Le Front du changement est prêt à nouer des alliances avec les partis qui appellent au "changement" et qui œuvrent à l'aboutissement d'une transition démocratique pacifique en Algérie, quelles que soient leurs tendances politiques, a indiqué hier, à Alger, le porte-parole de ce parti (en voie de constitution), Abdelmadjid Menasra. "Nous sommes prêts à nous allier avec les forces du changement mais pas avec les partis au pouvoir qui assument la responsabilité de la situation actuelle", a déclaré Menasra dans une conférence de presse animée après que sa formation politique eût obtenu du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales l'autorisation de tenir son congrès constitutif. Menasra a fait part de la tenue, les 17 et 18 février prochain, du congrès constitutif du Front du changement qui aura lieu au complexe Mohamed-Boudiaf (Alger) avec la participation de "près de 2.000 délégués représentant l'ensemble des wilayas du pays". Sur le "retard" enregistré, selon lui, dans l'agrément de nouveaux partis, il a accusé les partis de l'Alliance présidentielle d'en être responsables, "en retardant l'échéance de la promulgation de la loi sur les partis". Evoquant le dossier d'agrément présenté par le Front du changement, Menasra a indiqué que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales avait émis des "réserves" sur l'appellation du parti et l'identité de certains membres fondateurs. "Nous avons (...) procédé au changement de l'appellation du parti (Front du changement au lieu de Front du changement national) et au remplacement des membres, objet de réserves", conformément à la loi, a-t-il affirmé. Il a précisé, à ce propos, que les membres fondateurs sont d'anciens et actuels parlementaires, dissidents du Mouvement de la société pour la paix (MSP), niant, par la même occasion, l'existence dans la liste (des fondateurs) de membres dirigeants du FIS dissous. Au sujet du choix du slogan du congrès constitutif de son parti, à savoir "l'Algérie, de la libération au changement", Menasra a expliqué que ce choix se veut un message à la nouvelle génération qui doit prendre la relève, considérant "inadmissible de se prévaloir encore aujourd'hui de la légitimité historique pour gouverner". Abordant les prochaines élections législatives, il a assuré que son parti se prépare en prévision de cette échéance, appelant à "assainir" le fichier électoral pour permettre le déroulement du scrutin dans la transparence. Il a appelé, en outre, les partis à participer à la surveillance "effective" des élections, estimant que la loi organique portant régime électoral "ne garantit pas" la transparence de ces élections. Par ailleurs, Menasra a fait état d'une opération, initiée par son parti, pour la collecte d' "un million de signatures" visant à réclamer un "redressement" des réformes politiques. Le Front du changement est prêt à nouer des alliances avec les partis qui appellent au "changement" et qui œuvrent à l'aboutissement d'une transition démocratique pacifique en Algérie, quelles que soient leurs tendances politiques, a indiqué hier, à Alger, le porte-parole de ce parti (en voie de constitution), Abdelmadjid Menasra. "Nous sommes prêts à nous allier avec les forces du changement mais pas avec les partis au pouvoir qui assument la responsabilité de la situation actuelle", a déclaré Menasra dans une conférence de presse animée après que sa formation politique eût obtenu du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales l'autorisation de tenir son congrès constitutif. Menasra a fait part de la tenue, les 17 et 18 février prochain, du congrès constitutif du Front du changement qui aura lieu au complexe Mohamed-Boudiaf (Alger) avec la participation de "près de 2.000 délégués représentant l'ensemble des wilayas du pays". Sur le "retard" enregistré, selon lui, dans l'agrément de nouveaux partis, il a accusé les partis de l'Alliance présidentielle d'en être responsables, "en retardant l'échéance de la promulgation de la loi sur les partis". Evoquant le dossier d'agrément présenté par le Front du changement, Menasra a indiqué que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales avait émis des "réserves" sur l'appellation du parti et l'identité de certains membres fondateurs. "Nous avons (...) procédé au changement de l'appellation du parti (Front du changement au lieu de Front du changement national) et au remplacement des membres, objet de réserves", conformément à la loi, a-t-il affirmé. Il a précisé, à ce propos, que les membres fondateurs sont d'anciens et actuels parlementaires, dissidents du Mouvement de la société pour la paix (MSP), niant, par la même occasion, l'existence dans la liste (des fondateurs) de membres dirigeants du FIS dissous. Au sujet du choix du slogan du congrès constitutif de son parti, à savoir "l'Algérie, de la libération au changement", Menasra a expliqué que ce choix se veut un message à la nouvelle génération qui doit prendre la relève, considérant "inadmissible de se prévaloir encore aujourd'hui de la légitimité historique pour gouverner". Abordant les prochaines élections législatives, il a assuré que son parti se prépare en prévision de cette échéance, appelant à "assainir" le fichier électoral pour permettre le déroulement du scrutin dans la transparence. Il a appelé, en outre, les partis à participer à la surveillance "effective" des élections, estimant que la loi organique portant régime électoral "ne garantit pas" la transparence de ces élections. Par ailleurs, Menasra a fait état d'une opération, initiée par son parti, pour la collecte d' "un million de signatures" visant à réclamer un "redressement" des réformes politiques.