La route tue de plus en plus. Les statistiques rendues publiques par la Gendarmerie nationale l'attestent. L'année 2011 a été une année des plus meurtrières. Et pour preuve, les accidents de la circulation routière ont endeuillé 3.831 familles l'année passée. Ces sinistres, au nombre de 25.023, ont aussi engendré des blessures à 44.936 personnes. Certaines d'entre elles sont mortes de suite et plusieurs autres sont condamnées à vivre avec des handicaps. Selon la Gendarmerie nationale, qui assure la couverture de 80% du réseau routier national, une hausse de 5.621 accidents a été constatée, comparativement à 2010, où il a été enregistré 19.402 cas. Le nombre des décès a également augmenté de 837 cas alors qu'il était en 2010 de 2.994 morts. Celui des blessés a aussi augmenté de 10.674 durant cette période. A en croire les chiffres des 37 Escadrons de la sécurité routière (ESR) de la Gendarmerie nationale, 69 accidents engendrant des décès à 10 personnes et des blessures à 123 autres sont enregistrés chaque jour. L'analyse faite, hier à l'Institut national de la criminologie et de la criminalistique (INCC) de la Gendarmerie nationale à Bouchaoui, à l'ouest d'Alger, par le colonel Dhaoui Chennougha, indique que le comportement humain demeure le facteur causal prépondérant avec plus de 81%. La tranche d'âge de plus de 60% de l'ensemble de ces chauffards est moins de 40 ans. Notons que plus de 50% de ces accidents ont été provoqué par des véhicules utilitaires. Les transporteurs de marchandises ont engendré 22,24% tandis que ceux des voyageurs 28,26%. Les «nouveaux permis» représentent 37,22% du taux global de ces chauffards. Notons en outre que la wilaya de Sétif est en tête de ce triste bilan, suivie par Alger, Oran et Mascara. Pour l'autoroute Est-Ouest, 1.255 accidents de la circulation routière ont été relevés en 2011 alors qu'en 2010 le nombre était de 813. 22 retraits de permis de conduire chaque heure Durant cette période, 193.683 permis de conduire ont été retirés par les gendarmes des 68 Brigades de sécurité routière (BSR) au nombre de 10.359 éléments. Une moyenne de plus de 530 retraits de permis est constatée quotidiennement, soit 22 retraits chaque heure en 2011. En outre, 413.492 délits ainsi que 108.139 infractions aux codes de la route et à la coordination du transport ont été relevés. Aussi, 545.764 amendes forfaitaires ont été enregistrées. Outre la présence des gendarmes notamment dans les «points noirs» de la circulation routière, avec 97.993 radars, tous types confondus, 75.852 PV de contrôle technique ont été établis l'année passée. Au volet des actions préventives, 35.452 campagnes de sensibilisation ont été lancées en faveur des usagers de la route ainsi que 4.089 autres dans les milieux scolaires. Par ailleurs, 2.827 correspondances ont été effectuées aux autorités locales notamment concernant l'état des routes et leur rôle dans la cause des accidents. Un nouveau dispositif, le permis à points, dont l'entrée en vigueur est prévue en novembre 2012, parviendra-t-il à réduire le nombre de ces sinistres voire épargner des vies humaines ? La route tue de plus en plus. Les statistiques rendues publiques par la Gendarmerie nationale l'attestent. L'année 2011 a été une année des plus meurtrières. Et pour preuve, les accidents de la circulation routière ont endeuillé 3.831 familles l'année passée. Ces sinistres, au nombre de 25.023, ont aussi engendré des blessures à 44.936 personnes. Certaines d'entre elles sont mortes de suite et plusieurs autres sont condamnées à vivre avec des handicaps. Selon la Gendarmerie nationale, qui assure la couverture de 80% du réseau routier national, une hausse de 5.621 accidents a été constatée, comparativement à 2010, où il a été enregistré 19.402 cas. Le nombre des décès a également augmenté de 837 cas alors qu'il était en 2010 de 2.994 morts. Celui des blessés a aussi augmenté de 10.674 durant cette période. A en croire les chiffres des 37 Escadrons de la sécurité routière (ESR) de la Gendarmerie nationale, 69 accidents engendrant des décès à 10 personnes et des blessures à 123 autres sont enregistrés chaque jour. L'analyse faite, hier à l'Institut national de la criminologie et de la criminalistique (INCC) de la Gendarmerie nationale à Bouchaoui, à l'ouest d'Alger, par le colonel Dhaoui Chennougha, indique que le comportement humain demeure le facteur causal prépondérant avec plus de 81%. La tranche d'âge de plus de 60% de l'ensemble de ces chauffards est moins de 40 ans. Notons que plus de 50% de ces accidents ont été provoqué par des véhicules utilitaires. Les transporteurs de marchandises ont engendré 22,24% tandis que ceux des voyageurs 28,26%. Les «nouveaux permis» représentent 37,22% du taux global de ces chauffards. Notons en outre que la wilaya de Sétif est en tête de ce triste bilan, suivie par Alger, Oran et Mascara. Pour l'autoroute Est-Ouest, 1.255 accidents de la circulation routière ont été relevés en 2011 alors qu'en 2010 le nombre était de 813. 22 retraits de permis de conduire chaque heure Durant cette période, 193.683 permis de conduire ont été retirés par les gendarmes des 68 Brigades de sécurité routière (BSR) au nombre de 10.359 éléments. Une moyenne de plus de 530 retraits de permis est constatée quotidiennement, soit 22 retraits chaque heure en 2011. En outre, 413.492 délits ainsi que 108.139 infractions aux codes de la route et à la coordination du transport ont été relevés. Aussi, 545.764 amendes forfaitaires ont été enregistrées. Outre la présence des gendarmes notamment dans les «points noirs» de la circulation routière, avec 97.993 radars, tous types confondus, 75.852 PV de contrôle technique ont été établis l'année passée. Au volet des actions préventives, 35.452 campagnes de sensibilisation ont été lancées en faveur des usagers de la route ainsi que 4.089 autres dans les milieux scolaires. Par ailleurs, 2.827 correspondances ont été effectuées aux autorités locales notamment concernant l'état des routes et leur rôle dans la cause des accidents. Un nouveau dispositif, le permis à points, dont l'entrée en vigueur est prévue en novembre 2012, parviendra-t-il à réduire le nombre de ces sinistres voire épargner des vies humaines ?