Un colloque en hommage à Mouloud Feraoun (1913-1962) et à ses compagnons sera organisé par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) à la Bibliothèque nationale d'El- Hamma à Alger, du 15 au 17 mars, a indiqué mardi le CNRPAH dans un communiqué. «Aujourd'hui, soit un demi-siècle après l'accession de l'Algérie à l'indépendance, le temps est venu de rendre un hommage largement mérité à l'homme (Mouloud Feraoun) et à son œuvre», précise le CNRPAH dans un document de présentation du colloque publié sur son site internet. «Si c'est d'abord en tant que romancier que M. Feraoun est connu, on reconnaît également en lui un remarquable témoin de son siècle et un analyste subtile de la société algérienne en pleine mutation», explique-t-on de même source. Le CNRPAH a convié des historiens, sociologues, anthropologues et des littéraires «à conjuguer leurs lectures pour construire une image aussi fidèle que possible» de l'écrivain Mouloud Feraoun. Le programme de ce colloque comprend, pour la journée du 15 mars, plusieurs communications sur «Feraoun : intellectuel du XXe siècle» et qui seront données par des enseignants universitaires, à l'instar de Mme Zineb Ali Ben Ali (de l'université Paris VIII), Mme Denise Brahimi (université Paris VII), Benamar Mediene (université d'Aix-Marseille), M. Aissa Kadri (Paris 8) et M. Benaouda Lebdaï. D'autres universitaires interviendront durant les deux autres journées de ce colloque sur «l'aventure du roman» chez Feraoun et son audience, deux thèmes qui seront abordés, notamment, par Mme Elisabeth Arend de l'université Brême (Allemagne) et Mme Afifa Bererhi de l'université d'Alger. Le colloque est organisé à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire de son assassinat par de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Mouloud Feraoun a été assassiné avec cinq de ses compagnons (Ali Hamoutène, Salah Ould Aoudia, Marcel Basset, Robert Eymard et Max Marchand), tous dirigeants des centres sociaux éducatifs (CSE), le 15 mars 1962 à El-Biar (Alger), à quatre jours de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu qui avait ouvert la voie à l'indépendance de l'Algérie. De son vivant, Mouloud Feraoun a publié cinq livres : «Le fils du pauvre» (1950), «La terre et le sang» (1953), «Jours de Kabylie» (1954), «Les chemins qui montent» (1957) et «Les poèmes de Si Mohand» (1960). D'autres titres ont été publiés à titre posthume, à savoir «Journal 1955-1962» publié en 1962, «Lettres à ses amis» (1969), «L'anniversaire» (1972) et, enfin, «La cité des roses» en 2007. Un demi-siècle après sa disparition, l'auteur fait encore parler de lui et ses livres, qui occupent une place de choix dans les librairies continuent d'attirer de nombreux lecteurs, notamment parmi les étudiants. Un colloque en hommage à Mouloud Feraoun (1913-1962) et à ses compagnons sera organisé par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) à la Bibliothèque nationale d'El- Hamma à Alger, du 15 au 17 mars, a indiqué mardi le CNRPAH dans un communiqué. «Aujourd'hui, soit un demi-siècle après l'accession de l'Algérie à l'indépendance, le temps est venu de rendre un hommage largement mérité à l'homme (Mouloud Feraoun) et à son œuvre», précise le CNRPAH dans un document de présentation du colloque publié sur son site internet. «Si c'est d'abord en tant que romancier que M. Feraoun est connu, on reconnaît également en lui un remarquable témoin de son siècle et un analyste subtile de la société algérienne en pleine mutation», explique-t-on de même source. Le CNRPAH a convié des historiens, sociologues, anthropologues et des littéraires «à conjuguer leurs lectures pour construire une image aussi fidèle que possible» de l'écrivain Mouloud Feraoun. Le programme de ce colloque comprend, pour la journée du 15 mars, plusieurs communications sur «Feraoun : intellectuel du XXe siècle» et qui seront données par des enseignants universitaires, à l'instar de Mme Zineb Ali Ben Ali (de l'université Paris VIII), Mme Denise Brahimi (université Paris VII), Benamar Mediene (université d'Aix-Marseille), M. Aissa Kadri (Paris 8) et M. Benaouda Lebdaï. D'autres universitaires interviendront durant les deux autres journées de ce colloque sur «l'aventure du roman» chez Feraoun et son audience, deux thèmes qui seront abordés, notamment, par Mme Elisabeth Arend de l'université Brême (Allemagne) et Mme Afifa Bererhi de l'université d'Alger. Le colloque est organisé à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire de son assassinat par de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Mouloud Feraoun a été assassiné avec cinq de ses compagnons (Ali Hamoutène, Salah Ould Aoudia, Marcel Basset, Robert Eymard et Max Marchand), tous dirigeants des centres sociaux éducatifs (CSE), le 15 mars 1962 à El-Biar (Alger), à quatre jours de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu qui avait ouvert la voie à l'indépendance de l'Algérie. De son vivant, Mouloud Feraoun a publié cinq livres : «Le fils du pauvre» (1950), «La terre et le sang» (1953), «Jours de Kabylie» (1954), «Les chemins qui montent» (1957) et «Les poèmes de Si Mohand» (1960). D'autres titres ont été publiés à titre posthume, à savoir «Journal 1955-1962» publié en 1962, «Lettres à ses amis» (1969), «L'anniversaire» (1972) et, enfin, «La cité des roses» en 2007. Un demi-siècle après sa disparition, l'auteur fait encore parler de lui et ses livres, qui occupent une place de choix dans les librairies continuent d'attirer de nombreux lecteurs, notamment parmi les étudiants.