La visite du chef de la diplomatie marocaine, sa première, en Algérie, survient dans un moment crucial, marqué par des développements géostratégiques inédits dans certains pays du Maghreb, la Tunisie et la Libye en l'occurrence. Mais est-ce pour autant qu'Alger et Rabat s'échineraient-ils à aplanir leurs différends sur de si lourds dossiers que la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays et celui du Sahara occidental ? La visite du chef de la diplomatie marocaine, sa première, en Algérie, survient dans un moment crucial, marqué par des développements géostratégiques inédits dans certains pays du Maghreb, la Tunisie et la Libye en l'occurrence. Mais est-ce pour autant qu'Alger et Rabat s'échineraient-ils à aplanir leurs différends sur de si lourds dossiers que la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays et celui du Sahara occidental ? La question mérite bien d'être posée, d'autant que l'Algérie et le Maroc font montre, depuis quelques mois déjà, d'un réchauffement de leurs relations, à travers notamment des visites entre officiels, devenues récurrentes. La visite de Saâd-Eddine El Othmani, issu, pour la précision, du Parti pour la justice et le développement (PJD), formation islamiste majoritaire depuis les dernières élections législatives au Maroc, est une expression nette de l'amélioration substantielle des relations entre Alger et Rabat. Cette visite s'inscrit dans le cadre de "la dynamique constructive engagée par les deux pays à travers l'échange de visites ministérielles et la concertation pour raffermir les liens de fraternité et de coopération qui unissent les deux peuples frères", selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Ce dernier a ajouté que les entretiens entre les deux ministres porteront sur l'examen des voies et moyens "susceptibles de relancer l'Union du Maghreb arabe en réorganisant certaines de ses institutions et de ses mécanismes en vue d'une meilleure efficacité". Toutefois, s'il est vrai que les autorités du Makhzen semblent revenir à de meilleurs sentiments envers l'Algérie, en mettant un terme aux campagnes de dénigrement instrumentalisées, il n'en demeure pas moins que Rabat nourrit de grandes ambitions pour le réouverture des frontières fermées depuis 1993. L'Algérie, intransigeante, sans pour autant fermer la porte définitivement, a conditionné la réouverture de ses frontières avec le Maroc par le règlement de tous les obstacles ayant présidé à leur fermeture. Une allusion nette et sans bavures aux phénomènes néfastes à l'économie nationale qui sont le trafic de drogue, la contrebande et le terrorisme bien sur. Néanmoins, la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) sera la pierre angulaire des pourparlers entre les deux ministres des Affaires étrangères, d'autant que les deux pays semblent converger leurs vues à ce sujet. Le Maroc souhaite une nouvelle dynamique Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du royaume du Maroc, Saâd-Eddine El Othmani, a indiqué hier que sa visite constitue le début d'une série de consultations et d'un processus de coopération entre les deux pays. Dans une déclaration à la presse à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediène, El Othmani a souligné la nécessité de "redynamiser cette coopération bilatérale par des programmes de travail sur le terrain". Le chef de la diplomatie marocaine a également indiqué que sa visite s'inscrivait dans le cadre d'"une volonté commune" des deux pays de tirer avantage de la conjoncture régionale et internationale pour "insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales et les approfondir davantage". Il a également plaidé en faveur d'un élargissement des relations algéro-marocaines à "de nouveaux secteurs" soulignant l'importance de la concertation dans la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et de ses institutions. "Nous sommes aujourd'hui conscients que des mutations sont survenues dans certains pays de l'UMA, des changements à même de nous offrir une meilleure opportunité d'aplanir les entraves à la complémentarité et à l'intégration maghrébine". Et de renchérir que "cette visite constitue, pour nous en tant que nouveau gouvernement du Maroc et pour moi en tant que nouveau ministre des affaires étrangères, l'amorce d'une nouvelle dynamique" pour les relations bilatérales et "reflète la volonté des deux pays à aller de l'avant". "Nous ne pourrons pas tout trancher lors de cette visite ni de discuter de tous les