Les travaux du 6e Forum mondial de l'eau ont été marqués hier à Marseille par des conférences axées sur l'accès à l'eau dans les deux continents susceptibles de connaître de grands bouleversements climatiques dans les vingt prochaines années : l'Afrique et l'Amérique latine. Plusieurs experts et représentants de gouvernements de ces deux grandes régions du monde sont présents au Forum pour initier des actions citoyennes mais également institutionnelles et internationales pour aller vite vers des solutions au problème de la tendance à la raréfaction de l'eau en Afrique et l'assainissement de l'eau en Amérique latine rapporte l'APS. Pour l'Afrique, la conférence durant la journée d'hier devait être centrée sur les questions actuelles et à venir de l'accès à l'eau dans ce continent. Cette conférence porte sur ''les actions nécessaires à mettre en place pour le financement du secteur de l'eau par les gouvernements et leurs partenaires de développement en Afrique''. Cette rencontre de haut niveau est organisée par la Banque africaine de développement (BAD) en partenariat avec la commission africaine (UA) et la commission économique pour l'Afrique des Nations unies (CEA), ainsi que le Conseil ministériel africain de l'eau. La présidente du Conseil ministériel africain de l'eau, la ministre sud-africaine des Affaires de l'eau, Mme Edna Bomo Edith Molewa, participe à cette conférence aux côtés de Jean Ping, président de la commission africaine ainsi que Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI. L'autre volet des activités de cette troisième journée porte sur des conférences-tables rondes animées par des maires et présidents de collectivités locales et urbaines, avec comme objectifs de parler de la gestion, la distribution et l'accès à l'eau dans les différentes communautés rurales et urbaines dans le monde. L'Algérie, dont la participation à ce forum est très remarquée, participe à ces activités avec des conférences sur la gestion de l'eau dans les grands centres urbains, comme à Oran et Constantine, avec comme thème principal le mégaprojet de transfert d'eau de In Salah vers Tamanrasset. Pour autant, les problèmes de l'eau en Méditerranée seront abordés dans une conférence portant sur ''la gouvernance territoriale de l'eau en Méditerranée'', suivie d'une conférence sur ''la coopération régionale en matière de dessalement et de réutilisation de l'eau''. Le programme de la journée a été clôturé par deux importants rendez-vous : ''Contribuer grâce à l'eau à la coopération et à la paix'' et ''Urbanisme dans les villes en développement: pour une intégration planifiée des services de l'eau et d'assainissement''. encadré Transfert d'eau In Salah-Tamanrasset présenté au Forum mondial de l'eau Les grands projets de production et de distribution de l'eau potable et d'assainissement réalisés par l'Algérie, notamment dans le cadre des objectifs du millénaire (OMD) seront présentés mercredi à Marseille au pavillon national du 6e Forum mondial de l'eau qui rassemble depuis lundi décideurs et professionnels autour de la problématique de cette ressource hydrique. Après la première journée réservée à la présentation des offices et entreprises de gestion et de distribution de l'eau potable dans les grands centres urbains, la journée de mercredi sera en fait centrée sur la présentation de la réalisation par l'Algérie d'un projet historique, selon les commentaires des habitants du Hoggar. Le projet de transfert d'eau potable de In Salah vers la capitale du Hoggar, Tamanrasset, sur un tracé de plus de 700 kilomètres, est l'une des plus grandes réalisations du secteur de l'hydraulique ces dix dernières années en Algérie, avec celle du barrage de Beni Haroun à Mila. D'un coût global de 190 milliards de DA, cet ouvrage pourrait atteindre une capacité de transfert de 100.000 m3/jour. Des acquis indéniables pour les Algériens qui les propulsent, selon des experts au Forum, au devant des réalisations préconisées par les objectifs du millénaire, mais également comme des œuvres de grande technologie respectueuse de l'environnement et du développement durable. La première conférence-débat, organisée au pavillon Algérie a pour intitulé "Transfert d'eau de In Salah à Tamanrasset : le projet du siècle", et sera présentée par un cadre de l'Algérienne des eaux (ADE), tandis que la seconde rencontre portera sur "le plan d'action de régulation et modulation de pression à Alger". Cette rencontre-débat sera présentée par le directeur général de la SEAAL, Jean-marc Jahn. La troisième conférence sur l'agenda des activités du pavillon national à ce forum porte sur "'le système d'information géographique (SIG) d'Oran'' de la société des Eaux d'Oran. Ce système sera présenté par un cadre dirigeant de l'ADE. Enfin, les plans de développement et de gestion des bassins clôtureront le cycle des conférences-debats programmées pour cette journée. En parallèle, les activités de la délégation algérienne à ce forum sera orientée vers les ''B to B'' et les rencontres avec les professionnels de l'eau. D'autre part, la 3e journée de ce forum verra l'intervention des responsables de collectivités locales et urbaines par des conférences-débats et des rencontres sectorielles organisées autour de la thématique de l'accès à l'eau à de larges populations dans le monde. Le président de l'APC de Tamanrasset, Ahmed Abdelmalek, participe à ces rencontres des collectivités locales, organisées en marge des travaux du forum. Les