah d'Alger. Le gala de ce soir au centre culturel de la radio algérienne Aïssa-Messaoudi sera donc une belle opportunité, pour les amateurs des belles mélodies et beaux textes, de passer une soirée certainement inoubliable en compagnie de l'une des pionnières de la chanson d'expression berbère, la diva Nouara. Les chanteurs d'expression kabyle ne manquent aucune occasion pour se produire sur les scènes artistiques afin de célébrer, commémorer, remercier et rendre hommage à telle ou telle personnalité du monde artistique ou autres évènements… Aujourd'hui les Algériens fêtent Yennayer (Nouvel An berbère), en cette occasion plusieurs galas ont été organisés pour célébrer comme il se doit cette date symbole pour les peuples d'Afrique du Nord. En cette occasion la diva de la chanson kabyle Nouara animera aujourd'hui 12 janvier à partir de 20h, une soirée spécial Yennayer au centre culturel Aïssa-Messaoudi de la Radio algérienne, un gala organisé par la Chaîne II. La diva de la chanson kabyle Nouara n'est plus à présenter puisqu'elle s'est imposée sur la scène artistique depuis les années 60. La première apparition de l'artiste a été dans l'émission déstinée aux enfants d'Abdelmadjid Bali où elle avait interprété plusieurs chansonnettes à l'instar d'Afus a lênber. Sa voix a été une véritable révélation et elle n'a pas tardé à se produire dans une autre émission, musicale cette fois-ci, Music Hall de Radio de Taleb Rabah. Sa carrière dès lors était bien lancée et même le grand Chérif Kheddam l'a prise sous son aile persuadé du grand talent artistique de Nouara. Elle est ainsi devenue l'ambassadrice de la chanson d'expression kabyle en interprétant les beaux textes et mélodies composées par le maestro Chérif Kheddam. Sa voix mélodieuse a fait le reste et c'est un véritable engouement pour les chants de la jeune artiste de l'époque. Depuis cet engouement ne s'est jamais démenti et Nouara n'a nullement cédé à la facilité et au chant des sirènes puisqu'elle a travaillé avec les plus grands. En effet, vers la fin des années 60, Nouara a été courtisée- musicalement parlant- par les plus grands artistes de l'époque : Medjahed Hamid, Ben Mohammed, Hassene Abassi, Lhacène Ziani, Idir... Nouara a, grâce à sa voix cristalline et son talent, réussi à briser le joug d'une société où la femme est opprimée autant par l'Homme que par des traditions la reléguant au second ordre et lui interdisant même de s'exprimer. Elle a ainsi rompu ses chaînes et porté avec courage la lutte de toute femme pour le droit d'exister en tant qu'être humain à part entière. En parallèle de ses talents lyriques, Nouara était également comédienne, interprétant plusieurs rôles dans des pièces produites pour la Chaîne II. Elle a aussi animé l'émission féminine Urar Lxalat. Le chanteur assassiné Matoub Lounès l'avait surnommé « la diva de la chanson kabyle », le défunt Matoub avait interprété avec elle l'un de ses meilleurs albums Hymne à Boudiaf, le président algérien assassiné en 1992. Nouara, de son vrai nom Hamizi Zahia, est originaire de Kabylie où elle est née le 15 août 1945 à Azazga, sa famille s'est installée à La Casbah d'Alger. Le gala de ce soir au centre culturel de la radio algérienne Aïssa-Messaoudi sera donc une belle opportunité, pour les amateurs des belles mélodies et beaux textes, de passer une soirée certainement inoubliable en compagnie de l'une des pionnières de la chanson d'expression berbère, la diva Nouara.