Midi Libre : Quelle est la portée de la rencontre des opérateurs économiques algériens sur la participation des entreprises nationales à la foire agroalimentaire de Dallas prévue en automne prochain ? Smaïl Chikhoune : C'est une rencontre organisée conjointement entre le Conseil d'affaires algéro-américain et l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) avec la contribution du Wolrd Trade Centre Algérie pour promouvoir les produits agroalimentaires algériens au niveau du continent américain. Nous voulons, cette fois-ci, avoir un pavillon algérien à la Foire internationale de Dallas (Texas). C'est une occasion donc qui est donnée aux exportateurs algériens pour exposer leurs produits et leurs marchandises qui seront, éventuellement, vendus sur le marché américain. Nous savons pertinemment que la politique du gouvernement encourage beaucoup plus les exportations hors hydrocarbures, et il est judicieux de placer des produits algériens du terroir sur un marché aussi vaste et varié que le marché US comportant 50 Etats et voulant toujours découvrir de nouveaux produits (biologiques). Il y a également des produits qui sont très valables en Algérie et qui peuvent trouver des clients en Amérique. Je pense qu'il y a quelque part, un effort à faire de la part des exportateurs algériens pour introduire leurs produits sur le marché international et conquérir un nouveau marché qui n'est pas difficile du tout. De nos jours, il n'y a plus de barrière de la langue, ce n'est plus le cas, et j'estime qu'il a parfaitement sa place sachant que les produits sont diversifiées et organiques et qui sont en Europe comme biologiques et c'est, donc, un marché juteux. Je pense que la circulation d'une foule d'informations concernant cette foire internationale de Dallas va aider les exposants algériens à mieux garnir et étoffer leurs stands au niveau du pavillon algérien, sachant que les Marocains et les Tunisiens sont en force dans cette foire. Il y a même des exposants chinois et portugais, et pourquoi pas des participants et des produits algériens. Il existe même des produits sénégalais étalés durant cette foire américaine de renommée internationale. Il est donc temps pour les producteurs et les opérateurs économiques algériens d'exporter en dehors de l'Europe et aller explorer les opportunités d'exportation vers le continent américain. Des exportateurs algériens ont pris part à différentes foires et salons spécialisés aux Etats-Unis, notamment à Miami, Chicago, Las Vegas... Quels enseignements peut-on tirer de ces participation ? Lors de la dernière Foire de Chicago (Illinois) de nombreuses entreprises et exportateurs algériens ont placé leurs produits, tels que Vitajus, Semouleries industrielles de la Mitidja (SIM), Cevital. Ce sont des exportateurs ayant déjà introduit leurs produits aux Etats-Unis et qui y sont bien commercialisés, d'ailleurs, sachant que ce sont des produits bio. Cette fois-ci nous souhaitons une participation plus nombreuse des entrepreneurs algériens et nous désirons voir plus de PME faire connaître leurs produits. Il existe réellement des opportunités importantes pour investir ce marché. Il faut donc que les entreprises exportatrices osent exporter leurs produits. L'Administration américaine accorde d'importantes facilités et avantages pour les exportateurs algériens du secteur de l'agroalimentaire. Qu'en est-il exactement ? Effectivement, ces prérogatives ont déjà existé, mais malheureusement terminées en décembre dernier. Ces aides consistaient à aider certains pays dont l'Algérie où les exportateurs ne paient pas les droits de douanes et les taxes pour l'entrée de leurs produits aux USA. Il s'agit, donc, d'un avantage extraordinaire. Nous avons reformulé la demande pour que l'administration américaine remette en œuvre ces avantages. Il y a donc beaucoup de possibilités d'exportation et nous voulons y contribuer pour appuyer les exportateurs algériens. Les responsables américains du Commerce vont remettre ces programmes en marché durant l'année 2012 en pensant également au gouvernement algérien qui soutient les exportateurs puisqu'il subventionne les frais et dépenses occasionnés par la participation des exposants algériens à ces foires. Midi