D'aucuns pensent que les prochaines élections législatives sont spécifiques et particulières. En effet, le scrutin du 10 mai revêt une importance capitale, au vu des gros enjeux qui le caractérisent. D'aucuns pensent que les prochaines élections législatives sont spécifiques et particulières. En effet, le scrutin du 10 mai revêt une importance capitale, au vu des gros enjeux qui le caractérisent. Des enjeux externes d'abord, car les législatives de 2012 en Algérie surviennent dans un contexte régional marqué par les révolutions arabes qui ont accouché d'une avancée spectaculaire de la mouvance islamiste, comme c'est le cas en Tunisie et en Egypte mais aussi au Maroc, dont les élections législatives anticipées ont propulsé les islamistes du Parti de la justice et du développement (FJD) au devant de la scène. Cette nouvelle donne perçue comme une fatalité n'est pas sans répercussions sur l'Algérie. Comme les Frères musulmans en Egypte et le mouvement Ennahda en Tunisie, les formations islamistes algériennes nourrissent de fortes ambitions d'accaparer la majorité dans la prochaine Assemblée populaire nationale. Donc, les enjeux internes liés au prochain scrutin sont également énormes. «Une profonde recomposition politique sera opérée à l'occasion des prochaines élections», estiment des observateurs de la scène politique. «Une reconfiguration qui consacrerait en premier lieu la montée de la vague verte incarnée par plusieurs partis politiques», avancent d'autres sources au fait des développements sur la scène politique. Les anciens partis islamistes annoncent d'ores et déjà la couleur en liguant leurs efforts autour d'une coalition. Il s'agit du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et des mouvements Islah et Nahda qui présenteront désormais des listes communes dans le cadre de l'Alliance verte qu'ils viennent de contracter. Une sorte de rempart contre les autres sérieux prétendants de la même mouvance islamiste, notamment le Front de la justice et du développement du revenant Abdallah Djaballah et le Front du changement de Abdelmadjid Menasra et, à un degré moindre, le Front de l'Algérie nouvelle de Djamel Benabdeslam. Aussi, le retour du Front des forces socialistes (FFS) et l'émergence de nouveaux partis à l'image du Parti de la justice et du développement (PJD) de Mohamed Saïd et du Mouvement populaire algérien (MPA) d'Amara Benyounes augurent-ils d'une diversification de la représentativité parlementaire. C'est dire que tous les ingrédients sont réunis pour opérer un changement de la composante de la prochaine Assemblée. En plus des formations politiques en course à la députation, les pouvoirs publics ont multiplié les garanties de transparence de même que les appels à un vote massif, faisant du prochain scrutin un rendez-vous historique qui va définitivement consacrer «l'exception algérienne» dans les développements régionaux induits par les révoltes arabes. Le président de la République a bien comparé le scrutin du 10 mai à la Révolution du 1er novembre pour qualifier l'importance cruciale des prochaines joutes électorales. Donc, il s'agit d'élire un nouveau Parlement à la lumière des réformes politiques engagées par le chef de l'Etat et assurer un changement pacifique loin des turbulences qui ouvriraient grandes les portes de l'ingérence étrangère. C'est l'enjeu global qui fait la particularité et la spécificité du scrutin législatif du 10 mai prochain. Les partis politiques semblent plus que jamais conscients au même titre que les pouvoirs publics. Restent que les premiers concernés sont les Algériens, potentiels électeurs, dont la participation demeure le gage indispensable pour la réussite de ce rendez-vous. Des enjeux externes d'abord, car les législatives de 2012 en Algérie surviennent dans un contexte régional marqué par les révolutions arabes qui ont accouché d'une avancée spectaculaire de la mouvance islamiste, comme c'est le cas en Tunisie et en Egypte mais aussi au Maroc, dont les élections législatives anticipées ont propulsé les islamistes du Parti de la justice et du développement (FJD) au devant de la scène. Cette nouvelle donne perçue comme une fatalité n'est pas sans répercussions sur l'Algérie. Comme les Frères musulmans en Egypte et le mouvement Ennahda en Tunisie, les formations islamistes algériennes nourrissent de fortes ambitions d'accaparer la majorité dans la prochaine Assemblée populaire nationale. Donc, les enjeux internes liés au prochain scrutin sont également énormes. «Une profonde recomposition politique sera opérée à l'occasion des prochaines élections», estiment des observateurs de la scène politique. «Une reconfiguration qui consacrerait en premier lieu la montée de la vague verte incarnée par plusieurs partis politiques», avancent d'autres sources au fait des développements sur la scène politique. Les anciens partis islamistes annoncent d'ores et déjà la couleur en liguant leurs efforts autour d'une coalition. Il s'agit du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et des mouvements Islah et Nahda qui présenteront désormais des listes communes dans le cadre de l'Alliance verte qu'ils viennent de contracter. Une sorte de rempart contre les autres sérieux prétendants de la même mouvance islamiste, notamment le Front de la justice et du développement du revenant Abdallah Djaballah et le Front du changement de Abdelmadjid Menasra et, à un degré moindre, le Front de l'Algérie nouvelle de Djamel Benabdeslam. Aussi, le retour du Front des forces socialistes (FFS) et l'émergence de nouveaux partis à l'image du Parti de la justice et du développement (PJD) de Mohamed Saïd et du Mouvement populaire algérien (MPA) d'Amara Benyounes augurent-ils d'une diversification de la représentativité parlementaire. C'est dire que tous les ingrédients sont réunis pour opérer un changement de la composante de la prochaine Assemblée. En plus des formations politiques en course à la députation, les pouvoirs publics ont multiplié les garanties de transparence de même que les appels à un vote massif, faisant du prochain scrutin un rendez-vous historique qui va définitivement consacrer «l'exception algérienne» dans les développements régionaux induits par les révoltes arabes. Le président de la République a bien comparé le scrutin du 10 mai à la Révolution du 1er novembre pour qualifier l'importance cruciale des prochaines joutes électorales. Donc, il s'agit d'élire un nouveau Parlement à la lumière des réformes politiques engagées par le chef de l'Etat et assurer un changement pacifique loin des turbulences qui ouvriraient grandes les portes de l'ingérence étrangère. C'est l'enjeu global qui fait la particularité et la spécificité du scrutin législatif du 10 mai prochain. Les partis politiques semblent plus que jamais conscients au même titre que les pouvoirs publics. Restent que les premiers concernés sont les Algériens, potentiels électeurs, dont la participation demeure le gage indispensable pour la réussite de ce rendez-vous.