Dans la wilaya de Béjaïa, à mi-parcours de la campagne oléicole 2011-2012, seuls 4 millions de litres d'huile d'olive ont été "enfûtés", laissant présager une récolte, en fin de saison, nettement en baisse comparativement à la campagne 2010-2011, qui avait enregistré une production de l'ordre de 15 millions de litres, selon le directeur de wilaya des services agricoles (DSA). Dans la wilaya de Béjaïa, à mi-parcours de la campagne oléicole 2011-2012, seuls 4 millions de litres d'huile d'olive ont été "enfûtés", laissant présager une récolte, en fin de saison, nettement en baisse comparativement à la campagne 2010-2011, qui avait enregistré une production de l'ordre de 15 millions de litres, selon le directeur de wilaya des services agricoles (DSA). Tablant sur une collecte de 8 à 9 millions de litres en fin de campagne, les prévisions ont été basées sur les rendements atteints, établis à 22,4 litres par quintal et une superficie traitée de quelque 25.000 hectares, soit la moitié du verger oléicole local, a expliqué à l'APS M. Bouaziz Noui, misant sur "une saison en dessous de la moyenne", celle-ci étant évaluée, bon an mal an, à 10 millions de litres d'huile et une cueillette d'olives de 495.000 quintaux. Le caractère alternatif de la culture oléicole, qui veut qu'à une bonne année succède une mauvaise année, explique cette baisse, néanmoins, il existe d'autres facteurs. Par son aspect artisanal, l'oléiculture continue à pécher, notamment en matière de cueillette où l'absence de savoir-faire inflige d'importants dommages à l'olivier. En utilisant la gaule ou pire en secouant à la main vigoureusement les branches pour faire tomber le fruit, les paysans dégradent, souvent inconsciemment, l'arbre, en affectant notamment sa floraison. En fait, le manque de savoir-faire se retrouve dans toutes les étapes de la production, qu'il s'agisse de conduite technique des vergers, de taille ou de cueillette, si bien que l'effort entrepris par la DSA et les services techniques des institutions locales spécialisées reste essentiellement axé sur la formation et la sensibilisation, de sorte à apprendre aux oléiculteurs profanes le bon geste et les bonnes méthodes, a encore relevé le DSA. A ces facteurs défavorables, M. Bouaziz n'a, cependant, pas manqué d'évoquer les incendies de forêt qui, l'été dernier, ont valu à la wilaya la destruction de 800 hectares d'arbres fruitiers, dont 60% constitués d'oliviers. Cette baisse de la production prévisionnelle va nécessairement influer, du fait de sa raréfaction, sur les prix de cession de l'huile d'olive qui connaît déjà des coûts que d'aucuns considèrent élevés (plus de 500 dinars le litre), Béjaïa étant un des bassins nationaux les plus en vue, avec une part de production nationale de plus de 30 %, souligne l'APS. Une situation qui n'est pas sans susciter également des inquiétudes sur le niveau de consommation du produit, autant localement qu'au niveau national. Selon M. Bouaziz, moins de deux litres en moyenne par an et par habitant, alors que dans les régions du centre, réputées friandes d'huile d'olive, la consommation ne dépasse pas 10 litres par habitant. Tablant sur une collecte de 8 à 9 millions de litres en fin de campagne, les prévisions ont été basées sur les rendements atteints, établis à 22,4 litres par quintal et une superficie traitée de quelque 25.000 hectares, soit la moitié du verger oléicole local, a expliqué à l'APS M. Bouaziz Noui, misant sur "une saison en dessous de la moyenne", celle-ci étant évaluée, bon an mal an, à 10 millions de litres d'huile et une cueillette d'olives de 495.000 quintaux. Le caractère alternatif de la culture oléicole, qui veut qu'à une bonne année succède une mauvaise année, explique cette baisse, néanmoins, il existe d'autres facteurs. Par son aspect artisanal, l'oléiculture continue à pécher, notamment en matière de cueillette où l'absence de savoir-faire inflige d'importants dommages à l'olivier. En utilisant la gaule ou pire en secouant à la main vigoureusement les branches pour faire tomber le fruit, les paysans dégradent, souvent inconsciemment, l'arbre, en affectant notamment sa floraison. En fait, le manque de savoir-faire se retrouve dans toutes les étapes de la production, qu'il s'agisse de conduite technique des vergers, de taille ou de cueillette, si bien que l'effort entrepris par la DSA et les services techniques des institutions locales spécialisées reste essentiellement axé sur la formation et la sensibilisation, de sorte à apprendre aux oléiculteurs profanes le bon geste et les bonnes méthodes, a encore relevé le DSA. A ces facteurs défavorables, M. Bouaziz n'a, cependant, pas manqué d'évoquer les incendies de forêt qui, l'été dernier, ont valu à la wilaya la destruction de 800 hectares d'arbres fruitiers, dont 60% constitués d'oliviers. Cette baisse de la production prévisionnelle va nécessairement influer, du fait de sa raréfaction, sur les prix de cession de l'huile d'olive qui connaît déjà des coûts que d'aucuns considèrent élevés (plus de 500 dinars le litre), Béjaïa étant un des bassins nationaux les plus en vue, avec une part de production nationale de plus de 30 %, souligne l'APS. Une situation qui n'est pas sans susciter également des inquiétudes sur le niveau de consommation du produit, autant localement qu'au niveau national. Selon M. Bouaziz, moins de deux litres en moyenne par an et par habitant, alors que dans les régions du centre, réputées friandes d'huile d'olive, la consommation ne dépasse pas 10 litres par habitant.