Les négociations ont repris entre les autorités syriennes et les opposants pour parvenir à l'évacuation des blessés dans le quartier de Bab Amro à Homs, où les bombardements de l'armée sont entrés samedi dans leur quatrième semaine. Au moins 45 personnes ont été tuées dans les violences samedi à travers la Syrie, dont 19 à Homs, la troisième plus grande ville du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. L'agence officielle syrienne Sana a fait état samedi des obsèques de 21 membres des forces de sécurité tués par des "groupes terroristes armés" à Homs, Deraa et Idlib, ainsi que dans les environs de Damas. Déplorant l'issue de la réunion internationale des "Amis de la Syrie", tenue vendredi à Tunis, des militants de l'opposition ont estimé que le monde les abandonnait et n'empêcherait pas que les forces du président Bachar al Assad continuent de les massacrer. Husseini, un unsurgé, a déclaré que les habitants de Bab Amro se méfiaient du partenaire syrien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) -le Croissant-Rouge arabe syrien- et ne voulaient pas coopérer avec une organisation placée "sous le contrôle du régime". Le CICR, au contraire, a tenu à déclarer que le Croissant-Rouge syrien était une organisation indépendante. "Ses bénévoles risquent leur vie jour après jour pour aider les uns comme les autres, sans exception", a déclaré Hicham Hassan, porte-parole du CICR à Genève. Le Croissant-Rouge syrien a évacué vendredi 27 blessés de Bab Amro, a indiqué, par ailleurs, le CICR. Selon l'opposition, la journaliste française Edith Bouvier et le photographe britannique Paul Conroy, blessés cette semaine lors du bombardement d'un centre de presse improvisé à Bab Amro, se trouvent toujours à Homs. Les deux journalistes n'auraient pas voulu être évacués sans être accompagnés par des membres du CICR et des diplomates étrangers. Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a déclaré vendredi à Tunis que le gouverneur de Homs travaillait avec la Croix-Rouge pour faire en sorte que l'évacuation soit possible "dans les meilleurs délais". Les civils pris au piège des bombardements dans Bab Amro sont soumis à des conditions terribles. Les négociations ont repris entre les autorités syriennes et les opposants pour parvenir à l'évacuation des blessés dans le quartier de Bab Amro à Homs, où les bombardements de l'armée sont entrés samedi dans leur quatrième semaine. Au moins 45 personnes ont été tuées dans les violences samedi à travers la Syrie, dont 19 à Homs, la troisième plus grande ville du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. L'agence officielle syrienne Sana a fait état samedi des obsèques de 21 membres des forces de sécurité tués par des "groupes terroristes armés" à Homs, Deraa et Idlib, ainsi que dans les environs de Damas. Déplorant l'issue de la réunion internationale des "Amis de la Syrie", tenue vendredi à Tunis, des militants de l'opposition ont estimé que le monde les abandonnait et n'empêcherait pas que les forces du président Bachar al Assad continuent de les massacrer. Husseini, un unsurgé, a déclaré que les habitants de Bab Amro se méfiaient du partenaire syrien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) -le Croissant-Rouge arabe syrien- et ne voulaient pas coopérer avec une organisation placée "sous le contrôle du régime". Le CICR, au contraire, a tenu à déclarer que le Croissant-Rouge syrien était une organisation indépendante. "Ses bénévoles risquent leur vie jour après jour pour aider les uns comme les autres, sans exception", a déclaré Hicham Hassan, porte-parole du CICR à Genève. Le Croissant-Rouge syrien a évacué vendredi 27 blessés de Bab Amro, a indiqué, par ailleurs, le CICR. Selon l'opposition, la journaliste française Edith Bouvier et le photographe britannique Paul Conroy, blessés cette semaine lors du bombardement d'un centre de presse improvisé à Bab Amro, se trouvent toujours à Homs. Les deux journalistes n'auraient pas voulu être évacués sans être accompagnés par des membres du CICR et des diplomates étrangers. Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a déclaré vendredi à Tunis que le gouverneur de Homs travaillait avec la Croix-Rouge pour faire en sorte que l'évacuation soit possible "dans les meilleurs délais". Les civils pris au piège des bombardements dans Bab Amro sont soumis à des conditions terribles.