Le président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping a appelé le Soudan et le Soudan du Sud à saisir l'occasion des négociations d'Addis Abeba pour régler leurs différends, alors que le Conseil de sécurité de l'Onu a réclamé l'arrêt des hostilités aux frontières des deux pays. M. Ping a invité les deux parties à "poursuivre leurs discussions" entamées mardi à Addis Abeba (Ethiopie), et à "montrer le degré nécessaire de compromis afin de mener rapidement à leur terme les négociations sur toutes les questions en suspens". Ces nouvelles discussions portent notamment sur le partage des revenus du pétrole, la démarcation de la frontière et la définition de la nationalité, qui sont les principaux points litigieux entre les deux pays depuis l'indépendance en juillet dernier du Soudan du Sud. Ces négociations doivent s'étaler sur neuf jours sous la houlette de l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur de l'UA. La délégation soudanaise est dirigée par un ministre d'Etat accompagné de plusieurs hauts dirigeants, alors que celle du Soudan du Sud est conduite par le négociateur en chef, Pagan Amum. Le Soudan du Sud a hérité des trois-quarts de la production de brut du Soudan d'avant son indépendance en juillet (soit environ 350.000 barils/jour), mais le nouvel Etat reste tributaire du Nord pour exporter ce pétrole. Les deux parties, qui se sont livrées des décennies de guerre civile avant des accords de paix en 2005, n'arrivent pas à s'entendre sur les frais de passage ainsi que sur la question des frontières communes. Khartoum a décidé de se payer en nature, en prélevant du pétrole, alors que Juba a réagi en stoppant sa production en janvier dernier. S'agissant de la démarcation des frontières, le Soudan et le Soudan du Sud ont signé à la mi-février, à Addis Abeba, après des négociations sous l'égide de l'UA, un "traité de non-agression" à propos de leur différend frontalier. Le président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping a appelé le Soudan et le Soudan du Sud à saisir l'occasion des négociations d'Addis Abeba pour régler leurs différends, alors que le Conseil de sécurité de l'Onu a réclamé l'arrêt des hostilités aux frontières des deux pays. M. Ping a invité les deux parties à "poursuivre leurs discussions" entamées mardi à Addis Abeba (Ethiopie), et à "montrer le degré nécessaire de compromis afin de mener rapidement à leur terme les négociations sur toutes les questions en suspens". Ces nouvelles discussions portent notamment sur le partage des revenus du pétrole, la démarcation de la frontière et la définition de la nationalité, qui sont les principaux points litigieux entre les deux pays depuis l'indépendance en juillet dernier du Soudan du Sud. Ces négociations doivent s'étaler sur neuf jours sous la houlette de l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur de l'UA. La délégation soudanaise est dirigée par un ministre d'Etat accompagné de plusieurs hauts dirigeants, alors que celle du Soudan du Sud est conduite par le négociateur en chef, Pagan Amum. Le Soudan du Sud a hérité des trois-quarts de la production de brut du Soudan d'avant son indépendance en juillet (soit environ 350.000 barils/jour), mais le nouvel Etat reste tributaire du Nord pour exporter ce pétrole. Les deux parties, qui se sont livrées des décennies de guerre civile avant des accords de paix en 2005, n'arrivent pas à s'entendre sur les frais de passage ainsi que sur la question des frontières communes. Khartoum a décidé de se payer en nature, en prélevant du pétrole, alors que Juba a réagi en stoppant sa production en janvier dernier. S'agissant de la démarcation des frontières, le Soudan et le Soudan du Sud ont signé à la mi-février, à Addis Abeba, après des négociations sous l'égide de l'UA, un "traité de non-agression" à propos de leur différend frontalier.