Libre : Quelle est la portée de la rencontre des opérateurs économiques algériens sur la participation des entreprises nationales à la foire agroalimentaire de Dallas prévue en automne prochain ? Smaïl Chikhoune : C'est une rencontre organisée conjointement entre le Conseil d'affaires algéro-américain et l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) avec la contribution du Wolrd Trade Centre Algérie pour promouvoir les produits agroalimentaires algériens au niveau du continent américain. Nous voulons, cette fois-ci, avoir un pavillon algérien à la Foire internationale de Dallas (Texas). C'est une occasion donc qui est donnée aux exportateurs algériens pour exposer leurs produits et leurs marchandises qui seront, éventuellement, vendus sur le marché américain. Nous savons pertinemment que la politique du gouvernement encourage beaucoup plus les exportations hors hydrocarbures, et il est judicieux de placer des produits algériens du terroir sur un marché aussi vaste et varié que le marché US comportant 50 Etats et voulant toujours découvrir de nouveaux produits (biologiques). Il y a également des produits qui sont très valables en Algérie et qui peuvent trouver des clients en Amérique. Je pense qu'il y a quelque part, un effort à faire de la part des exportateurs algériens pour introduire leurs produits sur le marché international et conquérir un nouveau marché qui n'est pas difficile du tout. De nos jours, il n'y a plus de barrière de la langue, ce n'est plus le cas, et j'estime qu'il a parfaitement sa place sachant que les produits sont diversifiées et organiques et qui sont en Europe comme biologiques et c'est, donc, un marché juteux. Je pense que la circulation d'une foule d'informations concernant cette foire internationale de Dallas va aider les exposants algériens à mieux garnir et étoffer leurs stands au niveau du pavillon algérien, sachant que les Marocains et les Tunisiens sont en force dans cette foire. Il y a même des exposants chinois et portugais, et pourquoi pas des participants et des produits algériens. Il existe même des produits sénégalais étalés durant cette foire américaine de renommée internationale. Il est donc temps pour les producteurs et les opérateurs économiques algériens d'exporter en dehors de l'Europe et aller explorer les opportunités d'exportation vers le continent américain. Des exportateurs algériens ont pris part à différentes foires et salons spécialisés aux Etats-Unis, notamment à Miami, Chicago, Las Vegas... Quels enseignements peut-on tirer de ces participation ? Lors de la dernière Foire de Chicago (Illinois) de nombreuses entreprises et exportateurs algériens ont placé leurs produits, tels que Vitajus, Semouleries industrielles de la Mitidja (SIM), Cevital. Ce sont des exportateurs ayant déjà introduit leurs produits aux Etats-Unis et qui y sont bien commercialisés, d'ailleurs, sachant que ce sont des produits bio. Cette fois-ci nous souhaitons une participation plus nombreuse des entrepreneurs algériens et nous désirons voir plus de PME faire connaître leurs produits. Il existe réellement des opportunités importantes pour investir ce marché. Il faut donc que les entreprises exportatrices osent exporter leurs produits. L'Administration américaine accorde d'importantes facilités et avantages pour les exportateurs algériens du secteur de l'agroalimentaire. Qu'en est-il exactement ? Effectivement, ces prérogatives ont déjà existé, mais malheureusement terminées en décembre dernier. Ces aides consistaient à aider certains pays dont l'Algérie où les exportateurs ne paient pas les droits de douanes et les taxes pour l'entrée de leurs produits aux USA. Il s'agit, donc, d'un avantage extraordinaire. Nous avons reformulé la demande pour que l'administration américaine remette en œuvre ces avantages. Il y a donc beaucoup de possibilités d'exportation et nous voulons y contribuer pour appuyer les exportateurs algériens. Les responsables américains du Commerce vont remettre ces programmes en marché durant l'année 2012 en pensant également au gouvernement algérien qui soutient les exportateurs puisqu'il subventionne les frais et dépenses occasionnés par la participation des exposants algériens à ces foires.