Oran: journées d'information sur l'Ecole supérieure de l'Administration militaire    L'Algérie se félicite de la classification par l'UA de l'esclavage, la déportation et la colonisation comme des crimes contre l'humanité    Tour d'Algérie 2025: l'Algérien Amari s'empare du maillot jaune    Belmehdi préside à Alger l'ouverture d'une conférence sur la Journée nationale du Chahid    Judo/Open Africain de Tunis : l'Algérie domine le tournoi    Education: Sadaoui préside une conférence nationale consacrée à plusieurs dossiers du secteur    Chargé par le président de la République, Attaf arrive à Maputo pour une visite officielle    UA: établir les partenariats stratégiques pour le développement de l'Afrique suivant l'Agenda 2063    Les dirigeants africains félicitent le président de la République pour le succès "exceptionnel" du MAEP sous sa direction    1e édition du salon du bâtiment "Builders confluence" en février à Alger    CNR: possibilité d'ouvrir un compte directement sur l'Application mobile "Retraite Dz"    42e session du CMAI: Merad s'entretient avec plusieurs de ses homologues    UA: rejet de toute tentative visant à déplacer le peuple palestinien de sa patrie    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr reçoit le ministre mauritanien de l'Enseignement supérieur    Zelenski admet que l'Ukraine a perdu environ 4.000 kilomètres carrés en 2024    Une digitalisation totale pour la rentrée de février 2025    Une bibliothèque figée dans la cendre depuis 2.000 ans    Après son baptême du feu, il reconnait les failles et promet de rectifier    FAF : le dernier module du 4e groupe de la Licence CAF A du 17 au 20 février    Championnat national à Douera    Lutte finale pour son abolition    Visite d'inspection et de suivi de l'avancement des projets de logements à Ahmed Kabboura et Kharrouba    Un quinquagénaire retrouvé mort dans une voiture    Un réseau de passeurs de migrants démantelé    Vers une action concertée pour des partenariats stratégiques    Lancement d'une opération de collecte de dons au profit du peuple palestinien à Ghaza    Mise en valeur du martyr Ali Mâachi    Vers la création à l'ANEP d'une plate-forme numérique pour les auteurs    Réunion de coordination à Alger entre l'ONDA et l'OMPI    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025 (8e étape) : victoire de l'Algérien Assal Mohamed-Nadjib (MC Alger)    AOMA: conversion prochaine des revues de l'Association en versions électroniques    Baisse des incendies de forêts de 91% en 2024    Protection civile: poursuite des campagnes de sensibilisation aux différents risques    Au service de l'Afrique…    Les dossiers non résolus de l'occupation coloniale    La délégation parlementaire algérienne rencontre la présidente de l'UIP        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La Fête de la guitare
Alger, salle Ibn Zeydoun de Riad El-Feth
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 03 - 2012

Après avoir été annoncée au mois de janvier pour sa tenue en février, la Fête de la musique a été reportée au mois de mars. Cet événement majeur de la musique se tiendra à la salle Ibn Zeydoun du 28 au 30 mars avec des concerts de plusieurs groupes musicaux et la tenue d'une exposition dédiée bien entendu à la guitare.
Après avoir été annoncée au mois de janvier pour sa tenue en février, la Fête de la musique a été reportée au mois de mars. Cet événement majeur de la musique se tiendra à la salle Ibn Zeydoun du 28 au 30 mars avec des concerts de plusieurs groupes musicaux et la tenue d'une exposition dédiée bien entendu à la guitare.
Evènement musical entièrement dédié aux amoureux de la gratte, les organsateurs promettent aux mélomanes «une ambiance des plus conviviales en compagnie de groupes d'artistes exceptionnels».
La Fête de la guitare, un nouvel évènement du genre, initié par l'Office Riadh El-Feth (Oref), se tiendra du 28 au 30 mars prochain à la salle Ibn-Zeydoun, apprend-on auprès des organisateurs.
