Le pétrole a fini vendredi en baisse à New York, pénalisé par des mouvements négatifs sur le marché après l'annonce de la dégradation de la note de la France, des tensions sur le front de l'approvisionnement en Iran et au Nigeria limitant son recul. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en février a terminé à 98,70 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en baisse de 40 cents par rapport à la veille. "Les prix du pétrole sont plus élevés que ce que nous aurions pu imaginer vu la négativité du marché", a relevé Matt Smith de Summit Energy (Schneider Electric). Peu avant la fermeture, le gouvernement français avait confirmé que la France avait perdu son "triple A", la meilleure note financière possible, abaissée d'un cran, à AA+, par l'agence d'évaluation Standard and Poor's. "Les prix du pétrole finissent cette semaine en résistant relativement bien" du fait "des incertitudes persistantes sur le front politique" en Iran et au Nigeria, a ajouté Matt Smith. Les prix du pétrole s'étaient brusquement repliés jeudi, le marché spéculant sur un possible report d'un embargo européen sur le brut iranien. Les modalités de l'embargo doivent être discutées lors d'un sommet européen le 23 janvier, alors que Téhéran est soupçonné de développer un programme nucléaire à visée militaire. L'Iran s'est dit jeudi prêt à reprendre des "négociations sérieuses" sur son dossier nucléaire avec les grandes puissances du groupe des 5+1 (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Chine) chargé de ces discussions. Au Nigeria, où la menace d'une grève générale soutient depuis plusieurs jours les cours, les deux principales centrales syndicales ont annoncé une suspension du mouvement. Bourses Les marchés en baisse modérée Les principaux marchés boursiers ont terminé vendredi sur une baisse modérée, résistant à des informations évoquant un abaissement de note imminent de plusieurs pays en zone euro, dont la France, par l'agence de notation Standard & Poor's. S&P a décidé de dégrader la France en lui retirant sa note d'excellence triple A, a indiqué une source gouvernementale sous couvert de l'anonymat, citée par des agences, ajoutant qu'une décision similaire sera prise à l'encontre d'autres pays de la zone euro. La Bourse de Paris a terminé la séance en petit recul (-0,11%). A la clôture, le CAC 40 a cédé 3,49 points pour s'inscrire à 3.196,49 points, dans un volume d'échanges de 2,82 milliards d'euros. L'indice parisien s'est nettement replié en début d'après-midi suite à des rumeurs sur une dégradation de la France par l'agence Standard et Poor's. La Bourse de Londres a également fini dans le rouge, le marché restant cependant soutenu par de bonnes performances des valeurs bancaires et financières. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 25,78 points, soit 0,46% par rapport à la clôture de jeudi, à 5.636,64 points. La Bourse de Francfort a clôturé en baisse de 0,58% à 6.143,08 points, contre 6.179,21 points jeudi à la clôture. En milieu d'échanges, la Bourse de New York limitait sa baisse en dépit de l'annonce de la perte imminente du AAA français : le Dow Jones perdait 0,69% et le Nasdaq 0,62%. Le Dow Jones Industrial Average cédait 85,78 points à 12.385,24 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 16,87 points à 2.707,83 points. Pour l'indice élargi Standard & Poor's 500, il lâchait 0,73% (9,52 points) à 1.285,98 points. Le pétrole a fini vendredi en baisse à New York, pénalisé par des mouvements négatifs sur le marché après l'annonce de la dégradation de la note de la France, des tensions sur le front de l'approvisionnement en Iran et au Nigeria limitant son recul. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en février a terminé à 98,70 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en baisse de 40 cents par rapport à la veille. "Les prix du pétrole sont plus élevés que ce que nous aurions pu imaginer vu la négativité du marché", a relevé Matt Smith de Summit Energy (Schneider Electric). Peu avant la fermeture, le gouvernement français avait confirmé que la France avait perdu son "triple A", la meilleure note financière possible, abaissée d'un cran, à AA+, par l'agence d'évaluation Standard and Poor's. "Les prix du pétrole finissent cette semaine en résistant relativement bien" du fait "des incertitudes persistantes sur le front politique" en Iran et au Nigeria, a ajouté Matt Smith. Les prix du pétrole s'étaient brusquement repliés jeudi, le marché spéculant sur un possible report d'un embargo européen sur le brut iranien. Les modalités de l'embargo doivent être discutées lors d'un sommet européen le 23 janvier, alors que Téhéran est soupçonné de développer un programme nucléaire à visée militaire. L'Iran s'est dit jeudi prêt à reprendre des "négociations sérieuses" sur son dossier nucléaire avec les grandes puissances du groupe des 5+1 (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Chine) chargé de ces discussions. Au Nigeria, où la menace d'une grève générale soutient depuis plusieurs jours les cours, les deux principales centrales syndicales ont annoncé une suspension du mouvement. Bourses Les marchés en baisse modérée Les principaux marchés boursiers ont terminé vendredi sur une baisse modérée, résistant à des informations évoquant un abaissement de note imminent de plusieurs pays en zone euro, dont la France, par l'agence de notation Standard & Poor's. S&P a décidé de dégrader la France en lui retirant sa note d'excellence triple A, a indiqué une source gouvernementale sous couvert de l'anonymat, citée par des agences, ajoutant qu'une décision similaire sera prise à l'encontre d'autres pays de la zone euro. La Bourse de Paris a terminé la séance en petit recul (-0,11%). A la clôture, le CAC 40 a cédé 3,49 points pour s'inscrire à 3.196,49 points, dans un volume d'échanges de 2,82 milliards d'euros. L'indice parisien s'est nettement replié en début d'après-midi suite à des rumeurs sur une dégradation de la France par l'agence Standard et Poor's. La Bourse de Londres a également fini dans le rouge, le marché restant cependant soutenu par de bonnes performances des valeurs bancaires et financières. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 25,78 points, soit 0,46% par rapport à la clôture de jeudi, à 5.636,64 points. La Bourse de Francfort a clôturé en baisse de 0,58% à 6.143,08 points, contre 6.179,21 points jeudi à la clôture. En milieu d'échanges, la Bourse de New York limitait sa baisse en dépit de l'annonce de la perte imminente du AAA français : le Dow Jones perdait 0,69% et le Nasdaq 0,62%. Le Dow Jones Industrial Average cédait 85,78 points à 12.385,24 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 16,87 points à 2.707,83 points. Pour l'indice élargi Standard & Poor's 500, il lâchait 0,73% (9,52 points) à 1.285,98 points.