Austérité et chômage obligent, la consommation des Italiens a enregistré, en décembre dernier, une sensible diminution qui s'est traduite par une baisse de 1% des ventes de produits alimentaires et de 1,2 % de celles des produits non alimentaires par rapport au mois précédent, selon l'Institut italien des statistiques, Istat. Austérité et chômage obligent, la consommation des Italiens a enregistré, en décembre dernier, une sensible diminution qui s'est traduite par une baisse de 1% des ventes de produits alimentaires et de 1,2 % de celles des produits non alimentaires par rapport au mois précédent, selon l'Institut italien des statistiques, Istat. Les ventes de détail ont ainsi reculé globalement de 1,1% par rapport au mois de novembre, observe la même source. Le repli marqué enregistré en décembre intervient après une baisse de 0,7% en novembre, consécutive à un léger rebond de 0,1% en octobre. En glissement annuel, les ventes de détail ont diminué en moyenne de 1,3% sur l'ensemble de l'année 2011 et de 1% au quatrième trimestre. Les analystes attribuent les causes de la baisse de la consommation aux effets des plans d'austérité qui se sont multipliés depuis 2010 et à la hausse du chômage qui a atteint un niveau record à 8,9% en décembre. Selon des statistiques publiées la semaine dernière, le produit intérieur brut (PIB) de l'Italie s'est replié de 0,7% au quatrième trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent, faisant entrer le pays dans une récession qui devrait durer plusieurs mois. Il s'agit du deuxième recul successif après celui de 0,2% enregistré lors du troisième trimestre 2011. Plombée par de sévères mesures d'austérité budgétaire prises par le gouvernement pour éviter la contagion de la crise de la dette, la croissance italienne sur l'ensemble de l'année 2011 a enregistré une faible croissance de 0,4%, en données corrigées des variations calendaires, un chiffre inférieur à la prévision de 0,6 pc du gouvernement. En 2010, la croissance s'était élevée à 1,5%. L'Italie avait déjà connu une récession marquée en 2009 avec une chute du PIB de 5,1%. Pas touche à la pizza Les Italiens consomment annuellement une moyenne 7,6 Kg de pizza chacun, distancés par les seuls Américains dont la moyenne de consommation par personne atteint les 13 Kg, selon des statistiques publiées à l'occasion d'un Salon dédiée à la restauration qui vient de se tenir à Marina di Carrara (nord-ouest de l'Italie). L'Italien, qui habituellement prend son déjeuner hors de la maison, porte son choix dans 23 pc des cas sur une pizza, soit une moyenne de près de 1 sur 4, révèlent ces statistiques rapportées par l'agence Ansa. Au cours des dernières années, le nombre de pizzas classiques consommées, à l'exclusion de celles vendues par tranches, à emporter ou livrées à domicile, est passé de 22.230 à 25.300, soit une croissance de 14 pc. Quant aux pizzas à emporter, leur nombre est passé de 18.821 en 2001 à 26.700 en 2010, en augmentation de 42%. Globalement, l'incidence des pizzerias sur le secteur de la restauration s'est hissée à 40% en 2010 contre 32,4% en 2001, ressort-il des mêmes données. Quant à la ville qui compte le plus grand nombre de points de vente de la pizza, c'est San Paolo (Brésil) qui vient en tête avec quelque 6.000 pizzerias. Les ventes de détail ont ainsi reculé globalement de 1,1% par rapport au mois de novembre, observe la même source. Le repli marqué enregistré en décembre intervient après une baisse de 0,7% en novembre, consécutive à un léger rebond de 0,1% en octobre. En glissement annuel, les ventes de détail ont diminué en moyenne de 1,3% sur l'ensemble de l'année 2011 et de 1% au quatrième trimestre. Les analystes attribuent les causes de la baisse de la consommation aux effets des plans d'austérité qui se sont multipliés depuis 2010 et à la hausse du chômage qui a atteint un niveau record à 8,9% en décembre. Selon des statistiques publiées la semaine dernière, le produit intérieur brut (PIB) de l'Italie s'est replié de 0,7% au quatrième trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent, faisant entrer le pays dans une récession qui devrait durer plusieurs mois. Il s'agit du deuxième recul successif après celui de 0,2% enregistré lors du troisième trimestre 2011. Plombée par de sévères mesures d'austérité budgétaire prises par le gouvernement pour éviter la contagion de la crise de la dette, la croissance italienne sur l'ensemble de l'année 2011 a enregistré une faible croissance de 0,4%, en données corrigées des variations calendaires, un chiffre inférieur à la prévision de 0,6 pc du gouvernement. En 2010, la croissance s'était élevée à 1,5%. L'Italie avait déjà connu une récession marquée en 2009 avec une chute du PIB de 5,1%. Pas touche à la pizza Les Italiens consomment annuellement une moyenne 7,6 Kg de pizza chacun, distancés par les seuls Américains dont la moyenne de consommation par personne atteint les 13 Kg, selon des statistiques publiées à l'occasion d'un Salon dédiée à la restauration qui vient de se tenir à Marina di Carrara (nord-ouest de l'Italie). L'Italien, qui habituellement prend son déjeuner hors de la maison, porte son choix dans 23 pc des cas sur une pizza, soit une moyenne de près de 1 sur 4, révèlent ces statistiques rapportées par l'agence Ansa. Au cours des dernières années, le nombre de pizzas classiques consommées, à l'exclusion de celles vendues par tranches, à emporter ou livrées à domicile, est passé de 22.230 à 25.300, soit une croissance de 14 pc. Quant aux pizzas à emporter, leur nombre est passé de 18.821 en 2001 à 26.700 en 2010, en augmentation de 42%. Globalement, l'incidence des pizzerias sur le secteur de la restauration s'est hissée à 40% en 2010 contre 32,4% en 2001, ressort-il des mêmes données. Quant à la ville qui compte le plus grand nombre de points de vente de la pizza, c'est San Paolo (Brésil) qui vient en tête avec quelque 6.000 pizzerias.