Les négociations entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats du secteur portant sur la révision du statut des enseignants se poursuivent. Plusieurs rounds de négociations ont déjà eu lieu entre les deux parties sans parvenir, à tout le moins pour l'heure, à un résultat concret. D'où le scepticisme affiché, notamment, par le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Les deux parties se sont ainsi rencontrées avant-hier, en présence des représentants de la direction générale de la Fonction publique mais en l'absence des représentants du ministère des Finances, et ont prévu de remettre ça aujourd'hui aussi, en vue de trouver un terrain d'entente. Faute de quoi les deux syndicats, de loin les plus représentatifs des enseignants, n'excluent pas, à travers des menaces à peine voilées, d'initier des actions de protestations pour la satisfaction de l'ensemble de leurs revendications puisque ils appellent d'ores et déjà à la mobilisation des troupes. Car, pour le Cnapest, le ministère de l'Education nationale a rejeté ses propositions. « L'acceptation par le ministère de nos propositions, de manière globale et sans tri, signifie pour nous un rejet », estime le syndicat dans un communiqué rendu public hier avant de préciser que « cette manière de faire ne fait que semer le doute quant à l'aboutissement de ce dossier ». Et c'est sans doute pour cette raison que le coordinateur national du Cnapest, Larbi Nouar, qui a signé ce communiqué, invite les bureaux de wilayas à tenir leurs conseils et ce, en perspective de la réunion du conseil national prévue dans le courant de la deuxième semaine des vacances. Lors de la réunion d'avant-hier, le Cnapest a annoncé avoir proposé la création d'un nouveau grade, celui de professeur formateur qui aura pour mission, en plus de celle de l'enseignement, d'encadrer les nouveaux enseignants. Le Cnapest revendique en outre l'intégration des enseignants de l'enseignement dans les lycées ainsi que les enseignants contractuels au grade d'enseignant du secondaire. Ce syndicat réclame aussi l'intégration des enseignants du secondaire qui ont dix années d'expérience au grade d'enseignant principal. L'Unpef n'est pas en reste puisqu'elle a, elle aussi, considéré que cette réunion n'a pas été à la hauteur des espérances des syndicats qui souhaitaient que le ministère ait une position plus tranchante sur les dossiers en suspens. Ce syndicat, qui a dénoncé l'absence des représentants du ministère des Finances, a aussi annoncé une réunion de son conseil national vers la fin du mois en cours et ce , d'après le communiqué rendu public hier, afin « de parer à toute éventualité ». L'appel à la grève de ces deux syndicats n'est pas à écarter et l'on risque d'avoir un troisième trimestre assez mouvementé, comparativement aux deux premiers qui ont été relativement calmes. C'est dire que faute d'accord avec le ministère de l'Education nationale, il y a un réel risque de perturbation de ce qui reste de l'année scolaire. Les négociations entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats du secteur portant sur la révision du statut des enseignants se poursuivent. Plusieurs rounds de négociations ont déjà eu lieu entre les deux parties sans parvenir, à tout le moins pour l'heure, à un résultat concret. D'où le scepticisme affiché, notamment, par le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Les deux parties se sont ainsi rencontrées avant-hier, en présence des représentants de la direction générale de la Fonction publique mais en l'absence des représentants du ministère des Finances, et ont prévu de remettre ça aujourd'hui aussi, en vue de trouver un terrain d'entente. Faute de quoi les deux syndicats, de loin les plus représentatifs des enseignants, n'excluent pas, à travers des menaces à peine voilées, d'initier des actions de protestations pour la satisfaction de l'ensemble de leurs revendications puisque ils appellent d'ores et déjà à la mobilisation des troupes. Car, pour le Cnapest, le ministère de l'Education nationale a rejeté ses propositions. « L'acceptation par le ministère de nos propositions, de manière globale et sans tri, signifie pour nous un rejet », estime le syndicat dans un communiqué rendu public hier avant de préciser que « cette manière de faire ne fait que semer le doute quant à l'aboutissement de ce dossier ». Et c'est sans doute pour cette raison que le coordinateur national du Cnapest, Larbi Nouar, qui a signé ce communiqué, invite les bureaux de wilayas à tenir leurs conseils et ce, en perspective de la réunion du conseil national prévue dans le courant de la deuxième semaine des vacances. Lors de la réunion d'avant-hier, le Cnapest a annoncé avoir proposé la création d'un nouveau grade, celui de professeur formateur qui aura pour mission, en plus de celle de l'enseignement, d'encadrer les nouveaux enseignants. Le Cnapest revendique en outre l'intégration des enseignants de l'enseignement dans les lycées ainsi que les enseignants contractuels au grade d'enseignant du secondaire. Ce syndicat réclame aussi l'intégration des enseignants du secondaire qui ont dix années d'expérience au grade d'enseignant principal. L'Unpef n'est pas en reste puisqu'elle a, elle aussi, considéré que cette réunion n'a pas été à la hauteur des espérances des syndicats qui souhaitaient que le ministère ait une position plus tranchante sur les dossiers en suspens. Ce syndicat, qui a dénoncé l'absence des représentants du ministère des Finances, a aussi annoncé une réunion de son conseil national vers la fin du mois en cours et ce , d'après le communiqué rendu public hier, afin « de parer à toute éventualité ». L'appel à la grève de ces deux syndicats n'est pas à écarter et l'on risque d'avoir un troisième trimestre assez mouvementé, comparativement aux deux premiers qui ont été relativement calmes. C'est dire que faute d'accord avec le ministère de l'Education nationale, il y a un réel risque de perturbation de ce qui reste de l'année scolaire.