La comédienne algérienne Biyouna évoque dans son premier solo éponyme à Paris son parcours artistique, sur un ton mêlant nostalgie de la terre natale et volonté d'atteindre les cimes de la gloire, dans son nouvel exil "doré", la France. Au cours de ce show éponyme, présenté vendredi soir à un public restreint de journalistes et de photographes, Biyouna se dévoile, revenant sur ses débuts de danseuse, son arrivée à Paris, ses relations avec sa mère, son rapport complexe au monde moderne. Elle y dresse un portrait de l'Algérie d'aujourd'hui et de ses amours "contrariées" avec la France. Pour l'artiste, les trois objectifs qu'elle s'était fixés depuis son adolescence sont en passe d'être atteints : faire carrière dans la comédie, devenir une grande artiste et avoir comme époux le chanteur Adamo. Avant d'y arriver, elle raconte comment sa vie a fini par basculer lorsqu'elle décide de quitter son pays. De la "casbanière" plus encline aux rencontres conviviales en famille, autour d'un thé et des makroutes, elle se retrouve, depuis son exil, engloutie par les contrariétés d'une "nouvelle vie de star". Programme minceur, spectacles, interviews, voyages d'affaires : tout est mis à profit pour se maintenir au summum de la célébrité. Témoignage de sincérité et de son altruisme, Biyouna profite de sa renommée pour faire sortir de la gadoue son compagnon, Miloud, un "clando" rencontré à l'aéroport à son arrivée à Paris. "Parmi les présents au spectacle, il y a une grande personnalité qui m'a promis de te remettre un titre de séjour valable 132 ans", ironise-t-elle. Dans son one man show de plus d'une heure, l'artiste rend également hommage à sa mère, Djamila : "La blonde platine aux yeux bleus. La plus belle de La Casbah", tient-elle à la qualifier, non sans souligner l'apport de cet être cher à la réussite de sa carrière. "Je regardais dans ses yeux la femme soumise", mais "à la différence de ma mère, je suis de nature rebelle et je dis mon mot quand il le faut", martèle la célèbre comédienne. Biyouna, de son vrai nom Baya Bouzar, sera à l'affiche au théâtre Marigny Popesco du 24 janvier au 31 mars 2012, dans une mise en scène signée Ramzy, célèbre humoriste d'origine algérienne formant un duo avec Eric. L'artiste a co-écrit le texte avec Cyril Cohen. C'est le premier solo de Biyouna sur les planches à Paris, mais sa quatrième prestation théâtrale en France après Electre de Sophocle, Le Quartz en 2006 et La Célestine en 2009. La comédienne algérienne Biyouna évoque dans son premier solo éponyme à Paris son parcours artistique, sur un ton mêlant nostalgie de la terre natale et volonté d'atteindre les cimes de la gloire, dans son nouvel exil "doré", la France. Au cours de ce show éponyme, présenté vendredi soir à un public restreint de journalistes et de photographes, Biyouna se dévoile, revenant sur ses débuts de danseuse, son arrivée à Paris, ses relations avec sa mère, son rapport complexe au monde moderne. Elle y dresse un portrait de l'Algérie d'aujourd'hui et de ses amours "contrariées" avec la France. Pour l'artiste, les trois objectifs qu'elle s'était fixés depuis son adolescence sont en passe d'être atteints : faire carrière dans la comédie, devenir une grande artiste et avoir comme époux le chanteur Adamo. Avant d'y arriver, elle raconte comment sa vie a fini par basculer lorsqu'elle décide de quitter son pays. De la "casbanière" plus encline aux rencontres conviviales en famille, autour d'un thé et des makroutes, elle se retrouve, depuis son exil, engloutie par les contrariétés d'une "nouvelle vie de star". Programme minceur, spectacles, interviews, voyages d'affaires : tout est mis à profit pour se maintenir au summum de la célébrité. Témoignage de sincérité et de son altruisme, Biyouna profite de sa renommée pour faire sortir de la gadoue son compagnon, Miloud, un "clando" rencontré à l'aéroport à son arrivée à Paris. "Parmi les présents au spectacle, il y a une grande personnalité qui m'a promis de te remettre un titre de séjour valable 132 ans", ironise-t-elle. Dans son one man show de plus d'une heure, l'artiste rend également hommage à sa mère, Djamila : "La blonde platine aux yeux bleus. La plus belle de La Casbah", tient-elle à la qualifier, non sans souligner l'apport de cet être cher à la réussite de sa carrière. "Je regardais dans ses yeux la femme soumise", mais "à la différence de ma mère, je suis de nature rebelle et je dis mon mot quand il le faut", martèle la célèbre comédienne. Biyouna, de son vrai nom Baya Bouzar, sera à l'affiche au théâtre Marigny Popesco du 24 janvier au 31 mars 2012, dans une mise en scène signée Ramzy, célèbre humoriste d'origine algérienne formant un duo avec Eric. L'artiste a co-écrit le texte avec Cyril Cohen. C'est le premier solo de Biyouna sur les planches à Paris, mais sa quatrième prestation théâtrale en France après Electre de Sophocle, Le Quartz en 2006 et La Célestine en 2009.