Le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud est entré dans sa phase de réalisation avec le lancement fin janvier des études d'aménagement et d'urbanisme.En effet, le consortium algéro-coréen ''Dongmyeong-Saman-Kun Won-BEREG'', dont le marché lui a été attribué par l'Etablissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH), a entamé fin janvier dernier les travaux liés aux études d'aménagement et d'urbanisme du site devant abriter le futur pôle pétrolier algérien, a indiqué à l'APS le directeur de l'EVNH, Mourad Zeriati. Ce groupement, qui a proposé un montant de 916,71 millions de dinars pour un délai de huit mois, est composé des firmes sud-coréennes Dongmeyong Engineering, chef de file avec une part de 45%, Saman Corporation (25,5%) et Korea Land & Housing Corporation (7,5%), ainsi que le Bureau algérien d'études et de recherche d'ingénierie des projets (BEREP) (25%), précise M. Zeriati. Il a été ainsi retenu par l'EVNH à la faveur de son offre économique jugée la plus avantageuse sur un total de 11 soumissionnaires qui étaient en lice pour décrocher ce marché. Les études en question ont notamment pour objectifs de générer le plan d'aménagement général de la ville nouvelle qui intègre le périmètre de la ville et de sa zone d'activités logistiques, élaborer les études d'avant-projet détaillées (APD) de la voirie et des réseaux divers (VRD), élaborer le plan de mise en oeuvre du projet et établir un règlement urbain régissant la production du sol urbain et du cadre bâti. Il s'agit aussi d'élaborer l'ensemble des plans et documents techniques à soumettre pour examen et avis à la collectivité territoriale de Hassi Messaoud, au conseil exécutif de la wilaya de Ouargla et à la commission interministérielle créée à cet effet, conformément aux dispositions du décret exécutif du 16 février 2011 fixant les conditions et modalités d'initiation, d'élaboration et d'adoption du plan d'aménagement de la ville nouvelle. Le package contractuel du marché avait été paraphé le 11 janvier par le ministère de l'Energie et des Mines, en sa qualité de maître d'ouvrage du projet et le consortium algéro-coréen, selon l'EVNH. Par ailleurs, une fois le nouvelle ville réalisée, l'actuelle recouvrera sa vocation d'origine en abritant exclusivement les structures et installations énergétiques et industrielles à l'instar des zones de Skikda et d'Arzew, avait récemment expliqué M. Zeriati, rappelant que le décret présidentiel de 2004 portant création de la ville nouvelle de Hassi Messaoud avait interdit toute extension urbaine ou commerciale. Cependant, le Centre national du registre de commerce (CNRC) annonçait le 31 janvier dernier la levée du gel des immatriculations au registre du commerce pour la zone de Hassi Messaoud suite à la publication au Journal officiel N° 68 du décret n°11-441 du 14 décembre 2011 modifiant et complétant le décret exécutif n° 05-127 du 24 avril 2005, déclarant Hassi Messaoud comme zone à risques majeurs. Ainsi, ce décret donne au wali de Ouargla la prérogative d'accorder des autorisations concernant "les activités et les investissements à caractère industriel, commercial, touristique, agricole comme il pourrait permettre l'octroi de permis de construire ou de concessions qui n'est pas lié directement à l'industrie des hydrocarbures". Le wali peut également, sous réserve du respect des distances par rapport aux installations d'hydrocarbures, autoriser "la construction d'établissements scolaires et de formation professionnelle, d'établissements de santé, d'infrastructures pour l'administration locale ainsi que de programmes de logements publics". Il peut aussi permettre "la réfection et l'extension des réseaux routiers de la localité, des réseaux d'alimentation en eau potable, en électricité et gaz ainsi que des réseaux d'assainissement". Ces autorisations peuvent être accordées après avis d'un comité de suivi, présidé par le wali, qui veille à préserver la sécurité des installations de l'industrie et les gisements d'hydrocarbures à l'intérieur de la zone de Hassi Messaoud. selon des estimations officielles, cette ville devrait être construite dans 96 mois pour un coût approximatif de six milliards de dollars, même si le coût réel du projet ne pourra pas être déterminé avant la finalisation de la phase études, selon l'EVNH. La ville nouvelle de Hassi Messaoud comprendra un "îlot énergie" qui constituera le quartier général des compagnies pétrolières opérant sur les champs pétroliers