Le coup d'envoi de la 45e édition de la Fête du tapis, célébrée annuellement dans la capitale du M'Zab (Ghardaïa), a été marqué samedi par un défilé éclectique de près de 40 chars agrémentés de tapis traditionnels, à travers la principale artère de la ville, lui conférant un spectacle riche en couleurs. Ce défilé de chars ornés de tapis et exécuté au rythme du folklore saharien "karkabou" et sous des salves de baroud, en présence de cavaliers et méharis, devant une tribune érigée à l'occasion à hauteur de l'école "Ben-Badis", a offert une véritable fresque culturelle de la sociologie de l'Algérie et de son héritage multiculturel. La cérémonie de coup d'envoi s'est déroulée en présence du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, et du secrétaire général du ministère du Tourisme et de l'artisanat, Ahmed Kaci Abdallah. A travers chaque char orné de tapis qui défile, les organisateurs ont voulu montrer, à une foule dense de vacanciers venus fêter le début du printemps, les riches potentialités des treize communes de la wilaya, allant de la vallée du M'zab à Guerrara, en zone steppique, et El-Menea, en zone d'erg, en passant par la région des Chaâmba de Métlili et la station thermale de Zelfana, sans omettre Berriane formant une véritable fresque multiculturelle qui constitue la richesse d'un patrimoine national jalousement préservé. Le savoir-faire et le génie féminin propre à chaque région, transmis de génération à génération, est mis en valeur à travers le tapis qui constitue une véritable œuvre d'art symbolisant l'expression identitaire du vécu des tisserandes de Ghardaïa. A travers ce défilé agrémenté de danses folkloriques locales, les organisateurs ont voulu redonner à cette édition la reviviscence du passé combien riche de la région, notamment dans l'organisation des fêtes locales et, par la même, relancer les activités touristiques et artisanales. Des activités culturelles variées et une exposition-vente de produits des différentes associations, des micro-entreprises de femmes spécialisées dans l'artisanat, ainsi que des stagiaires et apprentis des centres de la formation professionnelle, ont été programmées au palais des exposition, à Bouhraoua, durant cette Fête du tapis qui s'étalera jusqu'au 22 mars en cours. Selon les organisateurs, cette manifestation à caractère culturel et économique se veut être une reconnaissance et un soutien pour les métiers de la femme au foyer et un encouragement à la pérennité du métier à tisser, une activité ancestrale noble dans le milieu familial algérien, signale-t-on. Le coup d'envoi de la 45e édition de la Fête du tapis, célébrée annuellement dans la capitale du M'Zab (Ghardaïa), a été marqué samedi par un défilé éclectique de près de 40 chars agrémentés de tapis traditionnels, à travers la principale artère de la ville, lui conférant un spectacle riche en couleurs. Ce défilé de chars ornés de tapis et exécuté au rythme du folklore saharien "karkabou" et sous des salves de baroud, en présence de cavaliers et méharis, devant une tribune érigée à l'occasion à hauteur de l'école "Ben-Badis", a offert une véritable fresque culturelle de la sociologie de l'Algérie et de son héritage multiculturel. La cérémonie de coup d'envoi s'est déroulée en présence du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, et du secrétaire général du ministère du Tourisme et de l'artisanat, Ahmed Kaci Abdallah. A travers chaque char orné de tapis qui défile, les organisateurs ont voulu montrer, à une foule dense de vacanciers venus fêter le début du printemps, les riches potentialités des treize communes de la wilaya, allant de la vallée du M'zab à Guerrara, en zone steppique, et El-Menea, en zone d'erg, en passant par la région des Chaâmba de Métlili et la station thermale de Zelfana, sans omettre Berriane formant une véritable fresque multiculturelle qui constitue la richesse d'un patrimoine national jalousement préservé. Le savoir-faire et le génie féminin propre à chaque région, transmis de génération à génération, est mis en valeur à travers le tapis qui constitue une véritable œuvre d'art symbolisant l'expression identitaire du vécu des tisserandes de Ghardaïa. A travers ce défilé agrémenté de danses folkloriques locales, les organisateurs ont voulu redonner à cette édition la reviviscence du passé combien riche de la région, notamment dans l'organisation des fêtes locales et, par la même, relancer les activités touristiques et artisanales. Des activités culturelles variées et une exposition-vente de produits des différentes associations, des micro-entreprises de femmes spécialisées dans l'artisanat, ainsi que des stagiaires et apprentis des centres de la formation professionnelle, ont été programmées au palais des exposition, à Bouhraoua, durant cette Fête du tapis qui s'étalera jusqu'au 22 mars en cours. Selon les organisateurs, cette manifestation à caractère culturel et économique se veut être une reconnaissance et un soutien pour les métiers de la femme au foyer et un encouragement à la pérennité du métier à tisser, une activité ancestrale noble dans le milieu familial algérien, signale-t-on.
