«Il y a de la musique dans le soupir du roseau ; Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ; Il y a de la musique en toutes choses, si les hommes pouvaient l'entendre», Lord Byron. «Il y a de la musique dans le soupir du roseau ; Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ; Il y a de la musique en toutes choses, si les hommes pouvaient l'entendre», Lord Byron. Voilà moins d'un mois, a eu lieu le premier rendez-vous de la saison musicale de l'AARC. Intitulé «Andalousie, Maghreb, terres d'accueil», ses trois concerts ont attiré un public nombreux et enthousiaste et gagné également la faveur des journalistes culturels. Et voici qu'arrive le second rendez-vous d'une programmation ouverte sur des expressions musicales du monde qui ont semé leurs graines dans d'autres répertoires et contribué ainsi au rapprochement des cultures. Intitulée «Gitans, origines», cette rencontre est consacrée au périple d'une musique partie de l'Inde lointaine pour arriver en terre andalouse, après un passage par la Perse et l'Europe centrale et occidentale. La musique gitane, désormais universelle, n'a laissé aucune musique insensible à sa richesse mélodique et à ses rythmes vivifiants. Elle est aujourd'hui au cœur d'un ensemble d'expressions où se croisent plusieurs continents, civilisations et cultures. Comme tous les rendez-vous de la saison proposée par l'AARC, trois concerts sont prévus. Le premier, le 21 février avec Gypsy Connexion. De la musique, du chant et de la danse avec une troupe de 11 artistes où se mêlent des musiciens gitans du Rajasthan indien (issus du groupe Dhoad) et des virtuoses du flamenco (membres de Calle Cerezo présents au 1er rendez-vous). Une fresque vivante et envoutante qui montre les influences réciproques et dévoile des symbioses étonnantes entre de vieilles sonorités arabes et indiennes, le tout mené au rythme des gens du voyage. Le second avec Cheikh Sidi Bémol, le même jour, le 21 février. Hocine Boukella, alias Sidi Bémol, poursuit ses explorations artistiques, proposant ici un mariage musical inédit. Avec Damien Fléau (sax) et Clément Janinet (violon), qui l'ont accompagné sur son album Paris-Alger-Bouzeguène, le chanteur algérien dressera des passerelles entre les répertoires tzigane, amazigh et swing-jazz. Toute la poésie de Cheikh Sidi Bémol et un quintet émérite de jazz (B. Medrykowski à la guitare, M. Fléau à la batterie, J. Rollet-Gérard à la basse et contrebasse, en plus des deux précités). Puis, enfin, le dernier concert avec Dhabi, le jeudi 23 février. Un spectacle haut en couleurs, rythmes et sons, mené par une troupe de treize musiciens, chanteurs et danseurs. Quand l'Inde profonde rencontre l'Afrique immémoriale, on assiste alors à une incroyable symbiose qui fait douter de l'existence des continents. Une musique où l'Inde s'africanise et où l'Afrique s'indianise. C'est une illustration flamboyante du caractère universel du langage des sons et des rythmes dans une atmosphère festive et fusionnelle. Voilà moins d'un mois, a eu lieu le premier rendez-vous de la saison musicale de l'AARC. Intitulé «Andalousie, Maghreb, terres d'accueil», ses trois concerts ont attiré un public nombreux et enthousiaste et gagné également la faveur des journalistes culturels. Et voici qu'arrive le second rendez-vous d'une programmation ouverte sur des expressions musicales du monde qui ont semé leurs graines dans d'autres répertoires et contribué ainsi au rapprochement des cultures. Intitulée «Gitans, origines», cette rencontre est consacrée au périple d'une musique partie de l'Inde lointaine pour arriver en terre andalouse, après un passage par la Perse et l'Europe centrale et occidentale. La musique gitane, désormais universelle, n'a laissé aucune musique insensible à sa richesse mélodique et à ses rythmes vivifiants. Elle est aujourd'hui au cœur d'un ensemble d'expressions où se croisent plusieurs continents, civilisations et cultures. Comme tous les rendez-vous de la saison proposée par l'AARC, trois concerts sont prévus. Le premier, le 21 février avec Gypsy Connexion. De la musique, du chant et de la danse avec une troupe de 11 artistes où se mêlent des musiciens gitans du Rajasthan indien (issus du groupe Dhoad) et des virtuoses du flamenco (membres de Calle Cerezo présents au 1er rendez-vous). Une fresque vivante et envoutante qui montre les influences réciproques et dévoile des symbioses étonnantes entre de vieilles sonorités arabes et indiennes, le tout mené au rythme des gens du voyage. Le second avec Cheikh Sidi Bémol, le même jour, le 21 février. Hocine Boukella, alias Sidi Bémol, poursuit ses explorations artistiques, proposant ici un mariage musical inédit. Avec Damien Fléau (sax) et Clément Janinet (violon), qui l'ont accompagné sur son album Paris-Alger-Bouzeguène, le chanteur algérien dressera des passerelles entre les répertoires tzigane, amazigh et swing-jazz. Toute la poésie de Cheikh Sidi Bémol et un quintet émérite de jazz (B. Medrykowski à la guitare, M. Fléau à la batterie, J. Rollet-Gérard à la basse et contrebasse, en plus des deux précités). Puis, enfin, le dernier concert avec Dhabi, le jeudi 23 février. Un spectacle haut en couleurs, rythmes et sons, mené par une troupe de treize musiciens, chanteurs et danseurs. Quand l'Inde profonde rencontre l'Afrique immémoriale, on assiste alors à une incroyable symbiose qui fait douter de l'existence des continents. Une musique où l'Inde s'africanise et où l'Afrique s'indianise. C'est une illustration flamboyante du caractère universel du langage des sons et des rythmes dans une atmosphère festive et fusionnelle.