La Banque mondiale lance aujourd'hui une initiative régionale pour améliorer l'accès au haut débit dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), en s'appuyant sur les réseaux fibre optique des services publics. Forte du succès remporté par le Hackathon de l'eau au Caire, la Banque annonce également sa volonté de tabler sur la participation citoyenne pour créer des solutions aux problématiques du développement basées sur les technologies de l'information et des communications (TIC). Cette initiative pour la connectivité haut débit étudiera les perspectives de déploiement de dorsales régionales haut débit dans la région MENA et préparera le terrain pour de nouveaux investissements. Elle s'appuiera sur une nouvelle approche, qui consiste à utiliser les autres infrastructures de services publics en place (électricité, transport, oléoducs et gazoducs). Il s'agit d'étudier les principaux freins à la connectivité haut débit dans la région, en fournissant notamment des capacités supplémentaires (redondance) à la connectivité internationale actuelle et en installant des dorsales alternatives pour les marchés intérieurs. «Partout, le haut débit devient une infrastructure vitale pour l'innovation, la croissance économique et la compétitivité», analyse Doyle Gallegos, spécialiste des bonnes pratiques en infrastructure de connectivité à la Banque mondiale. «L'initiative de la Banque mondiale renforcera les capacités de réaction des pays de la région MENA face aux prévisions d'augmentation massive du trafic haut débit et à la concurrence sur les marchés mondiaux du XXIe siècle». La région MENA s'est investie dans l'amélioration de sa connectivité haut débit et, à ce jour, plus d'un quart des ménages sont desservis. Le trafic devrait augmenter de 100 % dans les cinq prochaines années, un record de croissance que la région MENA partagera avec l'Afrique subsaharienne. La recherche de la Banque mondiale portera sur la connectivité internationale et nationale de la région et prévoit quatre études de cas (Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) sur l'utilisation des infrastructures de services publics. La Banque mondiale réfléchira par ailleurs à des applications haut débit pour améliorer l'efficacité et la compétitivité des services publics, à commencer par un projet pilote de réseau de distribution d'électricité « intelligent » en Jordanie. Les résultats obtenus feront l'objet d'échanges à l'occasion d'ateliers régionaux, dans une volonté de doper les investissements dans ces pays et, notamment, dans les réseaux fibre optique des services publics. L'Initiative pour la connectivité haut débit s'inscrit dans le cadre de l'Initiative de la Banque mondiale pour le monde arabe et bénéficie du soutien du Fonds de conseil en infrastructure publique-privée (PPIAF) et du gouvernement sud-coréen. La Banque mondiale a également produit, avec InfoDev, un manuel offrant quantité d'informations pratiques sur le marché, les technologies et les initiatives publiques haut débit. Faire participer les citoyens aux solutions TIC En octobre 2011, le Caire a accueilli le premier Hackathon de l'eau (WaterHackathon) jamais organisé. Experts de l'eau et techniciens égyptiens ont réfléchi ensemble à des solutions TIC originales pour remédier aux graves problèmes d'approvisionnement en eau du pays. Ici, le Hackathon consistait à organiser une série de manifestations pour recenser les problèmes rencontrés par les citoyens, la société civile et les experts du développement, développer des compétences sectorielles et numériques pour les techniciens et praticiens du développement et permettre à ces partenaires d'identifier ensemble des solutions techniques pilotes. «Le WaterHackathon du Caire a permis à la Banque mondiale de ‘faire les choses autrement' dans le sillage du Printemps arabe et de mobiliser les populations locales intéressées pour forger l'avenir de leur pays», explique Carlo Rossotto, coordonnateur régional pour les TIC à la Banque mondiale (Région MENA). «Forte de cette réussite, la Banque mondiale mettra de plus en plus la participation des citoyens au cœur de ses stratégies pour inventer des solutions TIC aux défis du développement». Trois solutions primées lors du WaterHackathon du Caire Il s'agit d' une application pour téléphones portables et Internet visant à assurer une répartition plus équitable de l'eau qui permet aux agriculteurs de contrôler l'irrigation à distance (équipe Salt & Rocks), d'une application pour l'optimisation de l'irrigation et les économies d'eau dans la production agricole, à l'aide de systèmes mobiles intelligents qui facilitent la collecte de données de terrain (équipe Abu Erdaan) et d'une solution pour économiser l'eau dans la production en chaîne industrielle, grâce à la visualisation de données, des SMS et des mises à jour Web sur la consommation (équipe Run Time). Les gagnants continuent de peaufiner leurs idées. L'équipe Abu Erdaan a ainsi conçu et effectué un test bêta de son application, qui fait désormais partie des 50 projets retenus pour le volet égyptien du concours de Google Business Competition. La Banque mondiale prévoit d'organiser cette année au Caire un nouvel Hackathon, sur les transports.Le WaterHackathon du Caire a été organisé par la Banque mondiale en étroite collaboration avec des partenaires locaux, comme l'Université américaine du Caire, le Desert Development Center et le Technology Innovation and Entrepreneurship Center. La