Les enseignants et travailleurs de l'université de Blida, Saâd-Dahleb, mènent depuis quelques temps déjà un mouvement de contestation pour dénoncer l'attitude du recteur de cette université. Lors d'une conférence de presse, organisée hier à Alger, par la section syndicale de cette université affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), les contestataires ont tenu à dénoncer fortement « l'attitude du recteur de l'université de Blida refusant de donner suite à leur doléances ». A l'origine de ce conflit, disent-ils, le conseiller du recteur qui s'ingère dans tous les dossiers relevant de la gestion même de l'université. Selon eux, cette personne, arrivée en poste en 2007 en qualité de secrétaire général par intérim pour une période d'un an, n'a plus quitté son poste depuis, bien qu'aucune décision administrative ne le confirme à un quelconque poste dans le rectorat. Lors de l'assemblée générale des enseignants tenue le 26 février dernier, il a été dénoncé, lit-on dans un document de l'AG dont nous avons eu une copie, « l'immixtion de cette même personne dans la gestion pédagogique », qui, poursuivent-ils « a induit un discrédit total et irréversible, une démotivation et une atteinte grave aux attributions des enseignants ». Cette situation, préviennent-ils, « risque de conduire à une instabilité des structures pédagogiques ». Ces mêmes enseignants se disent prêts à passer à d'autres formes d'actions suivant l'évolution de la situation, souligne-t-on dans le document. Pour son compte, le conférencier, M. Chaib Abderahmane, vice-président de la section syndicale du Snapap de l'université de Blida, a affirmé que « ce conseiller en question ne figure pas dans la liste du personnel de l'université ». Selon lui, depuis son arrivée en 2007, ce conseiller a outrepasser ses attributions, en licenciant 4 doyens, 5 secrétaires généraux, 7 sous-directeurs, 9 responsables du département des moyens généraux et 3 vice-recteurs pédagogique. Et à M. Chaib d'ajouter « il s'est nommé lui-même au poste de conseiller du recteur alors que ce poste n'existe pas dans l'organigramme ». Un mouvement de contestation a été mené par les travailleurs et enseignants de cette université le 29 février dernier. Certaines activités pédagogiques de l'université sont à l'arrêt, ont-ils indiqué. Désireux de trouver une solution à ce problème qualifié d' « épineux », les syndicalistes ont sollicité l'envoi d'une commission d'enquête du ministère de tutelle. Par ailleurs, ne voyant aucune solution à leur problème, les syndicalistes ont décidé d'adresser une lettre ouverte au président de la République, l'appelant à intervenir pour mettre fin à cette situation de blocage que vit l'université de Blida. Il faut savoir que l'université Saâd- Dahleb de Blida compte aujourd'hui pas moins de 50.000 étudiants, 2.000 enseignants et 1.500 travailleurs. Les enseignants et travailleurs de l'université de Blida, Saâd-Dahleb, mènent depuis quelques temps déjà un mouvement de contestation pour dénoncer l'attitude du recteur de cette université. Lors d'une conférence de presse, organisée hier à Alger, par la section syndicale de cette université affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), les contestataires ont tenu à dénoncer fortement « l'attitude du recteur de l'université de Blida refusant de donner suite à leur doléances ». A l'origine de ce conflit, disent-ils, le conseiller du recteur qui s'ingère dans tous les dossiers relevant de la gestion même de l'université. Selon eux, cette personne, arrivée en poste en 2007 en qualité de secrétaire général par intérim pour une période d'un an, n'a plus quitté son poste depuis, bien qu'aucune décision administrative ne le confirme à un quelconque poste dans le rectorat. Lors de l'assemblée générale des enseignants tenue le 26 février dernier, il a été dénoncé, lit-on dans un document de l'AG dont nous avons eu une copie, « l'immixtion de cette même personne dans la gestion pédagogique », qui, poursuivent-ils « a induit un discrédit total et irréversible, une démotivation et une atteinte grave aux attributions des enseignants ». Cette situation, préviennent-ils, « risque de conduire à une instabilité des structures pédagogiques ». Ces mêmes enseignants se disent prêts à passer à d'autres formes d'actions suivant l'évolution de la situation, souligne-t-on dans le document. Pour son compte, le conférencier, M. Chaib Abderahmane, vice-président de la section syndicale du Snapap de l'université de Blida, a affirmé que « ce conseiller en question ne figure pas dans la liste du personnel de l'université ». Selon lui, depuis son arrivée en 2007, ce conseiller a outrepasser ses attributions, en licenciant 4 doyens, 5 secrétaires généraux, 7 sous-directeurs, 9 responsables du département des moyens généraux et 3 vice-recteurs pédagogique. Et à M. Chaib d'ajouter « il s'est nommé lui-même au poste de conseiller du recteur alors que ce poste n'existe pas dans l'organigramme ». Un mouvement de contestation a été mené par les travailleurs et enseignants de cette université le 29 février dernier. Certaines activités pédagogiques de l'université sont à l'arrêt, ont-ils indiqué. Désireux de trouver une solution à ce problème qualifié d' « épineux », les syndicalistes ont sollicité l'envoi d'une commission d'enquête du ministère de tutelle. Par ailleurs, ne voyant aucune solution à leur problème, les syndicalistes ont décidé d'adresser une lettre ouverte au président de la République, l'appelant à intervenir pour mettre fin à cette situation de blocage que vit l'université de Blida. Il faut savoir que l'université Saâd- Dahleb de Blida compte aujourd'hui pas moins de 50.000 étudiants, 2.000 enseignants et 1.500 travailleurs.