Les tirs de roquettes et d'obus de mortier en Syrie sur les quartiers de la ville de Homs aux mains de l'opposition se sont poursuivis jeudi, des violences qu'une communauté internationale divisée ne parvient pas à faire cesser. Les tirs de roquettes et d'obus de mortier en Syrie sur les quartiers de la ville de Homs aux mains de l'opposition se sont poursuivis jeudi, des violences qu'une communauté internationale divisée ne parvient pas à faire cesser. Le secrétaire général des Nations unies a condamné la violence avec laquelle Damas mène l'assaut sur Homs, foyer du soulèvement lancé il y a presque un an contre le président Bachar al Assad. "Je crains que la terrifiante brutalité dont nous sommes les témoins à Homs, avec des tirs d'armes lourdes sur des quartiers d'habitation, ne soit le funeste prélude de choses encore à venir", a déclaré Ban Ki-moon à l'issue d'un point de presse du Conseil de sécurité. Une trentaine de personnes ont été tuées tôt jeudi à Homs au quatrième jour des bombardements des forces syriennes, rapportent des activistes et des sources proches de l'opposition. Les tirs de l'armée se concentrent sur les quartiers de Bab Amro, Inshaat, Khalidiya, Al Bayyada et Jouret al Shayyah. En plus des pilonnages, des blindés continuent à pénétrer dans cette ville de l'Est. Le sort des civils est au cœur des préoccupations de ceux qui s'inquiètent de la situation en Syrie. Les Etats-Unis disent étudier les moyens de leur faire parvenir vivres et médicaments. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, est parti pour Washington afin de s'y entretenir du dossier syrien, a rapporté l'agence Reuters. Ankara, jadis alliée de la Syrie mais pronant à présent le départ d'Assad, souhaite organiser une conférence internationale sur les moyens de mettre fin aux violences et d'envoyer une aide humanitaire aux victimes. Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe doivent, de leur côté, se réunir dimanche au Caire, tandis que la Chine, pourtant hostile à l'image de la Russie à toute ingérence, a fait état jeudi de contacts avec l'opposition syrienne. La Ligue arabe, qui a mis fin le 28 janvier à sa mission d'observation en raison de la poursuite des violences, envisagerait de la relancer, a également indiqué Ban Ki-moon. Dans le quartier de Bab Hamro à Homs, l'opposition entre habitants sunnites et militaires encadrés par les Alaouites, proches de Bachar al Assad, met en évidence les divisions religieuses marquées du conflit. Selon l'Organisation syrienne des droits de l'Homme, l'assaut sur Homs de cette semaine a fait 300 morts parmi les civils et un millier de blessés, sans compter le bilan de jeudi. Les autorités syriennes affirment que les forces de sécurité y combattent des "groupes terroristes armés". La répression des manifestations antigouvernementales en Syrie a fait plus de 5.000 morts depuis mi-mars 2011, selon les Nations unies qui n'ont pas fourni de nouveaux bilans depuis plusieurs semaines. Le secrétaire général des Nations unies a condamné la violence avec laquelle Damas mène l'assaut sur Homs, foyer du soulèvement lancé il y a presque un an contre le président Bachar al Assad. "Je crains que la terrifiante brutalité dont nous sommes les témoins à Homs, avec des tirs d'armes lourdes sur des quartiers d'habitation, ne soit le funeste prélude de choses encore à venir", a déclaré Ban Ki-moon à l'issue d'un point de presse du Conseil de sécurité. Une trentaine de personnes ont été tuées tôt jeudi à Homs au quatrième jour des bombardements des forces syriennes, rapportent des activistes et des sources proches de l'opposition. Les tirs de l'armée se concentrent sur les quartiers de Bab Amro, Inshaat, Khalidiya, Al Bayyada et Jouret al Shayyah. En plus des pilonnages, des blindés continuent à pénétrer dans cette ville de l'Est. Le sort des civils est au cœur des préoccupations de ceux qui s'inquiètent de la situation en Syrie. Les Etats-Unis disent étudier les moyens de leur faire parvenir vivres et médicaments. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, est parti pour Washington afin de s'y entretenir du dossier syrien, a rapporté l'agence Reuters. Ankara, jadis alliée de la Syrie mais pronant à présent le départ d'Assad, souhaite organiser une conférence internationale sur les moyens de mettre fin aux violences et d'envoyer une aide humanitaire aux victimes. Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe doivent, de leur côté, se réunir dimanche au Caire, tandis que la Chine, pourtant hostile à l'image de la Russie à toute ingérence, a fait état jeudi de contacts avec l'opposition syrienne. La Ligue arabe, qui a mis fin le 28 janvier à sa mission d'observation en raison de la poursuite des violences, envisagerait de la relancer, a également indiqué Ban Ki-moon. Dans le quartier de Bab Hamro à Homs, l'opposition entre habitants sunnites et militaires encadrés par les Alaouites, proches de Bachar al Assad, met en évidence les divisions religieuses marquées du conflit. Selon l'Organisation syrienne des droits de l'Homme, l'assaut sur Homs de cette semaine a fait 300 morts parmi les civils et un millier de blessés, sans compter le bilan de jeudi. Les autorités syriennes affirment que les forces de sécurité y combattent des "groupes terroristes armés". La répression des manifestations antigouvernementales en Syrie a fait plus de 5.000 morts depuis mi-mars 2011, selon les Nations unies qui n'ont pas fourni de nouveaux bilans depuis plusieurs semaines.