Banque mondiale lance aujourd'hui une initiative régionale pour améliorer l'accès au haut débit dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), en s'appuyant sur les réseaux fibre optique des services publics. Forte du succès remporté par le Hackathon de l'eau au Caire, la Banque annonce également sa volonté de tabler sur la participation citoyenne pour créer des solutions aux problématiques du développement basées sur les technologies de l'information et des communications (TIC). Cette initiative pour la connectivité haut débit étudiera les perspectives de déploiement de dorsales régionales haut débit dans la région MENA et préparera le terrain pour de nouveaux investissements. Elle s'appuiera sur une nouvelle approche, qui consiste à utiliser les autres infrastructures de services publics en place (électricité, transport, oléoducs et gazoducs). Il s'agit d'étudier les principaux freins à la connectivité haut débit dans la région, en fournissant notamment des capacités supplémentaires (redondance) à la connectivité internationale actuelle et en installant des dorsales alternatives pour les marchés intérieurs. «Partout, le haut débit devient une infrastructure vitale pour l'innovation, la croissance économique et la compétitivité», analyse Doyle Gallegos, spécialiste des bonnes pratiques en infrastructure de connectivité à la Banque mondiale. «L'initiative de la Banque mondiale renforcera les capacités de réaction des pays de la région MENA face aux prévisions d'augmentation massive du trafic haut débit et à la concurrence sur les marchés mondiaux du XXIe siècle». La région MENA s'est investie dans l'amélioration de sa connectivité haut débit et, à ce jour, plus d'un quart des ménages sont desservis. Le trafic devrait augmenter de 100 % dans les cinq prochaines années, un record de croissance que la région MENA partagera avec l'Afrique subsaharienne. La recherche de la Banque mondiale portera sur la connectivité internationale et nationale de la région et prévoit quatre études de cas (Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) sur l'utilisation des infrastructures de services publics. La Banque mondiale réfléchira par ailleurs à des applications haut débit pour améliorer l'efficacité et la compétitivité des services publics, à commencer par un projet pilote de réseau de distribution d'électricité « intelligent » en Jordanie. Les résultats obtenus feront l'objet d'échanges à l'occasion d'ateliers régionaux, dans une volonté de doper les investissements dans ces pays et, notamment, dans les réseaux fibre optique des services publics. L'Initiative pour la connectivité haut débit s'inscrit dans le cadre de l'Initiative de la Banque mondiale pour le monde arabe et bénéficie du soutien du Fonds de conseil en infrastructure publique-privée (PPIAF) et du gouvernement sud-coréen. La Banque mondiale a également produit, avec InfoDev, un manuel offrant quantité d'informations pratiques sur le marché, les technologies et les initiatives publiques haut débit. Faire participer les citoyens aux solutions TIC En octobre 2011, le Caire a accueilli le premier Hackathon de l'eau (WaterHackathon) jamais organisé. Experts de l'eau et techniciens égyptiens ont réfléchi ensemble à des solutions TIC originales pour remédier aux graves problèmes d'approvisionnement en eau du pays. Ici, le Hackathon consistait à organiser une série de manifestations pour recenser les problèmes rencontrés par les citoyens, la société civile et les experts du développement, développer des compétences sectorielles et numériques pour les techniciens et praticiens du développement et permettre à ces partenaires d'identifier ensemble des solutions techniques pilotes. «Le WaterHackathon du Caire a permis à la Banque mondiale de ‘faire les choses autrement' dans le sillage du Printemps arabe et de mobiliser les populations locales intéressées pour forger l'avenir de leur pays», explique Carlo Rossotto, coordonnateur régional pour les TIC à la Banque mondiale (Région MENA). «Forte de cette réussite, la Banque mondiale mettra de plus en plus la participation des citoyens au cœur de ses stratégies pour inventer des solutions TIC aux défis du développement». Trois solutions primées lors du WaterHackathon du Caire Il s'agit d' une application pour téléphones portables et Internet visant à assurer une répartition plus équitable de l'eau qui permet aux agriculteurs de contrôler l'irrigation à distance (équipe Salt & Rocks), d'une application pour l'optimisation de l'irrigation et les économies d'eau dans la production agricole, à l'aide de systèmes mobiles intelligents qui facilitent la collecte de données de terrain (équipe Abu Erdaan) et d'une solution pour économiser l'eau dans la production en chaîne industrielle, grâce à la visualisation de données, des SMS et des mises à jour Web sur la consommation (équipe Run Time). Les gagnants continuent de peaufiner leurs idées. L'équipe Abu Erdaan a ainsi conçu et effectué un test bêta de son application, qui fait désormais partie des 50 projets retenus pour le volet égyptien du concours de Google Business Competition. La Banque mondiale prévoit d'organiser cette année au Caire un nouvel Hackathon, sur les transports.Le WaterHackathon du Caire a été organisé par la Banque mondiale en étroite collaboration avec des partenaires locaux, comme l'Université américaine du Caire, le Desert Development Center et le Technology Innovation and Entrepreneurship Center.