Les méthodes contraceptives sont nombreuses et certaines peu connues. Il est important de s'informer et de tenir compte de leurs avantages et inconvénients respectifs afin que chacun puisse choisir la méthode qui lui convient, à savoir également que les besoins en terme de contraception évoluent au cours de la vie… La contraception d'urgence représente une solution efficace contre les "accidents"... d'une autre contraception. Dans tous les cas, il faut réagir vite pour bénéficier d'une contraception d'urgence la plus efficace possible La pilule du lendemain Elle n'est en aucun cas un moyen usuel de contraception et elle ne doit être réservée qu'aux cas imprévus d'urgence. La pilule du lendemain doit être prise dans les 72 heures suivant le rapport supposé fécondant. Les effets secondaires sont plus rares avec les nouvelles pilules d'urgence : les nausées ou vomissements peuvent survenir les premières heures après la prise du comprimé, si des vomissements se produisent dans l'heure qui suit, le comprimé doit être repris. Parfois, des petits saignements peuvent survenir environ trois jours après la prise, mais les règles doivent arriver normalement. Les rapports suivants doivent être protégés. En cas de retard de règle, il est indispensable d'effectuer un test de grossesse (même correctement prise, la pilule du lendemain n'est pas efficace à 100 %). La pilule du surlendemain Cette pilule d'urgence a la particularité de pouvoir être prise durant les 5 jours (120 heures, soit la durée de vie des spermatozoïdes) après un rapport à risque de grossesse, d'où son appellation de pilule du surlendemain. Enfin, dans les cas où le rapport date de moins de 5 jours, l'insertion d'un stérilet permet d'éviter la nidation d'un œuf fécondé et constitue ainsi un moyen très efficace de contraception d'urgence La pilule du lendemain en 6 questions... Savez-vous tout sur la pilule du lendemain ? Alliée des matins panique elle doit être utilisée dans les bonnes conditions pour être efficace. La plupart sont constituées d'une seule molécule, le lévonorgestrel, qui se fixe sur les récepteurs de la progestérone et modifie ainsi l'activité hormonale. Comment fonctionne-t-elle ? Elle a deux modes de fonctionnement qui se conjuguent selon le moment auquel elle est prise : Bloquer l'ovulation : si le rapport a eu lieu avant l'ovulation, la pilule du lendemain empêche que l'œuf quitte l'ovaire. Il n'y aura donc pas fécondation. Stopper la nidification : si le rapport a eu lieu après l'ovulation, la pilule du lendemain empêche que l'œuf aille se nicher dans la paroi de l'utérus et se développe. Dans quelles conditions est-elle efficace ? Si la nidification (l'ancrage de l'œuf dans la paroi de l'utérus) est déjà en cours, le lévonorgestrel n'aura aucun effet. Il est donc efficace seulement dans les 72 heures (trois jours). Mais idéalement, il faudrait prendre le dans les 24 heures suivant un rapport à risque. Quant à l'ulipristal, il est efficace un peu plus longtemps et peut être pris jusque dans les cinq jours suivant la prise de risque. Dans tous les cas, le plus tôt sera le mieux : la pilule du lendemain ne peut pas arrêter une grossesse qui est déjà en cours, seulement empêcher son déclenchement. Les effets secondaires Dans les heures qui suivent la prise de la pilule du lendemain, il y a souvent des nausées, voire des vomissements. Attention, si les vomissements se déroulent dans les trois heures, il faut reprendre une deuxième pilule du lendemain. Normalement, les règles arrivent à la date normale, mais il arrive que la prise de la pilule du lendemain modifie légèrement la date. Si vous observez un retard, faites un test de grossesse rapidement. Comment s'assurer de son efficacité Le risque zéro n'existe pas, et la pilule du lendemain est moins efficace qu'une contraception régulière. Quelques conseils cependant : Si vous prenez habituellement une pilule contraceptive, continuez la prise normalement jusqu'à la fin de votre cycle. Dans tous les cas, utilisez en plus une contraception non hormonale (préservatif) pour les éventuels rapports que vous aurez après. La pilule du lendemain protège pour un rapport seulement ! Le stérilet... Le stérilet aussi appelé DIU, ne protège pas des MST. C'est un moyen de contraception très utilisé. C'est un petit objet de forme variable (souvent en forme de T), en plastique recouvert de cuivre pour plus d'efficacité, qui est introduit dans la lumière de l'utérus. Le stérilet empêche l'implantation de l'œuf dans la muqueuse utérine en ayant une action inflammatoire permanente. Le stérilet est en général mis en place aux 1ers jours des règles. Des fils sortent par le col de l'utérus dans le vagin, ces fils serviront pour sortir