La polémique autour du fichier électoral enfle. Le torchon brûle entre la commission de surveillance des élections législatives (CNSEL) et le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Les deux parties devaient se rencontrer hier pour aplanir leur différend à propos de l'inscription des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) sur le fichier électoral. La polémique autour du fichier électoral enfle. Le torchon brûle entre la commission de surveillance des élections législatives (CNSEL) et le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Les deux parties devaient se rencontrer hier pour aplanir leur différend à propos de l'inscription des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) sur le fichier électoral. Le président de la CNSEL, Mohamed Seddiki a expliqué que le recours à l'inscription en bloc est une procédure qui n'est pas prévue par la loi, réagissant suite à la requête déposée par plusieurs bureaux de partis politiques dans la wilaya de Tindouf qui dénoncent l'inscription de 30.000 nouveaux électeurs, portant le nombre global à près de 60.000. Or, a-t-il apostrophé, le corps électoral dans cette wilaya du Sud du pays ne devrait en aucun cas dépasser 22.000 électeurs pour une population estimée à 45.000 habitants. Des accusations gravissimes que le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a rejetées en bloc. Intervenant hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, Mohamed Talbi a indiqué que la liste électorale est mise à la disposition des partis et des candidats y compris dans les postes diplomatiques et consulaires, pour dire qu'il n'y a pas eu manipulation du fichier électoral. «Il ne peut pas y avoir d'inscription dans la liste électorale sans qu'il y ait préalablement une radiation des anciens fichiers», a-t-il précisé, s'appuyant pour cela sur les dispositions de la loi électorale, qui stipule que les corps constitués ne voteront plus dans les casernes mais à proximité de leur lieu de travail. Pour rappel, la CNSEL a décidé de geler ses activités en guise de protestation au sujet de la prétendue manipulation du fichier électoral mais aussi en raison du manque de moyens logistiques pour son fonctionnement. A ce sujet, le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a rassuré que ladite commission bénéficie d'un "appui logistique qui est aujourd'hui concret et vérifiable au niveau de l'ensemble des 48 wilayas". Et d'expliquer que la loi relative au régime électoral, ne prévoit pas d'indemnités pour les membres de la CNSEL, installée le 22 février dernier. 900 dossiers de candidatures retirés Plus de 900 dossiers de candidatures aux élections législatives du 10 mai 2012 ont été retirés à la date du 4 mars 2012, a indiqué par ailleurs le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. "Sur les 932 dossiers de candidatures nous avons enregistré 558 retraits effectués au titre des listes indépendantes et 374 retraits au titre de 22 partis politiques dont 4 nouvellement agréés", a indiqué Mohamed Talbi. Le début de retrait des documents de candidature s'effectue conformément à la loi stipulant que l'opération de retrait intervient après la convocation du corps électoral par le président de la République, qui avait signé le 10 février dernier le décret y afférent. Le dépôt de dossiers de candidature s'achève 45 jours avant la date du scrutin, soit le lundi 26 mars 2012. Pour ce qui est des modalités d'organisation du scrutin, il a indiqué qu'il appartient aux partis politiques organisés au sein de la commission nationale de surveillance des élections (CNSEL) de délibérer sur les meilleurs moyens et modalités de confectionner les bulletins de vote. "Le plus important c'est que l'électeur ne se perde pas dans le bureau de vote", a-t-il dit, indiquant qu'il est prévu de mettre sur le bulletin de vote la photographie du candidat tête de liste. Le représentant du ministère a également fait observer que les candidates doivent figurer dans les listes électorales parmi les membres titulaires et non suppléants, autrement, a-t-il expliqué, elles n'auront pas de sièges lors de la répartition. A une question sur la présence d'observateurs étrangers, Mohamed Talbi a rappelé que deux délégations de précurseurs