travaux du 6e Forum mondial de l'eau ont été marqués hier à Marseille par des conférences axées sur l'accès à l'eau dans les deux continents susceptibles de connaître de grands bouleversements climatiques dans les vingt prochaines années : l'Afrique et l'Amérique latine. Plusieurs experts et représentants de gouvernements de ces deux grandes régions du monde sont présents au Forum pour initier des actions citoyennes mais également institutionnelles et internationales pour aller vite vers des solutions au problème de la tendance à la raréfaction de l'eau en Afrique et l'assainissement de l'eau en Amérique latine rapporte l'APS. Pour l'Afrique, la conférence durant la journée d'hier devait être centrée sur les questions actuelles et à venir de l'accès à l'eau dans ce continent. Cette conférence porte sur ''les actions nécessaires à mettre en place pour le financement du secteur de l'eau par les gouvernements et leurs partenaires de développement en Afrique''. Cette rencontre de haut niveau est organisée par la Banque africaine de développement (BAD) en partenariat avec la commission africaine (UA) et la commission économique pour l'Afrique des Nations unies (CEA), ainsi que le Conseil ministériel africain de l'eau. La présidente du Conseil ministériel africain de l'eau, la ministre sud-africaine des Affaires de l'eau, Mme Edna Bomo Edith Molewa, participe à cette conférence aux côtés de Jean Ping, président de la commission africaine ainsi que Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI. L'autre volet des activités de cette troisième journée porte sur des conférences-tables rondes animées par des maires et présidents de collectivités locales et urbaines, avec comme objectifs de parler de la gestion, la distribution et l'accès à l'eau dans les différentes communautés rurales et urbaines dans le monde. L'Algérie, dont la participation à ce forum est très remarquée, participe à ces activités avec des conférences sur la gestion de l'eau dans les grands centres urbains, comme à Oran et Constantine, avec comme thème principal le mégaprojet de transfert d'eau de In Salah vers Tamanrasset. Pour autant, les problèmes de l'eau en Méditerranée seront abordés dans une conférence portant sur ''la gouvernance territoriale de l'eau en Méditerranée'', suivie d'une conférence sur ''la coopération régionale en matière de dessalement et de réutilisation de l'eau''. Le programme de la journée a été clôturé par deux importants rendez-vous : ''Contribuer grâce à l'eau à la coopération et à la paix'' et ''Urbanisme dans les villes en développement: pour une intégration planifiée des services de l'eau et d'assainissement''. encadré Transfert d'eau In Salah-Tamanrasset présenté au Forum mondial de l'eau Les grands projets de production et de distribution de l'eau potable et d'assainissement réalisés par l'Algérie, notamment dans le cadre des objectifs du millénaire (OMD) seront présentés mercredi à Marseille au pavillon national du 6e Forum mondial de l'eau qui rassemble depuis lundi décideurs et professionnels autour de la problématique de cette ressource hydrique. Après la première journée réservée à la présentation des offices et entreprises de gestion et de distribution de l'eau potable dans les grands centres urbains, la journée de mercredi sera en fait centrée sur la présentation de la réalisation par l'Algérie d'un projet historique, selon les commentaires des habitants du Hoggar. Le projet de transfert d'eau potable de In Salah vers la capitale du Hoggar, Tamanrasset, sur un tracé de plus de 700 kilomètres, est l'une des plus grandes réalisations du secteur de l'hydraulique ces dix dernières années en Algérie, avec celle du barrage de Beni Haroun à Mila. D'un coût global de 190 milliards de DA, cet ouvrage pourrait atteindre une capacité de transfert de 100.000 m3/jour. Des acquis indéniables pour les Algériens qui les propulsent, selon des experts au Forum, au devant des réalisations préconisées par les objectifs du millénaire, mais également comme des œuvres de grande technologie respectueuse de l'environnement et du développement durable. La première conférence-débat, organisée au pavillon Algérie a pour intitulé "Transfert d'eau de In Salah à Tamanrasset : le projet du siècle", et sera présentée par un cadre de l'Algérienne des eaux (ADE), tandis que la seconde rencontre portera sur "le plan d'action de régulation et modulation de pression à Alger". Cette rencontre-débat sera présentée par le directeur général de la SEAAL, Jean-marc Jahn. La troisième conférence sur l'agenda des activités du pavillon national à ce forum porte sur "'le système d'information géographique (SIG) d'Oran'' de la société des Eaux d'Oran. Ce système sera présenté par un cadre dirigeant de l'ADE. Enfin, les plans de développement et de gestion des bassins clôtureront le cycle des conférences-debats programmées pour cette journée. En parallèle, les activités de la délégation algérienne à ce forum sera orientée vers les ''B to B'' et les rencontres avec les professionnels de l'eau. D'autre part, la 3e journée de ce forum verra l'intervention des responsables de collectivités locales et urbaines par des conférences-débats et des rencontres sectorielles organisées autour de la thématique de l'accès à l'eau à de larges populations dans le monde. Le président de l'APC de Tamanrasset, Ahmed Abdelmalek, participe à ces rencontres des collectivités locales, organisées en marge des travaux du forum.