le stérilet de l'utérus. Il est important d'apprendre à sentir les fils, c'est le signe que le stérilet est toujours là. S'ils ne sont pas sentis, raccourcis, rallongés ou que le stérilet est senti au bout des doigts il faut consulter un médecin. Il peut être laissé en place pendant plusieurs années, les complications sont rares. Il n'est pas indiqué chez les femmes qui n'ont pas eu d'enfants car il existe un risque, faible tout de même, d'infection et de possible stérilité par la suite. La contraception définitive La stérilisation masculine, ou vasectomie, correspond à la ligature ou la section des 2 canaux qui amènent les spermatozoïdes à l'extérieur. Ainsi le sperme se trouve sans spermatozoïdes. Ce n'est pas une castration, les testicules ne sont pas touchés, ils continuent de sécréter des hormones mâles comme avant. Il est important de prendre un temps de réflexion avant de faire pratiquer cette intervention car elle est irréversible. La stérilisation féminine, ou ligature des trompes, est la section des 2 trompes de Fallope. Ainsi les ovules produits par les ovaires ne peuvent pas aller vers l'utérus et ne peuvent pas rencontrer les spermatozoïdes. Il n'y aura pas de fécondation. Comme chez l'homme, les ovaires ne sont pas touchés et les hormones féminines continuent à être sécrétées jusqu'à la ménopause. Comme pour la vasectomie chez l'homme, c'est une méthode de contraception irréversible et il est important de réfléchir avant de prendre cette décision. Sauf cas particulier, il faut avoir un certain âge et des enfants pour pouvoir subir cette intervention. Méthodes naturelles Les méthodes naturelles ne protègent pas les couples des MST. Elles se basent sur la période de l'ovulation, la durée de vie de l'ovule et celle des spermatozoïdes : la prise de la température, la méthode Persona (mesure des taux d'hormones dans les urines), l'étude de la glaire cervicale peuvent aider à calculer la date de l'ovulation. Le problème c'est que les spermatozoïdes ont une vie de 72 heures ou plus, celle de l'ovule, 48 heures ou plus ; l'abstinence périodique serait de règle quelques jours avant et après l'ovulation pour avoir peu de chances de faire un enfant. Même si le jour de l'ovulation est relativement constant chez une femme réglée régulièrement, les méthodes naturelles sont loin d'être infaillibles. In Santé de A à Z Les méthodes contraceptives sont nombreuses et certaines peu connues. Il est important de s'informer et de tenir compte de leurs avantages et inconvénients respectifs afin que chacun puisse choisir la méthode qui lui convient, à savoir également que les besoins en terme de contraception évoluent au cours de la vie… La contraception d'urgence représente une solution efficace contre les "accidents"... d'une autre contraception. Dans tous les cas, il faut réagir vite pour bénéficier d'une contraception d'urgence la plus efficace possible La pilule du lendemain Elle n'est en aucun cas un moyen usuel de contraception et elle ne doit être réservée qu'aux cas imprévus d'urgence. La pilule du lendemain doit être prise dans les 72 heures suivant le rapport supposé fécondant. Les effets secondaires sont plus rares avec les nouvelles pilules d'urgence : les nausées ou vomissements peuvent survenir les premières heures après la prise du comprimé, si des vomissements se produisent dans l'heure qui suit, le comprimé doit être repris. Parfois, des petits saignements peuvent survenir environ trois jours après la prise, mais les règles doivent arriver normalement. Les rapports suivants doivent être protégés. En cas de retard de règle, il est indispensable d'effectuer un test de grossesse (même correctement prise, la pilule du lendemain n'est pas efficace à 100 %). La pilule du surlendemain Cette pilule d'urgence a la particularité de pouvoir être prise durant les 5 jours (120 heures, soit la durée de vie des spermatozoïdes) après un rapport à risque de grossesse, d'où son appellation de pilule du surlendemain. Enfin, dans les cas où le rapport date de moins de 5 jours, l'insertion d'un stérilet permet d'éviter la nidation d'un œuf fécondé et constitue ainsi un moyen très efficace de contraception d'urgence La pilule du lendemain en 6 questions... Savez-vous tout sur la pilule du lendemain ? Alliée des matins panique elle doit être utilisée dans les bonnes conditions pour être efficace. La plupart sont constituées d'une seule molécule, le lévonorgestrel, qui se fixe sur les récepteurs de la progestérone et modifie ainsi l'activité hormonale. Comment fonctionne-t-elle ? Elle a deux modes de fonctionnement qui se conjuguent selon le moment auquel elle est prise : Bloquer l'ovulation : si le rapport a eu lieu avant l'ovulation, la pilule