Le président de la République est attendu aujourd'hui dans la wilaya de Tamanrasset, où il procédera à l'inauguration du gigantesque projet de transfert d'eau d'In Salah vers la ville de Tamanrasset. Le président de la République est attendu aujourd'hui dans la wilaya de Tamanrasset, où il procédera à l'inauguration du gigantesque projet de transfert d'eau d'In Salah vers la ville de Tamanrasset. En cette occasion, Abdelaziz Bouteflika va également inaugurer plusieurs projets à l'instar d'une stèle baptisée "Illamane" signifiant en tergui "il y a de l'eau", afin d'immortaliser cette date symbolique de la mise en service d'un projet aussi vital qui étanchera la soif de quelque 140.000 habitants. Au programme de la visite présidentielle figure aussi l'inauguration d'un tronçon de la route transsaharienne reliant Tamanrasset à In Guezzam sur un linéaire de 420 km, de même qu'un pôle urbain dénommé "Adriane". Ce dernier comprend la réception de 1.028 logements et d'équipements d'accompagnements, à savoir un collège, une école primaire, une polyclinique, une bibliothèque, une antenne d'APC ainsi que des locaux commerciaux. Autant de projets de proximité d'un très grand apport pour la population locale, notamment le fameux transfert d'eau attendu avec impatience par les habitants de Tamanrasset. D'ailleurs, c'est le projet qui accapare la part du lion dans la visite du chef de l'Etat. Outre l'inauguration du transfert de l'alimentation d'eau potable au niveau de la station de comptage, Abdelaziz Bouteflika va également visiter le laboratoire d'analyse et inaugurer de là même la station de pompage numéro 6. Selon Messaoud Tira, directeur de l'alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau, " ledit projet est achevé dans les délais impartis, c'est-à-dire trois ans, et n'a pas connu de surcoûts de réalisation ". Lors d'un briefing effectué au siège de la wilaya hier, il a mis l'accent sur les retombées économiques et sociales de la réalisation du transfert d'eau potable In Salah-Tamanrasset, en ce sens qu'il va " arroser " la population locale en H 24, à raison de 100.000 m3 par jour. " À présent, nous sommes en train de gérer l'abondance de l'eau et pas la crise ", s'est enorgueilli d'annoncer notre interlocuteur, estimant la demande locale en eau potable à seulement entre 15.000 et 20.000 m3 par jour, soit bien au-deçà des capacités d'approvisionnement en la matière. Le fameux " projet du siècle ", pour paraphraser Messaoud Tira, qui a nécessité une enveloppe financière de 197 milliards de dinars, est le fruit d'un effort draconien consistant à ramener l'eau de la nappe albienne de la région d'In Salah sur 1.200 mètres de hauteur et la transporter sur un linéaire de 750 km avec un réseau de double canalisation, soit un linéaire de 1.300 km de canalisation. Il est doté de deux grandes stations de pompage identiques à In Salah et à Tamanrasset, fonctionnant actuellement au fioul, avec des moteurs convertibles en perspective de les faire fonctionner au gaz après le passage du gazoduc provenant du Nigeria, a annoncé Messaoud Tira. M. C. En cette occasion, Abdelaziz Bouteflika va également inaugurer plusieurs projets à l'instar d'une stèle baptisée "Illamane" signifiant en tergui "il y a de l'eau", afin d'immortaliser cette date symbolique de la mise en service d'un projet aussi vital qui étanchera la soif de quelque 140.000 habitants. Au programme de la visite présidentielle figure aussi l'inauguration d'un tronçon de la route transsaharienne reliant Tamanrasset à In Guezzam sur un linéaire de 420 km, de même qu'un pôle urbain dénommé "Adriane". Ce dernier comprend la réception de 1.028 logements et d'équipements d'accompagnements, à savoir un collège, une école primaire, une polyclinique, une bibliothèque, une antenne d'APC ainsi que des locaux commerciaux. Autant de projets de proximité d'un très grand apport pour la population locale, notamment le fameux transfert d'eau attendu avec impatience par les habitants de Tamanrasset. D'ailleurs, c'est le projet qui accapare la part du lion dans la visite du chef de l'Etat. Outre l'inauguration du transfert de l'alimentation d'eau potable au niveau de la station de comptage, Abdelaziz Bouteflika va également visiter le laboratoire d'analyse et inaugurer de là même la station de pompage numéro 6. Selon Messaoud Tira, directeur de l'alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau, " ledit projet est achevé dans les délais impartis, c'est-à-dire trois ans, et n'a pas connu de surcoûts de réalisation ". Lors d'un briefing effectué au siège de la wilaya hier, il a mis l'accent sur les retombées économiques et sociales de la réalisation du transfert d'eau potable In Salah-Tamanrasset, en ce sens qu'il va " arroser " la population locale en H 24, à raison de 100.000 m3 par jour. " À présent, nous sommes en train de gérer l'abondance de l'eau et pas la crise ", s'est enorgueilli d'annoncer notre interlocuteur, estimant la demande locale en eau potable à seulement entre 15.000 et 20.000 m3 par jour, soit bien au-deçà des capacités d'approvisionnement en la matière. Le fameux " projet du siècle ", pour paraphraser Messaoud Tira, qui a nécessité une enveloppe financière de 197 milliards de dinars, est le fruit d'un effort draconien consistant à ramener l'eau de la nappe albienne de la région d'In Salah sur 1.200 mètres de hauteur et la transporter sur un linéaire de 750 km avec un réseau de double canalisation, soit un linéaire de 1.300 km de canalisation. Il est doté de deux grandes stations de pompage identiques à In Salah et à Tamanrasset, fonctionnant actuellement au fioul, avec des moteurs convertibles en perspective de les faire fonctionner au gaz après le passage du gazoduc provenant du Nigeria, a annoncé Messaoud Tira. M. C.
