La Pilule et le risque de thrombose veineuse... Même si le risque est très faible, les pilules sont associées à un risque de thrombose veineuse. Il semblerait que les pilules de dernières générations sont plus à risque que celles de 2e génération. Qu'en est-il exactement ? Dès l'apparition des toutes premières pilules contraceptives au début des années 60, le risque de thrombose veineuse était un effet secondaire connu, certes potentiellement grave, mais néanmoins rare. C'est pourquoi le marché des contraceptifs oraux fait l'objet, depuis toujours, d'une surveillance et d'une réévaluation régulière. Qu'est-ce que la thrombose veineuse La thrombose veineuse désigne la formation d'un caillot sanguin dans une veine, entravant la circulation et pouvant favoriser la formation de varices. Il arrive que ce caillot se déplace et soit à l'origine de complications, dont l'embolie pulmonaire est la forme la plus grave... Très récemment, un rapport a conclu que le risque de thrombose veineuse est deux fois plus élevé chez les femmes qui utilisent une pilule de 3e génération (contenant du désogestrel, telles que cycléane, varnoline, ou du gestodène, telles que mélodia, harmonet, minulet) ou de 4e génération (contenant de la drospirénone, telles que jasmine, jasminelle, yaz), par rapport aux femmes sous pilule de 2e génération (contenant du lévonorgestrel, telles que minidril, adepal…). Chiffres obtenus lors d'une réévaluation L'accident thromboembolique veineux est d'environ 20 cas par an pour 100.000 femmes avec une pilule de 2e génération, de 40 cas par an pour 100.000 femmes avec une pilule de 3e ou 4e génération,de 5 à 10 cas pour les femmes qui ne prennent pas de pilule, et de 60 cas pour les femmes enceintes. Le rapport bénéfice/risque reste positif. Malgré tout, que les femmes se rassurent, «le rapport bénéfice/risque de la pilule reste positif, quel que soit le progestatif utilisé» nous assure l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps). Et en cas de doute, n'hésitez pas à en parler avec votre médecin. Il réévaluera vos propres bénéfices et vos risques liés à votre pilule en fonction de votre profil. Large éventail pour une prescription personnalisée C'est l'occasion de rappeler que la prescription d'une pilule ne se fait jamais à la légère. Il existe des recommandations de prescription et d'utilisation qu'il convient de respecter. Lors de toute prescription de contraception, le médecin prend en compte les éventuels facteurs de risque et les contre-indications afin de choisir le contraceptif le mieux adapté à chaque femme. Par ailleurs, l'éventail de contraceptifs aujourd'hui disponibles, notamment en terme d'associations estroprogestatives, permet de trouver celui qui correspond le mieux au profil hormonal précis de chaque femme, mais aussi le mieux toléré, et d'adapter le traitement pour une meilleure adhésion et ainsi faciliter l'efficacité de la contraception, en prévenant les oublis de pilule. La Pilule et le risque de thrombose veineuse... Même si le risque est très faible, les pilules sont associées à un risque de thrombose veineuse. Il semblerait que les pilules de dernières générations sont plus à risque que celles de 2e génération. Qu'en est-il exactement ? Dès l'apparition des toutes premières pilules contraceptives au début des années 60, le risque de thrombose veineuse était un effet secondaire connu, certes potentiellement grave, mais néanmoins rare. C'est pourquoi le marché des contraceptifs oraux fait l'objet, depuis toujours, d'une surveillance et d'une réévaluation régulière. Qu'est-ce que la thrombose veineuse La thrombose veineuse désigne la formation d'un caillot sanguin dans une veine, entravant la circulation et pouvant favoriser la formation de varices. Il arrive que ce caillot se déplace et soit à l'origine de complications, dont l'embolie pulmonaire est la forme la plus grave... Très récemment, un rapport a conclu que le risque de thrombose veineuse est deux fois plus élevé chez les femmes qui utilisent une pilule de 3e génération (contenant du désogestrel, telles que cycléane, varnoline, ou du gestodène, telles que mélodia, harmonet, minulet) ou de 4e génération (contenant de la drospirénone, telles que jasmine, jasminelle, yaz), par rapport aux femmes sous pilule de 2e génération (contenant du lévonorgestrel, telles que minidril, adepal…). Chiffres obtenus lors d'une réévaluation L'accident thromboembolique veineux est d'environ 20 cas par an pour 100.000 femmes avec une pilule de 2e génération, de 40 cas par an pour 100.000 femmes avec une pilule de 3e ou 4e génération,de 5 à 10 cas pour les femmes qui ne prennent pas de pilule, et de 60 cas pour les femmes enceintes. Le rapport bénéfice/risque reste positif. Malgré tout, que les femmes se rassurent, «le rapport bénéfice/risque de la pilule reste positif, quel que soit le progestatif utilisé» nous assure l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps). Et en cas de doute, n'hésitez pas à en parler avec votre médecin. Il réévaluera vos propres bénéfices et vos risques liés à votre pilule en fonction de votre profil. Large éventail pour une prescription personnalisée C'est l'occasion de rappeler que la prescription d'une pilule ne se fait jamais à la légère. Il existe des recommandations de prescription et d'utilisation qu'il convient de respecter. Lors de toute prescription de contraception, le médecin prend en compte les éventuels facteurs de risque et les contre-indications afin de choisir le contraceptif le mieux adapté à chaque femme. Par ailleurs, l'éventail de contraceptifs aujourd'hui disponibles, notamment en terme d'associations estroprogestatives, permet de trouver celui qui correspond le mieux au profil hormonal précis de chaque femme, mais aussi le mieux toléré, et d'adapter le traitement pour une meilleure adhésion et ainsi faciliter l'efficacité de la contraception, en prévenant les oublis de pilule.