Une panoplie de groupes de musique et de guitaristes solistes de différentes régions d'Algérie prendront part à cette toute première manifestation culturelle consacrée à la guitare, instrument à cordes dont l'apparition remonte au XIIIe siècle. Les passionnés de guitare pourront apprécier des spectacles de rock, flamenco, manouche et même de musique classique et traditionnelle. Le public aura l'occasion d'assister à des soirées animées par les artistes et groupes Ithrane, Aminos, Dead & Crazy, Bermudes, La Seconde Méthode, Jovan Milenkevic, Dzaïr, Farida Ladjadj, Youva, Lotfi Attar, Nazim Kri, Redouane Tilmati, Sid Ali Mohamedi et Nazim Absolute. Outre les soirées, la Fête de la guitare comportera des masters class et une exposition d'instruments dans le hall de la salle Ibn Zeydoun. «La Fête de la guitare, premier évènement culturel consacré entièrement à cet instrument de musique, se veut avant tout un évènement rassembleur pour donner une vocation culturelle aux amateurs de guitare...», expliquent les organisateurs.
Il est a noter que cet instrument musical est prisé de la part de beaucoup de musiciens algériens professionnels et amateurs.
Les premières traces connues d'instruments similaires à la guitare remontent à 3.000 av. J.-C. environ en Perse. Etymologiquement, le mot «guitare» est une combinaison de deux mots : guit qui provient du sanskrit sangîta signifiant «musique», et la seconde partie târ, purement persan et qui signifie «corde». Le sanskrit était initialement une langue des Aryens, habitants de l'Iran et du Nord-Ouest de l'Inde. Malgré des sonorités proches, le mot guitare n'est pas dérivé du mot sitar, qui désigne un instrument à cordes, mais est peut-être passé par le mot grec kithara , et de façon presque certaine par l'arabe qîtâra, puis l'espagnol guitarra.
Dans le dictionnaire Escudier (1854), il est écrit à «guitare» (p. 289) : «On ne sait rien de certain sur l'origine de cet instrument. On pense généralement qu'il est aussi ancien que la harpe (renvoi au mot), et que les Maures l'ont apporté en Espagne, d'où il s'est ensuite répandu au Portugal et en Italie. Du temps de Louis XIV, il était fort à la mode en France ; mais la vogue qu'il eut fut de courte durée, et après avoir brillé d'un éclat tout nouveau, il y a quelques années, sous les doigts d'artistes forts habiles, il est aujourd'hui presque complètement abandonné comme le plus ingrat et le plus monotone des instruments». Quant à l'origine du mot, le dictionnaire d'Alain Rey indique à propos de ce nom : «Est emprunté au XIIIe siècle (1275-1280 quitarre), à l'espagnol guitarra morisca (guitare mauresque en français, 1349) (…) Le mot espagnol remonte au grec kithara peut-être par l'intermédiaire de l'arabe kittàra. Le rapport avec le persan sih tar "trois cordes", nom d'instrument, et des mots apparentés (égyptien, chaldéen), n'est pas clair. Le nombre de cordes variant (sept en Grèce), plusieurs instruments sont désignés par ce nom. L'espagnol médiéval connaît la guitarra latina, proche de notre guitare actuelle, et la moresca à trois cordes proche du luth et de forme ovoïde.»
Ce sont les Maures qui apportèrent les premières guitares en Europe, en Espagne au Xe siècle. La forme moderne est apparue dans ce pays, après différentes évolutions des guitares latines et mauresques, sans doute en passant par la vihuela. Bien que voisine du luth, elle constitue une famille différente et leurs évolutions sont distinctes.
La guiterne était un instrument populaire durant le XIVe siècle. La guiterne qui était jouée avec un plectre, avait un corps plat, le corps et le manche étaient construits d'une même pièce de bois et elle avait habituellement quatre cordes simples.
C'est le luthier espagnol Antonio de Torres, en 1874, qui donna à la guitare la forme et les dimensions de la guitare classique actuelle. De nombreuses déclinaisons ont été créées au XXe siècle (folk, jazz, électrique) à partir de cette guitare Torres.
Evènement musical entièrement dédié aux amoureux de la gratte, les organsateurs promettent aux mélomanes «une ambiance des plus conviviales en compagnie de groupes d'artistes exceptionnels».
La Fête de la guitare, un nouvel évènement du genre, initié par l'Office Riadh El-Feth (Oref), se tiendra du 28 au 30 mars prochain à la salle Ibn-Zeydoun, apprend-on auprès des organisateurs.
