Le Groupe parlementaire de l'Union européenne des Amis du peuple sahraoui invitera M. Christopher Ross, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, pour discuter de la situation actuelle du conflit sahraoui, a indiqué hier à Séville, le président de la Task Force de la Conférence européenne de coordination de la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), M. Pierre Galand. "Les parlementaires européens du Groupe des Amis du Sahara occidental ont décidé dÆécrire à M. Ross pour lÆinviter à prendre part à une discussion sur la situation actuelle du conflit du Sahara occidental", a déclaré, M. Ross, à la presse en marge des travaux de la 37ème édition de lÆEUCOCO. Il a estimé, dans ce cadre, que le secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-moon, "ne sait pas bien ce qui se passe dans le Parlement européen sur la question sahraouie", alors, a-t-il souligné, quÆil aurait du prendre acte, dès son adoption, de la décision du Congres américain de conditionner lÆaide militaire au Maroc au respect des droits de lÆhomme dans les territoires sahraouis occupés. M. Galand a souhaité, en outre, de voir la dernière décision du Parlement européen de ne pas prolonger lÆaccord de pêche avec le Maroc et celle du Congrés américain insuffler un "nouvel élan" aux efforts de la communauté internationale pour résoudre le problème sahraoui. Il a estimé, par ailleurs, que la situation actuelle de "ni guerre ni paix" au Sahara occidental profite au Maroc qui augmente le nombre de colons dans les villes sahraouies occupées et qui continuent à piller les richesses naturelles de ces territoires. Il a toutefois estimé que le choix des négociations est "un choix de lÆintelligence" de la part des Sahraouis qui, a-t-il dit, "doit être apprécié à sa juste valeur par la communauté internationale". M. Galand a souligné, en outre, que l'Onu se contente actuellement de "lire le droit au lieu de l'appliquer", préconisant, à ce sujet, d'aller vers la réappropriation des peuples des décisions pertinentes de cette instance "arrachées après de hautes luttes", à l'instar de la résolution sur le droit des peuples à l'autodétermination.Les travaux de la 37ème édition de l'EUCOCO prendront fin dimanche, après trois jours de travaux auxquels ont pris part près de 600 participants venus de 20 pays. Le Groupe parlementaire de l'Union européenne des Amis du peuple sahraoui invitera M. Christopher Ross, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, pour discuter de la situation actuelle du conflit sahraoui, a indiqué hier à Séville, le président de la Task Force de la Conférence européenne de coordination de la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), M. Pierre Galand. "Les parlementaires européens du Groupe des Amis du Sahara occidental ont décidé dÆécrire à M. Ross pour lÆinviter à prendre part à une discussion sur la situation actuelle du conflit du Sahara occidental", a déclaré, M. Ross, à la presse en marge des travaux de la 37ème édition de lÆEUCOCO. Il a estimé, dans ce cadre, que le secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-moon, "ne sait pas bien ce qui se passe dans le Parlement européen sur la question sahraouie", alors, a-t-il souligné, quÆil aurait du prendre acte, dès son adoption, de la décision du Congres américain de conditionner lÆaide militaire au Maroc au respect des droits de lÆhomme dans les territoires sahraouis occupés. M. Galand a souhaité, en outre, de voir la dernière décision du Parlement européen de ne pas prolonger lÆaccord de pêche avec le Maroc et celle du Congrés américain insuffler un "nouvel élan" aux efforts de la communauté internationale pour résoudre le problème sahraoui. Il a estimé, par ailleurs, que la situation actuelle de "ni guerre ni paix" au Sahara occidental profite au Maroc qui augmente le nombre de colons dans les villes sahraouies occupées et qui continuent à piller les richesses naturelles de ces territoires. Il a toutefois estimé que le choix des négociations est "un choix de lÆintelligence" de la part des Sahraouis qui, a-t-il dit, "doit être apprécié à sa juste valeur par la communauté internationale". M. Galand a souligné, en outre, que l'Onu se contente actuellement de "lire le droit au lieu de l'appliquer", préconisant, à ce sujet, d'aller vers la réappropriation des peuples des décisions pertinentes de cette instance "arrachées après de hautes luttes", à l'instar de la résolution sur le droit des peuples à l'autodétermination.Les travaux de la 37ème édition de l'EUCOCO prendront fin dimanche, après trois jours de travaux auxquels ont pris part près de 600 participants venus de 20 pays.