L'élimination du chef d'un groupe radical palestinien, visé vendredi par un raid aérien israélien, a déclenché une nouvelle flambée de violences, marquée par la mort de quatorze Palestiniens à Gaza et le tir de dizaines de roquettes contre Israël. L'élimination du chef d'un groupe radical palestinien, visé vendredi par un raid aérien israélien, a déclenché une nouvelle flambée de violences, marquée par la mort de quatorze Palestiniens à Gaza et le tir de dizaines de roquettes contre Israël. Deux Palestiniens ont été tués samedi lors d'une nouvelle frappe aérienne israélienne sur le sud de la bande de Gaza, portant à 14 le nombre de morts dans le territoire palestinien depuis vendredi après-midi, selon des sources médicales locales, rapporte Libération. Il s'agit de la journée la plus meurtrière à Gaza depuis l'offensive israélienne "Plomb durci" durant l'hiver 2008-2009. Cette escalade de violence a suivi "l'élimination ciblée" du secrétaire général des Comités de résistance populaire, Zouheir al-Qaïssi, et d'un autre cadre des CRP, Mahmoud Hanani, tués vendredi après-midi par un raid israélien à l'ouest de la ville de Gaza. Un second raid, sur l'est de la ville de Gaza, a tué trois combattants des Brigades Al-Qods, la branche armée d'un autre mouvement radical, le Jihad islamique. Sept autres membres des Brigades Al-Qods, dont deux commandants locaux, ont péri ultérieurement dans des frappes aériennes, l'une en plein centre de la ville de Gaza, selon le Jihad islamique. Au moins 20 Gazaouis, dont un journaliste de l'agence de presse palestinienne Ma'an, ont été blessés par les raids qui se sont succédé sans interruption toute la nuit de vendredi à samedi, selon les services d'urgence de Gaza. La branche armée des CRP, les Brigades Al-Nasser Salaheddine, a menacé Israël d'une "riposte foudroyante" après la mort de leur chef. L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué que les CRP étaient "responsables de la préparation d'une attaque terroriste qui devait avoir lieu via le Sinaï dans les prochains jours". "L'équipe faisait partie de l'infrastructure terroriste utilisée pour lancer des attaques via la péninsule du Sinaï et la frontière israélo-égyptienne." Le précédent secrétaire général des CRP, Kamal al-Nayrab, a été tué le 19 août par une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, près de la frontière avec l'Egypte. Le mouvement islamiste du Hamas, qui contrôle Gaza, y impose une trêve de facto avec Israël, mais les combattants d'autres mouvements tirent ponctuellement des roquettes. Israël y riposte généralement par des raids aériens. Dans un communiqué, le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a dénoncé samedi "une dangereuse escalade sans la moindre justification". "Le Hamas réaffirme le droit de notre peuple à la résistance et à se défendre lui-même face à cette agression israélienne", a-t-il ajouté. L'Union européenne a exprimé, samedi, sa préoccupation et exhorté toutes les parties à "éviter l'escalade et à rétablir le calme". Deux Palestiniens ont été tués samedi lors d'une nouvelle frappe aérienne israélienne sur le sud de la bande de Gaza, portant à 14 le nombre de morts dans le territoire palestinien depuis vendredi après-midi, selon des sources médicales locales, rapporte Libération. Il s'agit de la journée la plus meurtrière à Gaza depuis l'offensive israélienne "Plomb durci" durant l'hiver 2008-2009. Cette escalade de violence a suivi "l'élimination ciblée" du secrétaire général des Comités de résistance populaire, Zouheir al-Qaïssi, et d'un autre cadre des CRP, Mahmoud Hanani, tués vendredi après-midi par un raid israélien à l'ouest de la ville de Gaza. Un second raid, sur l'est de la ville de Gaza, a tué trois combattants des Brigades Al-Qods, la branche armée d'un autre mouvement radical, le Jihad islamique. Sept autres membres des Brigades Al-Qods, dont deux commandants locaux, ont péri ultérieurement dans des frappes aériennes, l'une en plein centre de la ville de Gaza, selon le Jihad islamique. Au moins 20 Gazaouis, dont un journaliste de l'agence de presse palestinienne Ma'an, ont été blessés par les raids qui se sont succédé sans interruption toute la nuit de vendredi à samedi, selon les services d'urgence de Gaza. La branche armée des CRP, les Brigades Al-Nasser Salaheddine, a menacé Israël d'une "riposte foudroyante" après la mort de leur chef. L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué que les CRP étaient "responsables de la préparation d'une attaque terroriste qui devait avoir lieu via le Sinaï dans les prochains jours". "L'équipe faisait partie de l'infrastructure terroriste utilisée pour lancer des attaques via la péninsule du Sinaï et la frontière israélo-égyptienne." Le précédent secrétaire général des CRP, Kamal al-Nayrab, a été tué le 19 août par une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, près de la frontière avec l'Egypte. Le mouvement islamiste du Hamas, qui contrôle Gaza, y impose une trêve de facto avec Israël, mais les combattants d'autres mouvements tirent ponctuellement des roquettes. Israël y riposte généralement par des raids aériens. Dans un communiqué, le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a dénoncé samedi "une dangereuse escalade sans la moindre justification". "Le Hamas réaffirme le droit de notre peuple à la résistance et à se défendre lui-même face à cette agression israélienne", a-t-il ajouté. L'Union européenne a exprimé, samedi, sa préoccupation et exhorté toutes les parties à "éviter l'escalade et à rétablir le calme".