avoisinants. Le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud est entré dans sa phase de réalisation avec le lancement fin janvier des études d'aménagement et d'urbanisme.En effet, le consortium algéro-coréen ''Dongmyeong-Saman-Kun Won-BEREG'', dont le marché lui a été attribué par l'Etablissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH), a entamé fin janvier dernier les travaux liés aux études d'aménagement et d'urbanisme du site devant abriter le futur pôle pétrolier algérien, a indiqué à l'APS le directeur de l'EVNH, Mourad Zeriati. Ce groupement, qui a proposé un montant de 916,71 millions de dinars pour un délai de huit mois, est composé des firmes sud-coréennes Dongmeyong Engineering, chef de file avec une part de 45%, Saman Corporation (25,5%) et Korea Land & Housing Corporation (7,5%), ainsi que le Bureau algérien d'études et de recherche d'ingénierie des projets (BEREP) (25%), précise M. Zeriati. Il a été ainsi retenu par l'EVNH à la faveur de son offre économique jugée la plus avantageuse sur un total de 11 soumissionnaires qui étaient en lice pour décrocher ce marché. Les études en question ont notamment pour objectifs de générer le plan d'aménagement général de la ville nouvelle qui intègre le périmètre de la ville et de sa zone d'activités logistiques, élaborer les études d'avant-projet détaillées (APD) de la voirie et des réseaux divers (VRD), élaborer le plan de mise en oeuvre du projet et établir un règlement urbain régissant la production du sol urbain et du cadre bâti. Il s'agit aussi d'élaborer l'ensemble des plans et documents techniques à soumettre pour examen et avis à la collectivité territoriale de Hassi Messaoud, au conseil exécutif de la wilaya de Ouargla et à la commission interministérielle créée à cet effet, conformément aux dispositions du décret exécutif du 16 février 2011 fixant les conditions et modalités d'initiation, d'élaboration et d'adoption du plan d'aménagement de la ville nouvelle. Le package contractuel du marché avait été paraphé le 11 janvier par le ministère de l'Energie et des Mines, en sa qualité de maître d'ouvrage du projet et le consortium algéro-coréen, selon l'EVNH. Par ailleurs, une fois le nouvelle ville réalisée, l'actuelle recouvrera sa vocation d'origine en abritant exclusivement les structures et installations énergétiques et industrielles à l'instar des zones de Skikda et d'Arzew, avait récemment expliqué M. Zeriati, rappelant que le décret présidentiel de 2004 portant création de la ville nouvelle de Hassi Messaoud avait interdit toute extension urbaine ou commerciale. Cependant, le Centre national du registre de commerce (CNRC) annonçait le 31 janvier dernier la levée du gel des immatriculations au registre du commerce pour la zone de Hassi Messaoud suite à la publication au Journal officiel N° 68 du décret n°11-441 du 14 décembre 2011 modifiant et complétant le décret exécutif n° 05-127 du 24 avril 2005, déclarant Hassi Messaoud comme zone à risques majeurs. Ainsi, ce décret donne au wali de Ouargla la prérogative d'accorder des autorisations concernant "les activités et les investissements à caractère industriel, commercial, touristique, agricole comme il pourrait permettre l'octroi de permis de construire ou de concessions qui n'est pas lié directement à l'industrie des hydrocarbures". Le wali peut également, sous réserve du respect des distances par rapport aux installations d'hydrocarbures, autoriser "la construction d'établissements scolaires et de formation professionnelle, d'établissements de santé, d'infrastructures pour l'administration locale ainsi que de programmes de logements publics". Il peut aussi permettre "la réfection et l'extension des réseaux routiers de la localité, des réseaux d'alimentation en eau potable, en électricité et gaz ainsi que des réseaux d'assainissement". Ces autorisations peuvent être accordées après avis d'un comité de suivi, présidé par le wali, qui veille à préserver la sécurité des installations de l'industrie et les gisements d'hydrocarbures à l'intérieur de la zone de Hassi Messaoud. selon des estimations officielles, cette ville devrait être construite dans 96 mois pour un coût approximatif de six milliards de dollars, même si le coût réel du projet ne pourra pas être déterminé avant la finalisation de la phase études, selon l'EVNH. La ville nouvelle de Hassi Messaoud comprendra un "îlot énergie" qui constituera le quartier général des compagnies pétrolières opérant sur les champs pétroliers avoisinants.