Des chercheurs venant du Maroc, d'Espagne, de Suisse et des quatre coins d'Algérie seront à ce rendez-vous qui commence aujourd'hui, lundi. Des chercheurs venant du Maroc, d'Espagne, de Suisse et des quatre coins d'Algérie seront à ce rendez-vous qui commence aujourd'hui, lundi. L‘université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou abritera à partir d‘aujourd‘hui un colloque international sur l‘enseignement de la langue amazighe. Des chercheurs algériens et étrangers seront présents dans la capitale du Djurdjura pendant trois jours pour débattre de la question de « L‘aménagement linguistique de la langue amazighe, bilan et perspectives ». Ce colloque est organisé par le Laboratoire d‘aménagement et d‘enseignement de la langue amazighe du département de langue et culture amazighes de l‘université de Tizi-Ouzou. C‘est Nasser Hannachi, recteur de l‘université de Tizi-Ouzou qui donnera le coup d‘envoi officiel de cette manifestation scientifique. Le chercheur et universitaire Morteza Mahmoudian de l‘université de Lausanne ouvrira dans la matinée d‘aujourd‘hui le bal des conférences avec une communication sur l‘enseignement de l‘écrit en situation plurilingue. Il sera suivi par Mourad Taifi qui parlera de la linguistique de l‘usage et de l‘aménagement, «une relation pas toujours sereine». Mohyedine Benlakhdar de l‘université de Fès (Maroc) abordera la thématique de la diversité anthropologique et aménagement linguistique en milieu berbère au Maroc. La séance de la matinée se terminera avec une intervention du professeur Arezki Nabti sur la sujet du boycott scolaire, «aménagement de corpus ou aménagement de statut». Le colloque se poursuivra jusqu‘à mercredi et verra plusieurs autres chercheurs se succéder à la tribune afin d‘apporter chacun en ce qui le concerne sa contribution au thème de l‘aménagement de la langue amazighe. Il s‘agit d‘un débat central qui ne cesse de rebondir depuis l‘introduction de la langue amzighe dans le système éducatif algérien en septembre 1995 après une année de boycott scolaire et universitaire (en 1994-1995). Plusieurs autres universitaires ayant le grade de docteur ou de professeur interviendront lors de ce colloque à l‘instar de Said Chemakh, Mohand Akli Salhi, Nora Tigziri… Le colloque sera enrichi par la présence de plusieurs universités des autres wilayas comme Ouargla, Béjaia, Mostaganem, Oran, Tlemcen… Quant aux participants qui viendront de l‘étranger, il y a lieu de citer Mohamed Tilmatine de l‘université de Cadiz, Espagne. Ce dernier interviendra sur « La terminologie amazighe de la toponymie, éléments d‘approche ». De son côté, André Savage développera le thème très scientifique de «la structure syllabique de la langue touarègue : nouvel éclairage sur les voyelles schwa et ‘a bref‘ ». Il est toutefois regrettable de constater que, concernant les efforts fournis pour réaliser ce genre de rencontres , ils ne s‘inscrivent pas en association avec l‘ensemble des partenaires qui peuvent être concernés, à l‘image du Haut-Commissariat à l‘amazighité et du Centre national pédagogique pour l‘enseignement de tamazight. Chacune de ces institutions étatiques évolue en vase clos. Ce qui n‘et pas dans l‘intérêt de la langue amazighe, encore moins dans celui de ces institutions elles-mêmes. L‘université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou abritera à partir d‘aujourd‘hui un colloque international sur l‘enseignement de la langue amazighe. Des chercheurs algériens et étrangers seront présents dans la capitale du Djurdjura pendant trois jours pour débattre de la question de « L‘aménagement linguistique de la langue amazighe, bilan et perspectives ». Ce colloque est organisé par le Laboratoire d‘aménagement et d‘enseignement de la langue amazighe du département de langue et culture amazighes de l‘université de Tizi-Ouzou. C‘est Nasser Hannachi, recteur de l‘université de Tizi-Ouzou qui donnera le coup d‘envoi officiel de cette manifestation scientifique. Le chercheur et universitaire Morteza Mahmoudian de l‘université de Lausanne ouvrira dans la matinée d‘aujourd‘hui le bal des conférences avec une communication sur l‘enseignement de l‘écrit en situation plurilingue. Il sera suivi par Mourad Taifi qui parlera de la linguistique de l‘usage et de l‘aménagement, «une relation pas toujours sereine». Mohyedine Benlakhdar de l‘université de Fès (Maroc) abordera la thématique de la diversité anthropologique et aménagement linguistique en milieu berbère au Maroc. La séance de la matinée se terminera avec une intervention du professeur Arezki Nabti sur la sujet du boycott scolaire, «aménagement de corpus ou aménagement de statut». Le colloque se poursuivra jusqu‘à mercredi et verra plusieurs autres chercheurs se succéder à la tribune afin d‘apporter chacun en ce qui le concerne sa contribution au thème de l‘aménagement de la langue amazighe. Il s‘agit d‘un débat central qui ne cesse de rebondir depuis l‘introduction de la langue amzighe dans le système éducatif algérien en septembre 1995 après une année de boycott scolaire et universitaire (en 1994-1995). Plusieurs autres universitaires ayant le grade de docteur ou de professeur interviendront lors de ce colloque à l‘instar de Said Chemakh, Mohand Akli Salhi, Nora Tigziri… Le colloque sera enrichi par la présence de plusieurs universités des autres wilayas comme Ouargla, Béjaia, Mostaganem, Oran, Tlemcen… Quant aux participants qui viendront de l‘étranger, il y a lieu de citer Mohamed Tilmatine de l‘université de Cadiz, Espagne. Ce dernier interviendra sur « La terminologie amazighe de la toponymie, éléments d‘approche ». De son côté, André Savage développera le thème très scientifique de «la structure syllabique de la langue touarègue : nouvel éclairage sur les voyelles schwa et ‘a bref‘ ». Il est toutefois regrettable de constater que, concernant les efforts fournis pour réaliser ce genre de rencontres , ils ne s‘inscrivent pas en association avec l‘ensemble des partenaires qui peuvent être concernés, à l‘image du Haut-Commissariat à l‘amazighité et du Centre national pédagogique pour l‘enseignement de tamazight. Chacune de ces institutions étatiques évolue en vase clos. Ce qui n‘et pas dans l‘intérêt de la langue amazighe, encore moins dans celui de ces institutions elles-mêmes.