Une panoplie de groupes de musique et de guitaristes solistes de différentes régions d'Algérie prendront part à cette toute première manifestation culturelle consacrée à la guitare, instrument à cordes dont l'apparition remonte au XIIIe siècle. Les passionnés de guitare pourront apprécier des spectacles de rock, flamenco, manouche et même de musique classique et traditionnelle. Le public aura l'occasion d'assister à des soirées animées par les artistes et groupes Ithrane, Aminos, Dead & Crazy, Bermudes, La Seconde Méthode, Jovan Milenkevic, Dzaïr, Farida Ladjadj, Youva, Lotfi Attar, Nazim Kri, Redouane Tilmati, Sid Ali Mohamedi et Nazim Absolute. Outre les soirées, la Fête de la guitare comportera des masters class et une exposition d'instruments dans le hall de la salle Ibn Zeydoun. «La Fête de la guitare, premier évènement culturel consacré entièrement à cet instrument de musique, se veut avant tout un évènement rassembleur pour donner une vocation culturelle aux amateurs de guitare...», expliquent les organisateurs.
Il est a noter que cet instrument musical est prisé de la part de beaucoup de musiciens algériens professionnels et amateurs.
Les premières traces connues d'instruments similaires à la guitare remontent à 3.000 av. J.-C. environ en Perse. Etymologiquement, le mot «guitare» est une combinaison de deux mots : guit qui provient du sanskrit sangîta signifiant «musique», et la seconde partie târ, purement persan et qui signifie «corde». Le sanskrit était initialement une langue des Aryens, habitants de l'Iran et du Nord-Ouest de l'Inde. Malgré des sonorités proches, le mot guitare n'est pas dérivé du mot sitar, qui désigne un instrument à cordes, mais est peut-être passé par le mot grec kithara , et de façon presque certaine par l'arabe qîtâra, puis l'espagnol guitarra.
Dans le dictionnaire Escudier (1854), il est écrit à «guitare» (p. 289) : «On ne sait rien de certain sur l'origine de cet instrument. On pense généralement qu'il est aussi ancien que la harpe (renvoi au mot), et que les Maures l'ont apporté en Espagne, d'où il s'est ensuite répandu au Portugal et en Italie. Du temps de Louis XIV, il était fort à la mode en France ; mais la vogue qu'il eut fut de courte durée, et après avoir brillé d'un éclat tout nouveau, il y a quelques années, sous les doigts d'artistes forts habiles, il est aujourd'hui presque complètement abandonné comme le plus ingrat et le plus monotone des instruments». Quant à l'origine du mot, le dictionnaire d'Alain Rey indique à propos de ce nom : «Est emprunté au XIIIe siècle (1275-1280 quitarre), à l'espagnol guitarra morisca (guitare mauresque en français, 1349) (…) Le mot espagnol remonte au grec kithara peut-être par l'intermédiaire de l'arabe kittàra. Le rapport avec le persan sih tar "trois cordes", nom d'instrument, et des mots apparentés (égyptien, chaldéen), n'est pas clair. Le nombre de cordes variant (sept en Grèce), plusieurs instruments sont désignés par ce nom. L'espagnol médiéval connaît la guitarra latina, proche de notre guitare actuelle, et la moresca à trois cordes proche du luth et de forme ovoïde.»
Ce sont les Maures qui apportèrent les premières guitares en Europe, en Espagne au Xe siècle. La forme moderne est apparue dans ce pays, après différentes évolutions des guitares latines et mauresques, sans doute en passant par la vihuela. Bien que voisine du luth, elle constitue une famille différente et leurs évolutions sont distinctes.
La guiterne était un instrument populaire durant le XIVe siècle. La guiterne qui était jouée avec un plectre, avait un corps plat, le corps et le manche étaient construits d'une même pièce de bois et elle avait habituellement quatre cordes simples.
C'est le luthier espagnol Antonio de Torres, en 1874, qui donna à la guitare la forme et les dimensions de la guitare classique actuelle. De nombreuses déclinaisons ont été créées au XXe siècle (folk, jazz, électrique) à partir de cette guitare Torres.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.