L‘Union africaine devait lancer hier samedi 24 mars à Djouba, capitale du nouveau Soudan du Sud indépendant, une force militaire de 5.000 hommes pour traquer et intercepter le chef rebelle ougandais, Joseph Kony, recherché par la justice internationale pour ses nombreuses exactions contre des enfants d‘Afrique centrale. Cette force, qui sera placée sous le commandement de l‘Ouganda et dont la création a été officiellement approuvée vendredi par l‘UA, sera composée de soldats ougandais, sud-soudanais, congolais et centrafricains. Elle sera basée à Yambio, une localité du Soudan du Sud proche de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué à la presse l‘émissaire spécial de l‘UA dans le dossier de l‘Armée de résistance du Seigneur (LRA), Francisco Madeira. L‘annonce est intervenue à l‘issue d‘une réunion à Entebbe, localité ougandaise située sur le lac Victoria, de représentants de l‘UA, des Nations unies et de l‘Ouganda. Recherché par la Cour pénale internationale (CPI), Joseph Kony est accusé d‘avoir pendant des décennies fait enlever des enfants - les filles, pour en faire des esclaves sexuelles, les garçons, pour les enrôler dans ses troupes. Selon Kampala, Kony ne serait plus aujourd‘hui qu‘à la tête de 200 ou 250 miliciens, divisés en petits groupes de dix ou vingt hommes disséminés entre la RDC, le Soudan du Sud et la Centrafrique. L‘émissaire de l‘UA a précisé que la mission de cette force durerait jusqu‘à ce que le chef de la LRA se rende ou soit capturé ou neutralisé. Une centaine de conseillers militaires américains sont stationnés en Ouganda depuis 2011 pour aider les forces spéciales de ce pays à intercepter Joseph Kony. La traque du chef de la LRA a connu un regain de publicité depuis le lancement, au début du mois, d‘une grande campagne sur Internet, sous la forme d‘une vidéo vue par des dizaines de millions de personnes dans le monde exigeant son arrestation d‘ici à la fin de l‘année. L‘Union africaine devait lancer hier samedi 24 mars à Djouba, capitale du nouveau Soudan du Sud indépendant, une force militaire de 5.000 hommes pour traquer et intercepter le chef rebelle ougandais, Joseph Kony, recherché par la justice internationale pour ses nombreuses exactions contre des enfants d‘Afrique centrale. Cette force, qui sera placée sous le commandement de l‘Ouganda et dont la création a été officiellement approuvée vendredi par l‘UA, sera composée de soldats ougandais, sud-soudanais, congolais et centrafricains. Elle sera basée à Yambio, une localité du Soudan du Sud proche de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué à la presse l‘émissaire spécial de l‘UA dans le dossier de l‘Armée de résistance du Seigneur (LRA), Francisco Madeira. L‘annonce est intervenue à l‘issue d‘une réunion à Entebbe, localité ougandaise située sur le lac Victoria, de représentants de l‘UA, des Nations unies et de l‘Ouganda. Recherché par la Cour pénale internationale (CPI), Joseph Kony est accusé d‘avoir pendant des décennies fait enlever des enfants - les filles, pour en faire des esclaves sexuelles, les garçons, pour les enrôler dans ses troupes. Selon Kampala, Kony ne serait plus aujourd‘hui qu‘à la tête de 200 ou 250 miliciens, divisés en petits groupes de dix ou vingt hommes disséminés entre la RDC, le Soudan du Sud et la Centrafrique. L‘émissaire de l‘UA a précisé que la mission de cette force durerait jusqu‘à ce que le chef de la LRA se rende ou soit capturé ou neutralisé. Une centaine de conseillers militaires américains sont stationnés en Ouganda depuis 2011 pour aider les forces spéciales de ce pays à intercepter Joseph Kony. La traque du chef de la LRA a connu un regain de publicité depuis le lancement, au début du mois, d‘une grande campagne sur Internet, sous la forme d‘une vidéo vue par des dizaines de millions de personnes dans le monde exigeant son arrestation d‘ici à la fin de l‘année.