programmes", a-t-il dit ajoutant qu'il s'agit "du début d'un processus de consultations". Le ministre marocain a également plaidé en faveur de la relance de l'UMA. "Nous sommes aujourd'hui conscients que des mutations sont survenues dans certains pays de l'UMA, des changements à même de nous offrir une meilleure opportunité d'aplanir les entraves à la complémentarité et à l'intégration maghrébine", a encore affirmé le ministre marocain des AE. La question mérite bien d'être posée, d'autant que l'Algérie et le Maroc font montre, depuis quelques mois déjà, d'un réchauffement de leurs relations, à travers notamment des visites entre officiels, devenues récurrentes. La visite de Saâd-Eddine El Othmani, issu, pour la précision, du Parti pour la justice et le développement (PJD), formation islamiste majoritaire depuis les dernières élections législatives au Maroc, est une expression nette de l'amélioration substantielle des relations entre Alger et Rabat. Cette visite s'inscrit dans le cadre de "la dynamique constructive engagée par les deux pays à travers l'échange de visites ministérielles et la concertation pour raffermir les liens de fraternité et de coopération qui unissent les deux peuples frères", selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Ce dernier a ajouté que les entretiens entre les deux ministres porteront sur l'examen des voies et moyens "susceptibles de relancer l'Union du Maghreb arabe en réorganisant certaines de ses institutions et de ses mécanismes en vue d'une meilleure efficacité". Toutefois, s'il est vrai que les autorités du Makhzen semblent revenir à de meilleurs sentiments envers l'Algérie, en mettant un terme aux campagnes de dénigrement instrumentalisées, il n'en demeure pas moins que Rabat nourrit de grandes ambitions pour le réouverture des frontières fermées depuis 1993. L'Algérie, intransigeante, sans pour autant fermer la porte définitivement, a conditionné la réouverture de ses frontières avec le Maroc par le règlement de tous les obstacles ayant présidé à leur fermeture. Une allusion nette et sans bavures aux phénomènes néfastes à l'économie nationale qui sont le trafic de drogue, la contrebande et le terrorisme bien sur. Néanmoins, la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) sera la pierre angulaire des pourparlers entre les deux ministres des Affaires étrangères, d'autant que les deux pays semblent converger leurs vues à ce sujet. Le Maroc souhaite une nouvelle dynamique Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du royaume du Maroc, Saâd-Eddine El Othmani, a indiqué hier que sa visite constitue le début d'une série de consultations et d'un processus de coopération entre les deux pays. Dans une déclaration à la presse à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediène, El Othmani a souligné la nécessité de "redynamiser cette coopération bilatérale par des programmes de travail sur le terrain". Le chef de la diplomatie marocaine a également indiqué que sa visite s'inscrivait dans le cadre d'"une volonté commune" des deux pays de tirer avantage de la conjoncture régionale et internationale pour "insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales et les approfondir davantage". Il a également plaidé en faveur d'un élargissement des relations algéro-marocaines à "de nouveaux secteurs" soulignant l'importance de la concertation dans la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et de ses institutions. "Nous sommes aujourd'hui conscients que des mutations sont survenues dans certains pays de l'UMA, des changements à même de nous offrir une meilleure opportunité d'aplanir les entraves à la complémentarité et à l'intégration maghrébine". Et de renchérir que "cette visite constitue, pour nous en tant que nouveau gouvernement du Maroc et pour moi en tant que nouveau ministre des affaires étrangères, l'amorce d'une nouvelle dynamique" pour les relations bilatérales et "reflète la volonté des deux pays à aller de l'avant". "Nous ne pourrons pas tout trancher lors de cette visite ni de discuter de tous les programmes", a-t-il dit ajoutant qu'il s'agit "du début d'un processus de consultations". Le ministre marocain a également plaidé en faveur de la relance de l'UMA. "Nous sommes aujourd'hui conscients que des mutations sont survenues dans certains pays de l'UMA, des changements à même de nous offrir une meilleure opportunité d'aplanir les entraves à la complémentarité et à l'intégration maghrébine", a encore affirmé le ministre marocain des AE.