Le nouveau musée de l'Institut du monde arabe à Paris va ouvrir ses portes au public en février prochain selon la direction de l'établissement culturel . A cette loccasion le patrimoine matériel et immatériel amazigh sera à l'honneur Une trentaine d'objets ayant trait à la vie quotidienne des Berbères, en tant que premiers habitants de l'Afrique du Nord rapporte l'APS, sont mis en évidence dans ce nouveau musée, mais tous évoqués dans une approche thématique. "Le propos est d'aller à la rencontre des hommes et de la société en suivant non pas une approche chronologique classique, mais un parcours-promenade ordonné par thèmes", a indiqué à l'APS la conservatrice en chef du patrimoine et responsable du projet de la refonte du musée, Marie Foissy. Selon elle, tous les objets de culture berbère sont présents tout le long du parcours. "Il ne s'agit pas d'une approche communautaire, mais de présenter, à travers des objets, un pan entier de la culture du monde arabe d'aujourd'hui, dans son ensemble", a-t-elle expliqué. Les objets berbères exposés sont évoqués dans les cinq thèmes retenus pour ce musée, dont Tazlaft (plat creux), les cosmogonies anciennes et les décors à l'instar de Taftilt, genre de bougeoir en terre cuite, provenant de Kabylie (Algérie), et des inscriptions en Tifinagh à travers lesquelles sont notamment évoqués l'ancienneté de cette écriture qui remontrerait à la préhistoire et qui survit, aujourd'hui, à travers le parlé des Touareg (Berbères du Sahara nord-africain et du nord du Sahel). Selon la même responsable, ces objets évoqués dans des thèmes comme "l'Arabie, berceau d'un patrimoine commun", le sacré et figures du divin, les langues et écritures du Golfe, et les nomades Touareg, étaient auparavant entreposés dans le musée Branly de Paris. Pour les promoteurs du projet du nouveau musée, il s'agit de rassembler dans un même lieu une information "émiettée" dans différents départements du Louvre et du Quai Branly, et qui "manquait de lisibilité". "A travers ce musée, le but recherché est non pas de mettre à contribution tous les pays arabes qui seraient représentés par des objets, mais d'évoquer les grandes cultures et les peuples qui composent cette diversité des sociétés du monde arabe", a ajouté Mme Foissy, évoquant la diversité ethnolinguistique d'anciens peuples comme les Berbères, les Kurdes et les Assyrio-Chaldéens Syriaques. La collecte des pièces exposées dans le nouveau musée n'a pas été évidente avec les bouleversements qu'a connus récemment le monde arabe, a-t-elle regretté, relevant toutefois que la plupart des objets d'art exposés proviennent "plus d'Algérie que d'autres pays de la région". Selon ses concepteurs, ce musée répond à la soif de tout visiteur voulant découvrir la culture des sociétés du monde arabe dans ses origines, son élaboration et la continuité de ses vivantes racines. Le nouveau musée de l'Institut du monde arabe à Paris va ouvrir ses portes au public en février prochain selon la direction de l'établissement culturel . A cette loccasion le patrimoine matériel et immatériel amazigh sera à l'honneur Une trentaine d'objets ayant trait à la vie quotidienne des Berbères, en tant que premiers habitants de l'Afrique du Nord rapporte l'APS, sont mis en évidence dans ce nouveau musée, mais tous évoqués dans une approche thématique. "Le propos est d'aller à la rencontre des hommes et de la société en suivant non pas une approche chronologique classique, mais un parcours-promenade ordonné par thèmes", a indiqué à l'APS la conservatrice en chef du patrimoine et responsable du projet de la refonte du musée, Marie Foissy. Selon elle, tous les objets de culture berbère sont présents tout le long du parcours. "Il ne s'agit pas d'une approche communautaire, mais de présenter, à travers des objets, un pan entier de la culture du monde arabe d'aujourd'hui, dans son ensemble", a-t-elle expliqué. Les objets berbères exposés sont évoqués dans les cinq thèmes retenus pour ce musée, dont Tazlaft (plat creux), les cosmogonies anciennes et les décors à l'instar de Taftilt, genre de bougeoir en terre cuite, provenant de Kabylie (Algérie), et des inscriptions en Tifinagh à travers lesquelles sont notamment évoqués l'ancienneté de cette écriture qui remontrerait à la préhistoire et qui survit, aujourd'hui, à travers le parlé des Touareg (Berbères du Sahara nord-africain et du nord du Sahel). Selon la même responsable, ces objets évoqués dans des thèmes comme "l'Arabie, berceau d'un patrimoine commun", le sacré et figures du divin, les langues et écritures du Golfe, et les nomades Touareg, étaient auparavant entreposés dans le musée Branly de Paris. Pour les promoteurs du projet du nouveau musée, il s'agit de rassembler dans un même lieu une information "émiettée" dans différents départements du Louvre et du Quai Branly, et qui "manquait de lisibilité". "A travers ce musée, le but recherché est non pas de mettre à contribution tous les pays arabes qui seraient représentés par des objets, mais d'évoquer les grandes cultures et les peuples qui composent cette diversité des sociétés du monde arabe", a ajouté Mme Foissy, évoquant la diversité ethnolinguistique d'anciens peuples comme les Berbères, les Kurdes et les Assyrio-Chaldéens Syriaques. La collecte des pièces exposées dans le nouveau musée n'a pas été évidente avec les bouleversements qu'a connus récemment le monde arabe, a-t-elle regretté, relevant toutefois que la plupart des objets d'art exposés proviennent "plus d'Algérie que d'autres pays de la région". Selon ses concepteurs, ce musée répond à la soif de tout visiteur voulant découvrir la culture des sociétés du monde arabe dans ses origines, son élaboration et la continuité de ses vivantes racines.