de l'Union européenne se sont déjà rendues dans les wilayas du pays, de même que des précurseurs de la Ligue arabe et de l'Union africaine. Il a fait savoir que la présence d'observateurs étrangers sera "massive" et que toutes les conditions sont réunies pour les accueillir, en mobilisant quelque 300 éléments constitués d'accompagnateurs, de traducteurs et interprètes. Le président de la CNSEL, Mohamed Seddiki a expliqué que le recours à l'inscription en bloc est une procédure qui n'est pas prévue par la loi, réagissant suite à la requête déposée par plusieurs bureaux de partis politiques dans la wilaya de Tindouf qui dénoncent l'inscription de 30.000 nouveaux électeurs, portant le nombre global à près de 60.000. Or, a-t-il apostrophé, le corps électoral dans cette wilaya du Sud du pays ne devrait en aucun cas dépasser 22.000 électeurs pour une population estimée à 45.000 habitants. Des accusations gravissimes que le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a rejetées en bloc. Intervenant hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, Mohamed Talbi a indiqué que la liste électorale est mise à la disposition des partis et des candidats y compris dans les postes diplomatiques et consulaires, pour dire qu'il n'y a pas eu manipulation du fichier électoral. «Il ne peut pas y avoir d'inscription dans la liste électorale sans qu'il y ait préalablement une radiation des anciens fichiers», a-t-il précisé, s'appuyant pour cela sur les dispositions de la loi électorale, qui stipule que les corps constitués ne voteront plus dans les casernes mais à proximité de leur lieu de travail. Pour rappel, la CNSEL a décidé de geler ses activités en guise de protestation au sujet de la prétendue manipulation du fichier électoral mais aussi en raison du manque de moyens logistiques pour son fonctionnement. A ce sujet, le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a rassuré que ladite commission bénéficie d'un "appui logistique qui est aujourd'hui concret et vérifiable au niveau de l'ensemble des 48 wilayas". Et d'expliquer que la loi relative au régime électoral, ne prévoit pas d'indemnités pour les membres de la CNSEL, installée le 22 février dernier. 900 dossiers de candidatures retirés Plus de 900 dossiers de candidatures aux élections législatives du 10 mai 2012 ont été retirés à la date du 4 mars 2012, a indiqué par ailleurs le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. "Sur les 932 dossiers de candidatures nous avons enregistré 558 retraits effectués au titre des listes indépendantes et 374 retraits au titre de 22 partis politiques dont 4 nouvellement agréés", a indiqué Mohamed Talbi. Le début de retrait des documents de candidature s'effectue conformément à la loi stipulant que l'opération de retrait intervient après la convocation du corps électoral par le président de la République, qui avait signé le 10 février dernier le décret y afférent. Le dépôt de dossiers de candidature s'achève 45 jours avant la date du scrutin, soit le lundi 26 mars 2012. Pour ce qui est des modalités d'organisation du scrutin, il a indiqué qu'il appartient aux partis politiques organisés au sein de la commission nationale de surveillance des élections (CNSEL) de délibérer sur les meilleurs moyens et modalités de confectionner les bulletins de vote. "Le plus important c'est que l'électeur ne se perde pas dans le bureau de vote", a-t-il dit, indiquant qu'il est prévu de mettre sur le bulletin de vote la photographie du candidat tête de liste. Le représentant du ministère a également fait observer que les candidates doivent figurer dans les listes électorales parmi les membres titulaires et non suppléants, autrement, a-t-il expliqué, elles n'auront pas de sièges lors de la répartition. A une question sur la présence d'observateurs étrangers, Mohamed Talbi a rappelé que deux délégations de précurseurs de l'Union européenne se sont déjà rendues dans les wilayas du pays, de même que des précurseurs de la Ligue arabe et de l'Union africaine. Il a fait savoir que la présence d'observateurs étrangers sera "massive" et que toutes les conditions sont réunies pour les accueillir, en mobilisant quelque 300 éléments constitués d'accompagnateurs, de traducteurs et interprètes.