du lendemain empêche que l'œuf quitte l'ovaire. Il n'y aura donc pas fécondation. Stopper la nidification : si le rapport a eu lieu après l'ovulation, la pilule du lendemain empêche que l'œuf aille se nicher dans la paroi de l'utérus et se développe. Dans quelles conditions est-elle efficace ? Si la nidification (l'ancrage de l'œuf dans la paroi de l'utérus) est déjà en cours, le lévonorgestrel n'aura aucun effet. Il est donc efficace seulement dans les 72 heures (trois jours). Mais idéalement, il faudrait prendre le dans les 24 heures suivant un rapport à risque. Quant à l'ulipristal, il est efficace un peu plus longtemps et peut être pris jusque dans les cinq jours suivant la prise de risque. Dans tous les cas, le plus tôt sera le mieux : la pilule du lendemain ne peut pas arrêter une grossesse qui est déjà en cours, seulement empêcher son déclenchement. Les effets secondaires Dans les heures qui suivent la prise de la pilule du lendemain, il y a souvent des nausées, voire des vomissements. Attention, si les vomissements se déroulent dans les trois heures, il faut reprendre une deuxième pilule du lendemain. Normalement, les règles arrivent à la date normale, mais il arrive que la prise de la pilule du lendemain modifie légèrement la date. Si vous observez un retard, faites un test de grossesse rapidement. Comment s'assurer de son efficacité Le risque zéro n'existe pas, et la pilule du lendemain est moins efficace qu'une contraception régulière. Quelques conseils cependant : Si vous prenez habituellement une pilule contraceptive, continuez la prise normalement jusqu'à la fin de votre cycle. Dans tous les cas, utilisez en plus une contraception non hormonale (préservatif) pour les éventuels rapports que vous aurez après. La pilule du lendemain protège pour un rapport seulement ! Le stérilet... Le stérilet aussi appelé DIU, ne protège pas des MST. C'est un moyen de contraception très utilisé. C'est un petit objet de forme variable (souvent en forme de T), en plastique recouvert de cuivre pour plus d'efficacité, qui est introduit dans la lumière de l'utérus. Le stérilet empêche l'implantation de l'œuf dans la muqueuse utérine en ayant une action inflammatoire permanente. Le stérilet est en général mis en place aux 1ers jours des règles. Des fils sortent par le col de l'utérus dans le vagin, ces fils serviront pour sortir le stérilet de l'utérus. Il est important d'apprendre à sentir les fils, c'est le signe que le stérilet est toujours là. S'ils ne sont pas sentis, raccourcis, rallongés ou que le stérilet est senti au bout des doigts il faut consulter un médecin. Il peut être laissé en place pendant plusieurs années, les complications sont rares. Il n'est pas indiqué chez les femmes qui n'ont pas eu d'enfants car il existe un risque, faible tout de même, d'infection et de possible stérilité par la suite. La contraception définitive La stérilisation masculine, ou vasectomie, correspond à la ligature ou la section des 2 canaux qui amènent les spermatozoïdes à l'extérieur. Ainsi le sperme se trouve sans spermatozoïdes. Ce n'est pas une castration, les testicules ne sont pas touchés, ils continuent de sécréter des hormones mâles comme avant. Il est important de prendre un temps de réflexion avant de faire pratiquer cette intervention car elle est irréversible. La stérilisation féminine, ou ligature des trompes, est la section des 2 trompes de Fallope. Ainsi les ovules produits par les ovaires ne peuvent pas aller vers l'utérus et ne peuvent pas rencontrer les spermatozoïdes. Il n'y aura pas de fécondation. Comme chez l'homme, les ovaires ne sont pas touchés et les hormones féminines continuent à être sécrétées jusqu'à la ménopause. Comme pour la vasectomie chez l'homme, c'est une méthode de contraception irréversible et il est important de réfléchir avant de prendre cette décision. Sauf cas particulier, il faut avoir un certain âge et des enfants pour pouvoir subir cette intervention. Méthodes naturelles Les méthodes naturelles ne protègent pas les couples des MST. Elles se basent sur la période de l'ovulation, la durée de vie de l'ovule et celle des spermatozoïdes : la prise de la température, la méthode Persona (mesure des taux d'hormones dans les urines), l'étude de la glaire cervicale peuvent aider à calculer la date de l'ovulation. Le problème c'est que les spermatozoïdes ont une vie de 72 heures ou plus, celle de l'ovule, 48 heures ou plus ; l'abstinence périodique serait de règle quelques jours avant et après l'ovulation pour avoir peu de chances de faire un enfant. Même si le jour de l'ovulation est relativement constant chez une femme réglée régulièrement, les méthodes naturelles sont loin d'être infaillibles. In Santé de A à Z