Le Front des forces socialistes (FFS) a finalement tranché en faveur de sa participation aux prochaines élections législatives à l'issue de conseil national, tenu hier en son siège national à Alger. Donc, le plus vieux parti de l'opposition va effectuer son grand retour après avoir boycotté deux législatures successives, n'ayant participé qu'aux législatives de 1997. Le Front des forces socialistes (FFS) a finalement tranché en faveur de sa participation aux prochaines élections législatives à l'issue de conseil national, tenu hier en son siège national à Alger. Donc, le plus vieux parti de l'opposition va effectuer son grand retour après avoir boycotté deux législatures successives, n'ayant participé qu'aux législatives de 1997. La décision du FFS de prendre part au scrutin du 10 mai prochain, qualifiée de « nécessité tactique » par le leader charismatique du parti, s'inscrit en droite ligne « dans notre stratégie de construction pacifique de l'alternative démocratique à ce régime despotique, destructeur et corrompu », lit-on dans le message du président de ce parti, lu en son nom à l'occasion du Conseil national. Pour Hocine Ait Ahmed, dont l'opinion « est faite depuis un certain temps » concernant cette élection, la tendance dominante au sein des structures de base du parti est pour la participation, le conformant ainsi dans ses convictions. « J'ai suivi et lu attentivement vos débats, vos remarques, vos inquiétudes et vos attentes. Je m'en suis trouvé conforté dans mes convictions et dans ma décision », écrit-il dans ce sens à l'adresse des militants et des cadres de son parti. En guise d'arguments à cette participation historique aux élections législatives, le président du FFS avance que seule la lutte politique peut contribuer au processus d'édification d'un Etat démocratique et juste, car « si la voie pacifique a échoué à libérer l'Algérie de la colonisation française pour laisser la place à la lutte armée, la voie de la violence a échoué à libérer l'Algérie de la dictature, du sous-développement et des menaces extérieures et doit laisser place à la lutte politique au sens le plus sérieux du terme », soutient-il. Par ailleurs, Hocine Ait Ahmed a répondu également aux militants du FFS qui n'ont pas cautionné l'option de participer au scrutin, car ils sont nombreux aussi ceux-là. « Je sais, nombre d'entre vous craignent la puissante attractivité de la mangeoire du régime », écrit-il à l'adresse de cette catégorie, tout en les rassurant qu'il « les comprend et partage leur souci » et les « rassure ». « Nous pouvons, nous devons et nous allons, nous donner les moyens du contrôle de notre participation. Cette participation a tiré les enseignements de nos lacunes de 1997 et nous allons tout mettre en œuvre pour les combler », a-t-il renchéri pour justifier le choix du FFS. Et d'expliquer que « notre but ne réside pas dans un quota de sièges à atteindre. Notre but est dans la remobilisation politique et pacifique de notre parti et de notre peuple. C'est là l'essentiel de notre décision. Remettre du mouvement dans le Statu quo ». Toutefois, aussi historique soit-elle, la participation du FFS au scrutin du 10 mai prochain ne manquera pas de nourrir la polémique, en plus qu'elle soit un gage de garantie inespéré pour les autorités dans une conjoncture très délicate. La décision du FFS de prendre part au scrutin du 10 mai prochain, qualifiée de « nécessité tactique » par le leader charismatique du parti, s'inscrit en droite ligne « dans notre stratégie de construction pacifique de l'alternative démocratique à ce régime despotique, destructeur et corrompu », lit-on dans le message du président de ce parti, lu en son nom à l'occasion du Conseil national. Pour Hocine Ait Ahmed, dont l'opinion « est faite depuis un certain temps » concernant cette élection, la tendance dominante au sein des structures de base du parti est pour la participation, le conformant ainsi dans ses convictions. « J'ai suivi et lu attentivement vos débats, vos remarques, vos inquiétudes et vos attentes. Je m'en suis trouvé conforté dans mes convictions et dans ma décision », écrit-il dans ce sens à l'adresse des militants et des cadres de son parti. En guise d'arguments à cette participation historique aux élections législatives, le président du FFS avance que seule la lutte politique peut contribuer au processus d'édification d'un Etat démocratique et juste, car « si la voie pacifique a échoué à libérer l'Algérie de la colonisation française pour laisser la place à la lutte armée, la voie de la violence a échoué à libérer l'Algérie de la dictature, du sous-développement et des menaces extérieures et doit laisser place à la lutte politique au sens le plus sérieux du terme », soutient-il. Par ailleurs, Hocine Ait Ahmed a répondu également aux militants du FFS qui n'ont pas cautionné l'option de participer au scrutin, car ils sont nombreux aussi ceux-là. « Je sais, nombre d'entre vous craignent la puissante attractivité de la mangeoire du régime », écrit-il à l'adresse de cette catégorie, tout en les rassurant qu'il « les comprend et partage leur souci » et les « rassure ». « Nous pouvons, nous devons et nous allons, nous donner les moyens du contrôle de notre participation. Cette participation a tiré les enseignements de nos lacunes de 1997 et nous allons tout mettre en œuvre pour les combler », a-t-il renchéri pour justifier le choix du FFS. Et d'expliquer que « notre but ne réside pas dans un quota de sièges à atteindre. Notre but est dans la remobilisation politique et pacifique de notre parti et de notre peuple. C'est là l'essentiel de notre décision. Remettre du mouvement dans le Statu quo ». Toutefois, aussi historique soit-elle, la participation du FFS au scrutin du 10 mai prochain ne manquera pas de nourrir la polémique, en plus qu'elle soit un gage de garantie inespéré pour les autorités dans une conjoncture très délicate.