Plus de 9.000 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en Syrie depuis le début du mouvement de contestation du pouvoir dans le pays il y a un an, a rapporté jeudi une ONG syrienne. Plus de 9.000 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en Syrie depuis le début du mouvement de contestation du pouvoir dans le pays il y a un an, a rapporté jeudi une ONG syrienne. D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), 9.113 personnes ont été tuées, dont 6.645 civils, 1.991 militaires et membres des services de sécurité et 471 rebelles. Selon l'Onu, plus de 30.000 Syriens fuyant les violences se sont réfugiés dans les pays voisins et quelque 200.000 ont été déplacés à l'intérieur du pays depuis le 15 mars 2011. La Syrie fait face depuis la mi-mars 2011 à des contestations sans précédant souvent émaillées de violences. Ainsi,l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan qui a reçu mercredi une réponse de Damas est toujours en contact avec les autorités syriennes, a déclaré jeudi son porte-parole, Ahmed Fawzi. « M. Annan est toujours en contact avec les autorités syriennes », a indiqué Fawzi, signalant que le dialogue avec Damas continue. Mercredi, l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe avait annoncé avoir reçu la réponse des autorités syriennes à ses propositions pour le règlement de la crise mais sans donner de détail sur cette réponse. Il avait souligné que des questions demeuraient et qu'il avait demandé des clarifications. Dans un communiqué, M. Annan souligne que « compte tenu de la situation grave et tragique sur le terrain, tout le monde doit comprendre que le temps presse ». Des sources diplomatiques avaient annoncé que l'envoyé spécial conjoint de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie s'adressera vendredi prochain au Conseil de sécurité des Nations unies pour évoquer les premiers résultats de sa mission en Syrie. « M. Annan s'adressera vendredi matin au Conseil par vidéoconférence depuis Genève », a-t-on précisé de mêmes sources. Samedi et dimanche derniers, M. Annan avait rencontré le président syrien Bachar Al-Assad à Damas et lui avait présenté « une série de propositions concrètes » pour régler la crise en Syrie. L'émissaire avait précisé que ses entretiens à Damas étaient centrés sur la nécessité « d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue » politique. L'Onu pour la première fois Par ailleurs, L'Onu va participer ce pour la première fois à une mission d'évaluation de la situation humanitaire en Syrie organisée par Damas, a indiqué jeudi la responsable des opérations humanitaires des Nations unies Valerie Amos. Des experts de l'Onu et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) accompagneront cette mission menée par le gouvernement syrien et qui visitera les régions de Homs, Hama, Tartous, Lattaquié, Alep, Deir-Ez-Zor, Deraa et les faubourgs ruraux de Damas « à partir de ce week-end » , selon un communiqué de l'Onu. Les experts de l'Onu et de l'OCI « profiteront de cette occasion pour rassembler des informations sur la situation humanitaire générale et observer sur le terrain les conditions dans plusieurs villes et localités », ajoute Mme Amos. C'est la première fois que l'ONU est autorisée par Damas à faire cette évaluation, qui portera sur des localités où ont eu lieu des violences depuis le début de la crise en Syrie. Mme Amos a toutefois répété que l'Onu insistait pour obtenir de Damas un « accès sans entrave des organisations humanitaires, de façon à ce qu'elles puissent aider les gens qui en ont besoin, de manière neutre et impartiale ». « Il est de plus en plus vital », a estimé Mme Amos, « que les organisations humanitaires aient libre accès » aux populations. La semaine dernière, Mme Amos, en déplacement en Syrie, avait convenu avec le gouvernement syrien de l'envoi d'une mission humanitaire conjointe dans les zones de conflit. « C'est un minimum, nous avons besoin de beaucoup, beaucoup plus », avait-elle déclaré. Elle s'était déclarée particulièrement inquiète sur le sort des 50.000 à 60.000 personnes qui selon elle vivaient à Baba Amr, un quartier de Homs repris la semaine dernière par l'armée régulière. 