30 ans se sont déjà écoulés depuis les événements du Printemps berbère (thafsout imazighène). A cette occasion, le Haut Commissariat à l'Amazighité (HCA) a organisé, hier, au centre de presse El Moudjahid, une journée d'étude sous le thème générique «le travail institutionnel pour la réhabilitation et la promotion de l'amazighité». Le programme de cette journée était très riche puisque plusieurs questions ont été abordées par des spécialistes, membres du HCA. 30 ans se sont déjà écoulés depuis les événements du Printemps berbère (thafsout imazighène). A cette occasion, le Haut Commissariat à l'Amazighité (HCA) a organisé, hier, au centre de presse El Moudjahid, une journée d'étude sous le thème générique «le travail institutionnel pour la réhabilitation et la promotion de l'amazighité». Le programme de cette journée était très riche puisque plusieurs questions ont été abordées par des spécialistes, membres du HCA. Lors de l‘allocution d‘ouverture, M. Assad Si El Hachmi, Directeur de la Promotion culturelle du H.C.A, explique dans un premier temps, le choix du titre générique consacré à cette journée qui renvoie à la problématique de l‘Amazighité en Algérie. Relatant ainsi les dix dates-phares qui ont permis la progression de la revendication Amazighe, il citera, entre autres, la radio chaîne 2 qui reste incontestablement la première institution ayant oeuvré à la promotion de l‘Amazighité. «Elle a non seulement contribué à la préservation de ce patrimoine oral mais aussi à sa promotion et son développent», déclara-t-il. Il énuméra également les associations culturelles avec l‘ouverture démocratique en 1989. Il ajoutera qu‘«il y a eu la loi 90-31 qui préconise la structure associative et qui a permis la prise en charge de la dimension Amazighe». La deuxième phase ayant contribué à la promotion de cette civilisation millénaire sont, évidemment, les travaux de recherche du feu Mouloud Mammeri (Da l‘Mouloud, pour la communauté berbère) à travers l‘ancien CRAPE dans sa prise en charge du patrimoine linguistique, anthropologique et littéraire amazigh. Il citera, notamment, les différentes recherches entamées sur le terrain à travers le territoire national par le chercheur qui légua des trouvailles inestimables de notre patrimoine matériel et immatériel. D‘ailleurs, Da l‘Mouloud disait : «j‘ai défriché le terrain, à vous de continuer». Puis arrive le HCA, institution étatique, installé en attendant la création de l‘Académie Berbère, à travers l‘article 4 du décret présidentiel 95-147 qui lui en définit la mission pour aider tamazight à retrouver sa place dans son pays. Le HCA se veut un espace approprié pour l‘enseignement de cette langue. «Cela suppose naturellement que des répercussions positives doivent suivre et faire une place aux spécialistes et acteurs ayant le profil en la matière pour mener à bien cette mission dans toute sa complexité afin de combler le retard enregistré depuis des décennies.» déclare l‘intervenant. L‘heure est au bilan pour le conférencier étant donné qu‘ «aucune avancée ne peut se faire si nous ne tenons pas compte du bilan relatif à l‘introduction de tamazight dans le système éducatif et de la communication depuis 1995», précisant que «ce bilan doit être pris en compte dans le sillage d‘une continuité institutionnelle. En passant de la négation à la reconnaissance, la situation politico-juridique de tamazight a changé en Algérie. L‘Amazighité, langue et culture, occupe désormais une place légitime dans les circuits institutionnels de l‘Etat. Il reste, aujourd‘hui, à renforcer et/ou réaménager ces instruments institutionnels et juridiques mis en place». Lors de l‘allocution d‘ouverture, M. Assad Si El Hachmi, Directeur de la Promotion culturelle du H.C.A, explique dans un premier temps, le choix du titre générique consacré à cette journée qui renvoie à la problématique de l‘Amazighité en Algérie. Relatant ainsi les dix dates-phares qui ont permis la progression de la revendication Amazighe, il citera, entre autres, la radio chaîne 2 qui reste incontestablement la première institution ayant oeuvré à la promotion de l‘Amazighité. «Elle a non seulement contribué à la préservation de ce patrimoine oral mais aussi à sa promotion et son développent», déclara-t-il. Il énuméra également les associations culturelles avec l‘ouverture démocratique en 1989. Il ajoutera qu‘«il y a eu la loi 90-31 qui préconise la structure associative et qui a permis la prise en charge de la dimension Amazighe». La deuxième phase ayant contribué à la promotion de cette civilisation millénaire sont, évidemment, les travaux de recherche du feu Mouloud Mammeri (Da l‘Mouloud, pour la communauté berbère) à travers l‘ancien CRAPE dans sa prise en charge du patrimoine linguistique, anthropologique et littéraire amazigh. Il citera, notamment, les différentes recherches entamées sur le terrain à travers le territoire national par le chercheur qui légua des trouvailles inestimables de notre patrimoine matériel et immatériel. D‘ailleurs, Da l‘Mouloud disait : «j‘ai défriché le terrain, à vous de continuer». Puis arrive le HCA, institution étatique, installé en attendant la création de l‘Académie Berbère, à travers l‘article 4 du décret présidentiel 95-147 qui lui en définit la mission pour aider tamazight à retrouver sa place dans son pays. Le HCA se veut un espace approprié pour l‘enseignement de cette langue. «Cela suppose naturellement que des répercussions positives doivent suivre et faire une place aux spécialistes et acteurs ayant le profil en la matière pour mener à bien cette mission dans toute sa complexité afin de combler le retard enregistré depuis des décennies.» déclare l‘intervenant. L‘heure est au bilan pour le conférencier étant donné qu‘ «aucune avancée ne peut se faire si nous ne tenons pas compte du bilan relatif à l‘introduction de tamazight dans le système éducatif et de la communication depuis 1995», précisant que «ce bilan doit être pris en compte dans le sillage d‘une continuité institutionnelle. En passant de la négation à la reconnaissance, la situation politico-juridique de tamazight a changé en Algérie. L‘Amazighité, langue et culture, occupe désormais une place légitime dans les circuits institutionnels de l‘Etat. Il reste, aujourd‘hui, à renforcer et/ou réaménager ces instruments institutionnels et juridiques mis en place».