Le premier vice-Premier ministre libyen, Moustapha Bou Chagour, a déclaré lundi à Nouakchott que son gouvernement tenait « à récupérer » Abdallah al-Senoussi, ex-chef libyen des services des renseignements du régime Kadhafi, arrêté samedi dans la capitale mauritanienne. « Nous tenons à récupérer Senoussi, parce que cet homme a commis des crimes contre les Libyens, le peuple libyen. Il doit en répondre en Libye, devant la justice libyenne », a déclaré Chagour à la presse à son arrivée à Nouakchott où il est venu demander aux autorités mauritaniennes l'extradition de Senoussi. « Nous sommes en Mauritanie parmi nos frères. Sans doute, il y a une communauté d'intérêts entre Mauritaniens et Libyens et nous tenons à son respect », a-t-il ajouté. Outre la demande libyenne d'extradition, Abdallah al-Senoussi, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport de Nouakchott à son arrivée de Casablanca (Maroc) par un vol régulier, fait également l'objet d'une demande d'extradition de la France et d'une demande de remise à la Cour pénale internationale (CPI). La CPI a envoyé aux autorités mauritaniennes, durant le week-end, le mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité délivré par les juges le 27 juin 2011 ainsi qu'une requête de coopération pour l'exécution du mandat d'arrêt. La France avait elle délivré à l'encontre de Senoussi un mandat d'arrêt international à la suite de sa condamnation par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité dans l'affaire de l'attentat du 19 septembre 1989 contre le vol UTA 772 qui avait coûté la vie à 170 personnes, dont 54 Français. Le premier vice-Premier ministre libyen, Moustapha Bou Chagour, a déclaré lundi à Nouakchott que son gouvernement tenait « à récupérer » Abdallah al-Senoussi, ex-chef libyen des services des renseignements du régime Kadhafi, arrêté samedi dans la capitale mauritanienne. « Nous tenons à récupérer Senoussi, parce que cet homme a commis des crimes contre les Libyens, le peuple libyen. Il doit en répondre en Libye, devant la justice libyenne », a déclaré Chagour à la presse à son arrivée à Nouakchott où il est venu demander aux autorités mauritaniennes l'extradition de Senoussi. « Nous sommes en Mauritanie parmi nos frères. Sans doute, il y a une communauté d'intérêts entre Mauritaniens et Libyens et nous tenons à son respect », a-t-il ajouté. Outre la demande libyenne d'extradition, Abdallah al-Senoussi, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport de Nouakchott à son arrivée de Casablanca (Maroc) par un vol régulier, fait également l'objet d'une demande d'extradition de la France et d'une demande de remise à la Cour pénale internationale (CPI). La CPI a envoyé aux autorités mauritaniennes, durant le week-end, le mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité délivré par les juges le 27 juin 2011 ainsi qu'une requête de coopération pour l'exécution du mandat d'arrêt. La France avait elle délivré à l'encontre de Senoussi un mandat d'arrêt international à la suite de sa condamnation par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité dans l'affaire de l'attentat du 19 septembre 1989 contre le vol UTA 772 qui avait coûté la vie à 170 personnes, dont 54 Français.