500.000 Syriens en exode ? La Turquie, pour sa part dit craindre que jusqu'à 500.000 Syriens fuyant le conflit dans leur pays affluent en territoire turc, a affirmé jeudi le Croissant rouge turc. « Nous nous attendons à ce que d'autres (Syriens) arrivent en Turquie par la province frontalière (turque) de Hatay. Il existe divers scénarios qui prévoient un chiffre pouvant aller jusqu'à 500.000 » personnes, a dit le président du croissant rouge, Ahmet Lütfi Akar, cité par l'agence Anatolie. Il a cependant reconnu qu'une telle situation serait « extrême ». Un millier de Syriens fuyant le conflit dans leur pays se sont réfugiés ces 24 dernières heures en Turquie, portant à 14.700 le nombre de Syriens hébergés à Hatay depuis le lancement, le 15 mars 2011, du mouvement de contestation dans leur pays, a indiqué jeudi la diplomatie turque. D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), 9.113 personnes ont été tuées, dont 6.645 civils, 1.991 militaires et membres des services de sécurité et 471 rebelles. Selon l'Onu, plus de 30.000 Syriens fuyant les violences se sont réfugiés dans les pays voisins et quelque 200.000 ont été déplacés à l'intérieur du pays depuis le 15 mars 2011. La Syrie fait face depuis la mi-mars 2011 à des contestations sans précédant souvent émaillées de violences. Ainsi,l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan qui a reçu mercredi une réponse de Damas est toujours en contact avec les autorités syriennes, a déclaré jeudi son porte-parole, Ahmed Fawzi. « M. Annan est toujours en contact avec les autorités syriennes », a indiqué Fawzi, signalant que le dialogue avec Damas continue. Mercredi, l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe avait annoncé avoir reçu la réponse des autorités syriennes à ses propositions pour le règlement de la crise mais sans donner de détail sur cette réponse. Il avait souligné que des questions demeuraient et qu'il avait demandé des clarifications. Dans un communiqué, M. Annan souligne que « compte tenu de la situation grave et tragique sur le terrain, tout le monde doit comprendre que le temps presse ». Des sources diplomatiques avaient annoncé que l'envoyé spécial conjoint de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie s'adressera vendredi prochain au Conseil de sécurité des Nations unies pour évoquer les premiers résultats de sa mission en Syrie. « M. Annan s'adressera vendredi matin au Conseil par vidéoconférence depuis Genève », a-t-on précisé de mêmes sources. Samedi et dimanche derniers, M. Annan avait rencontré le président syrien Bachar Al-Assad à Damas et lui avait présenté « une série de propositions concrètes » pour régler la crise en Syrie. L'émissaire avait précisé que ses entretiens à Damas étaient centrés sur la nécessité « d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue » politique. L'Onu pour la première fois Par ailleurs, L'Onu va participer ce pour la première fois à une mission d'évaluation de la situation humanitaire en Syrie organisée par Damas, a indiqué jeudi la responsable des opérations humanitaires des Nations unies Valerie Amos. Des experts de l'Onu et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) accompagneront cette mission menée par le gouvernement syrien et qui visitera les régions de Homs, Hama, Tartous, Lattaquié, Alep, Deir-Ez-Zor, Deraa et les faubourgs ruraux de Damas « à partir de ce week-end » , selon un communiqué de l'Onu. Les experts de l'Onu et de l'OCI « profiteront de cette occasion pour rassembler des informations sur la situation humanitaire générale et observer sur le terrain les conditions dans plusieurs villes et localités », ajoute Mme Amos. C'est la première fois que l'ONU est autorisée par Damas à faire cette évaluation, qui portera sur des localités où ont eu lieu des violences depuis le début de la crise en Syrie. Mme Amos a toutefois répété que l'Onu insistait pour obtenir de Damas un « accès sans entrave des organisations humanitaires, de façon à ce qu'elles puissent aider les gens qui en ont besoin, de manière neutre et impartiale ». « Il est de plus en plus vital », a estimé Mme Amos, « que les organisations humanitaires aient libre accès » aux populations. La semaine dernière, Mme Amos, en déplacement en Syrie, avait convenu avec le gouvernement syrien de l'envoi d'une mission humanitaire conjointe dans les zones de conflit. « C'est un minimum, nous avons besoin de beaucoup, beaucoup plus », avait-elle déclaré. Elle s'était déclarée particulièrement inquiète sur le sort des 50.000 à 60.000 personnes qui selon elle vivaient à Baba Amr, un quartier de Homs repris la semaine dernière par l'armée régulière. 500.000 Syriens en exode ? La Turquie, pour sa part dit craindre que jusqu'à 500.000 Syriens fuyant le conflit dans leur pays affluent en territoire turc, a affirmé jeudi le Croissant rouge turc. « Nous nous attendons à ce que d'autres (Syriens) arrivent en Turquie par la province frontalière (turque) de Hatay. Il existe divers scénarios qui prévoient un chiffre pouvant aller jusqu'à 500.000 » personnes, a dit le président du croissant rouge, Ahmet Lütfi Akar, cité par l'agence Anatolie. Il a cependant reconnu qu'une telle situation serait « extrême ». Un millier de Syriens fuyant le conflit dans leur pays se sont réfugiés ces 24 dernières heures en Turquie, portant à 14.700 le nombre de Syriens hébergés à Hatay depuis le lancement, le 15 mars 2011, du mouvement de contestation dans leur pays, a indiqué jeudi la diplomatie turque.