Des violences d'une intensité sans précédent ont gagné dimanche plusieurs villes proches de Damas alors que la Ligue arabe, dont la mission d'observation a été suspendue en raison de l'escalade la répression, appelle l'ONU à l'aide pour mettre fin à plus de dix mois de répression sanglante. Des violences d'une intensité sans précédent ont gagné dimanche plusieurs villes proches de Damas alors que la Ligue arabe, dont la mission d'observation a été suspendue en raison de l'escalade la répression, appelle l'ONU à l'aide pour mettre fin à plus de dix mois de répression sanglante. Sur le terrain, le bilan des violences a été particulièrement lourd dimanche avec 80 personnes tuées, dont la moitié se trouve être des civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), portant le nombre de tués depuis vendredi à 175. Dimanche dernier, des affrontements entre déserteurs et l'armée régulière ont eu lieu dans des villes proches de Damas, à Aïn Tarma, à environ 4 km de la capitale, et Kafar Batna, dans la même zone, selon le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Il s'agit des combats "les plus violents et les plus proches de Damas" depuis le début de la révolte à la mi-mars, a-t-il souligné. Les chars entrés à Kafar Batna sont ultra-modernes, a-t-il ajouté précisant que "le régime se prépare désormais à d'importants combats dans la province de Damas". Jusqu'ici, la capitale avait été relativement épargnée par la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad qui secoue le pays depuis le 15 mars et a fait plus de 5.400 morts, selon des chiffres de l'ONU datant de début janvier. Le porte-parole de l'Armée syrienne libre (ASL), le commandant Maher Noueimi, a affirmé que le régime a lancé "au cours des dernières 24 heures une offensive sans précédent, utilisant l'artillerie lourde" contre des localités de la province de Damas, en particulier Qalamoun, Rankous et Ghouta. En tout, 40 civils ont été tués par balles dimanche, 5 dans la province d'Idleb (nord-ouest), 2 à Jassem (sud), 14 —dont un enfant de 9 ans— à Homs, 12 à Hama (Centre) et dans sa région —dont huit par des tirs à la mitrailleuse lourde dans le village de Traismeh—, 6 près de Damas, et un à Damas dans le quartier de Jouber par des tirs sur des funérailles, selon l'OSDH. Par ailleurs, 26 soldats ont été tués dans trois attaques différentes, 9 déserteurs ont trouvé la mort ainsi que 5 membres des forces de sécurité, selon la même source. Avant son départ pour l'ONU, M. Arabi, qui doit présenter le plan arabe devant le Conseil de sécurité mardi, a dit espérer "un changement de position" de la Chine et de la Russie, "à l'égard du projet de résolution du Conseil de sécurité, qui devrait adopter le plan arabe". Les pays européens et arabes travaillent sur un texte appelant à un soutien international au plan défendu par la Ligue arabe, qui prévoit l'arrêt des violences et le transfert des pouvoirs du président Assad à son vice-président avant l'ouverture de négociations. Dans l'espoir de peser sur les discussions, Burhan Ghalioun, le chef du CNS, devait également se rendre à l'ONU, dont le secrétaire général, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois appelé la Syrie à "stopper immédiatement le bain de sang". "Les forces de sécurité sont déterminées à aller de l'avant pour rétablir l'ordre et la sécurité, et nettoyer le territoire des hors-la-loi (...) qui tuent des citoyens innocents", a indiqué le ministre syrien de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar. Sur le terrain, le bilan des violences a été particulièrement lourd dimanche avec 80 personnes tuées, dont la moitié se trouve être des civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), portant le nombre de tués depuis vendredi à 175. Dimanche dernier, des affrontements entre déserteurs et l'armée régulière ont eu lieu dans des villes proches de Damas, à Aïn Tarma, à environ 4 km de la capitale, et Kafar Batna, dans la même zone, selon le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Il s'agit des combats "les plus violents et les plus proches de Damas" depuis le début de la révolte à la mi-mars, a-t-il souligné. Les chars entrés à Kafar Batna sont ultra-modernes, a-t-il ajouté précisant que "le régime se prépare désormais à d'importants combats dans la province de Damas". Jusqu'ici, la capitale avait été relativement épargnée par la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad qui secoue le pays depuis le 15 mars et a fait plus de 5.400 morts, selon des chiffres de l'ONU datant de début janvier. Le porte-parole de l'Armée syrienne libre (ASL), le commandant Maher Noueimi, a affirmé que le régime a lancé "au cours des dernières 24 heures une offensive sans précédent, utilisant l'artillerie lourde" contre des localités de la province de Damas, en particulier Qalamoun, Rankous et Ghouta. En tout, 40 civils ont été tués par balles dimanche, 5 dans la province d'Idleb (nord-ouest), 2 à Jassem (sud), 14 —dont un enfant de 9 ans— à Homs, 12 à Hama (Centre) et dans sa région —dont huit par des tirs à la mitrailleuse lourde dans le village de Traismeh—, 6 près de Damas, et un à Damas dans le quartier de Jouber par des tirs sur des funérailles, selon l'OSDH. Par ailleurs, 26 soldats ont été tués dans trois attaques différentes, 9 déserteurs ont trouvé la mort ainsi que 5 membres des forces de sécurité, selon la même source. Avant son départ pour l'ONU, M. Arabi, qui doit présenter le plan arabe devant le Conseil de sécurité mardi, a dit espérer "un changement de position" de la Chine et de la Russie, "à l'égard du projet de résolution du Conseil de sécurité, qui devrait adopter le plan arabe". Les pays européens et arabes travaillent sur un texte appelant à un soutien international au plan défendu par la Ligue arabe, qui prévoit l'arrêt des violences et le transfert des pouvoirs du président Assad à son vice-président avant l'ouverture de négociations. Dans l'espoir de peser sur les discussions, Burhan Ghalioun, le chef du CNS, devait également se rendre à l'ONU, dont le secrétaire général, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois appelé la Syrie à "stopper immédiatement le bain de sang". "Les forces de sécurité sont déterminées à aller de l'avant pour rétablir l'ordre et la sécurité, et nettoyer le territoire des hors-la-loi (...) qui tuent des citoyens innocents", a indiqué le ministre syrien de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar.