Le Front El Moustakbal a réussi à drainer une foule impressionnante, en dépit du mauvais temps, pour tenir ses assises constitutives. Ils étaient en effet environ un millier de congressistes à se présenter, jeudi dernier, à la salle Atlas de Bab El-Oued (Alger), à l'ouverture des travaux, où Abdelaziz Bélaid a été plébiscité d'emblée président du nouveau parti. Le Front El Moustakbal a réussi à drainer une foule impressionnante, en dépit du mauvais temps, pour tenir ses assises constitutives. Ils étaient en effet environ un millier de congressistes à se présenter, jeudi dernier, à la salle Atlas de Bab El-Oued (Alger), à l'ouverture des travaux, où Abdelaziz Bélaid a été plébiscité d'emblée président du nouveau parti. Sur proposition du président du comité chargé de chapeauter les travaux du congrès constitutif, toute l'assistance s'est levée pour applaudir en guise de plébiscite du président du Front El Moustakbal. Ce dernier, animant un point de presse à l'issue de son discours inaugural du congrès, nourrit de grandes ambitions politiques à l'approche des futures élections législatives, désormais fixées au 10 mai. Tout en se réclamant du camp des « nationalistes-centristes », Abdelaziz Bélaid a affirmé que le Front El Moustakbal se veut une nouvelle formation politique qui répondra aux aspirations des citoyens algériens, notamment les jeunes, en se focalisant notamment sur l'avenir, sans pour autant occulter le passé. Il n'a pas manqué dans ce sens d'asséner de flèches à ses prochains concurrents aux législatives, estimant inopportun d'utiliser les constantes de l'Etat pour des fins politiques et politiciennes. « L'islam est la religion de tous les Algériens », fera-t-il remarquer, en guise de discrédit aux multiples formations islamistes qui se frottent les mains à l'approche des législatives. Il a également sévèrement critiqué l'actuelle Assemblée qui, selon lui recèle des députés « affairistes » et peu crédibles. « C'est le sommet de la médiocrité », a encore assené Bélaid Abdelaziz, appelant à désigner des candidats responsables et crédibles susceptibles de « convaincre les Algériens ». C'est ainsi qu'il a considéré les garanties du chef de l'Etat comme seul gage de réussite des prochaines échéances. « Ni les observateurs étrangers ni le départ du gouvernement ne constituent des garanties », pour le FM, partant du constat que la fraude électorale se fait dans la base. Qu'en est-il du spectre de l'abstention ? Pour Abdelaziz Bélaid, « les SMS du ministère de l'Intérieur incitant les Algériens à aller voter vont produire l'effet inverse ». Et de préconiser de faire « un diagnostic détaillé » des raisons qui ont poussé les citoyens à devenir indifférents et démissionnaires, et « ouvrir un débat réel » à même de redonner confiance au peuple. C'est ainsi qu'il s'est félicité des réformes politiques engagées par le chef de l'Etat, bien qu'elles restent « insuffisantes ». Pour le conférencier, il faut élaborer « une plateforme saine » susceptible d'assainir la scène politique nationale, inculquer aux citoyens les préceptes de la démocratie et enraciner le sens du patriotisme dans l'esprit des jeunes. Interrogé par ailleurs sur l'éventualité de contracter des alliances avec d'autres formations politiques, Abdelaziz Bélaid, jugeant « prématurée » cette option, a expliqué que la priorité est à la « construction de notre parti». Sur proposition du président du comité chargé de chapeauter les travaux du congrès constitutif, toute l'assistance s'est levée pour applaudir en guise de plébiscite du président du Front El Moustakbal. Ce dernier, animant un point de presse à l'issue de son discours inaugural du congrès, nourrit de grandes ambitions politiques à l'approche des futures élections législatives, désormais fixées au 10 mai. Tout en se réclamant du camp des « nationalistes-centristes », Abdelaziz Bélaid a affirmé que le Front El Moustakbal se veut une nouvelle formation politique qui répondra aux aspirations des citoyens algériens, notamment les jeunes, en se focalisant notamment sur l'avenir, sans pour autant occulter le passé. Il n'a pas manqué dans ce sens d'asséner de flèches à ses prochains concurrents aux législatives, estimant inopportun d'utiliser les constantes de l'Etat pour des fins politiques et politiciennes. « L'islam est la religion de tous les Algériens », fera-t-il remarquer, en guise de discrédit aux multiples formations islamistes qui se frottent les mains à l'approche des législatives. Il a également sévèrement critiqué l'actuelle Assemblée qui, selon lui recèle des députés « affairistes » et peu crédibles. « C'est le sommet de la médiocrité », a encore assené Bélaid Abdelaziz, appelant à désigner des candidats responsables et crédibles susceptibles de « convaincre les Algériens ». C'est ainsi qu'il a considéré les garanties du chef de l'Etat comme seul gage de réussite des prochaines échéances. « Ni les observateurs étrangers ni le départ du gouvernement ne constituent des garanties », pour le FM, partant du constat que la fraude électorale se fait dans la base. Qu'en est-il du spectre de l'abstention ? Pour Abdelaziz Bélaid, « les SMS du ministère de l'Intérieur incitant les Algériens à aller voter vont produire l'effet inverse ». Et de préconiser de faire « un diagnostic détaillé » des raisons qui ont poussé les citoyens à devenir indifférents et démissionnaires, et « ouvrir un débat réel » à même de redonner confiance au peuple. C'est ainsi qu'il s'est félicité des réformes politiques engagées par le chef de l'Etat, bien qu'elles restent « insuffisantes ». Pour le conférencier, il faut élaborer « une plateforme saine » susceptible d'assainir la scène politique nationale, inculquer aux citoyens les préceptes de la démocratie et enraciner le sens du patriotisme dans l'esprit des jeunes. Interrogé par ailleurs sur l'éventualité de contracter des alliances avec d'autres formations politiques, Abdelaziz Bélaid, jugeant « prématurée » cette option, a expliqué que la priorité est à la « construction de notre parti».